souvenir inconnus

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Arras, novembre 1943.

les rues glaciales et le ciel est gris, les passants arpantent les rues, le col relevé, les mains dans les poches, au loin des camions des troupes allemandes, roulent à vive allures. Dans les quelques magasins encore ouverts, les clients recomptent leurs tickets de rationnement. La vie morose et dur n'épargne personne.

Au bon croissant, la boulangerie située au 34 de la rue des trois visages, les clients semblent tout de même affiché un pâle sourir, malgré la situation, ils ressortent avec religieuses où diplomates, qui aigaieront les fins de repas. Madame Valendrer, la propriétaire fait tout pour rassurer les gens de son quartier, leurs redonner de l'espoir. Il faut dire qu'ici tout le monde se connait, chaque drames vécus par une famille, touche tout le monde. C'est une petite communauté dans la ville.

Madame Valendrer aime le contact des gens, elle aide beaucoup ceux qu'elle peut aider. Aussi, elle vécue comme un drame le fait d'afficher à sa vitrine, l'interdiction d'accés aux juifs . Elle se scandalisa de cette situation honteuse, mais, le gendarme fût clair, si elle se faisait prendre ce serait fini pour elle...

Madame Valendrer tient seul le magasin, un neveu l'aide à la fabrication des pains, tandis qu'elle s'occupe de la vente. Certains clients se surprennent de voir ses patisseries remplir son magasin, mais il ne s'imaginent pas à quel prix leur boulangère arrive à leur fournir ces gâteries sucrées. 

Madame Valendrer, qui vit au dessus de sa boulangerie depuis qu'elle avait perdu son mari, possède une autre maison, que son neveu habite. La cuisine de cette autre maison est dédiée à la patisserie, tandis que le fournil sert aux pains et batards. Cette organisation semble faire merveille.

Mais, certains ne voient pas comment une seule personne peut assurer en une nuit les pains et patisseries.

Dans la deumeure du 32 des trois visages, dans le grenier, reste tapis une famille de 4 personnes.

Le père est patissier, ça à toujours été son choix et son bonheur. Il tente d'échapper aux oppressions de l'occupant. Madame Valendrer lui a proposer de s'installé dans son grenier, lui et sa famille. Il a accepté sous certaines conditions ; Il fabriquera la pâtisserie pour la boutique. Madame Valendrer accepte le marché tout en priant la famille de rester prudent.

Dans le grenier l'installation est sommère. Il y a trois lits disposés à chaque angles du grenier, des draps pointés sur les poutres laissés aux occupants des lits, un espace intime, le centre du grenier sert de pièce commune, pour la famille. Le temps du repas, chacun pouvait raconter sa journée.

La petite Esther apprend, à la lueur de la lanterne, à lire les quelque livres, que la famille Afriat avait pu emmener avec eux. Sa mère, Sarah lui faisait l'école en même temps qu'elle faisait de la couture.

Sarah vendait ses services au marché noir, en échange de différents vivres où vêtements. Isaac, le père, lui gagné aussi de quoi subvenir à sa famille, cela leurs apportés un certain confort. Joachim, lui, rumine une colère, celle de rester cloitré dans ce grenier, à ne pas pouvoir aider les siens, alors il essaie d'aider sa soeur dans ses appentissages, mais du haut de ses quinze ans, il se sent bien loin d'en être capable.

Il réconforte sa soeur, dans les moments difficiles, parfois même sa mère. Quand il arrive à sortir, pour quelques services qu'il veut rendre, il essaie toujours de savoir ce qu'il ce passe, il essaie de prendre contact avec les autres membre de la famille.

Mais depuis plusieurs jours personne ne répond, certains ont quitté la ville pour descendre vers le sud.

Isaac l'envisage depuis plusieurs jours, des raffles, de plus en plus fréquentes, lui font craindre le pire, et maintenant il y a la délation. Certaines personne pense que la boulangerie "Au bon croissants" devrait ce faire contrôler.

Esther était inquiète de la situation, elle regardait, le soir les photographies de sa famille, à la lumière de sa lanterne. Joachim, la voyait en ombre chinoise sur le drap suspendu.

il l'a rejoignit, l'invitat à s'installer sur le banc de la petite table qui se trouvé au centre du grenier, puis il saisie sa lanterne et fit avec son drap un écran, il s'installa sur une chaise et improvisa un spectacle d'ombre chinoise à sa petite soeur.

Son spectacle eût les vertues attendues, les souvenirs nostalgiques de la petite s'envolèrent le temps de la soirée. Ensuite Joachim borda sa soeur confortablement dans son lit, il l'embrassat tendrement sur le front, et lui contat une histoire .

Quand l'histoire fût terminée, il rejoignit sa mère, qui lui jetta un regard reconnaissant et plein d'amour. Il règne au sein de cette famille une ambiance teintée de confiance et d'amour qui peu sublimé tous les sentiments positifs qui puissent exister.

Le lendemain, Isaac semble nerveux, il cherche plusieur fois son materiel, regarde fréquement l'heure, et fait des allers et retours de la cuisine au grenier. Le midi, la table du repas ,Isaac regarda sa famille l'air soucieux, il cherche ses mots avant de prononcer la phrase qui glaça le sang de toute la famille.

Il regarda Sarah, les yeux remplis d'amours et de craintes. Comment annoncer à sa famille le fait de ce déraciner, de tout quitter, partir dans l'inconnu avec les riques que cela imposé. Evidemment il a tout prévu, mais tout ce passera t-il comme il le pense ? Cette question l'a omnibulé depuis plusieurs jours, lui faisant craindre le pire. Mais la date approche et il ne fallait pas trainer pour se préparer. Il se décida donc à annoncer la nouvelle à sa femme et ses enfants .

- Il va falloir partir, nous allons prendre la route direction de Nice, là-bas on pourra vivre et travailler en paix. Mais on doit choisir ce que l'on souhaite emmener avec nous. Rien d'inutile.

La petite Esther regarda son père d'un air perdu et décontenancer, puis, du regard, interroga sa mère, qui s'empressa de baisser les yeux, Joachim s'enquit de savoir comment cela ce passerais, mais son père ne répondit pas aux interrogations de son fils, qu'il souhaité protéger de toute son âme.

A la boulangerie, des rumeurs vont bon train. Certains sont même prêt à juré devant dieu, que de bon chrétiens semblaient plus enclin à la délation, qu'au soutien patriotique.

En effet, selon madame Duchemin, secrétaire à la mairie d'arras des descentes sont prévues.

Dans le grenier, une sorte d'effervescence semble agiter les combles, Isaac remplisser un sac bandoulière, de documents et des souvenirs familliaux, ainsi que deux carnets d'adresses qui seraient utiles pour la suite des évenements.

Joachim aida sa soeur à ramasser ses affaires. Isaac demanda aux enfants de réunir tout les papiers et souvenirs qu'ils avaient dans un cageot qu'il destiné au feu du poèle à bois. La petite ne semblait pas prête a se séparer de ses photographies et autre souvenirs.

Joachim dissimula les photographies de famille dans sa poche de blouson pour que sa soeur eue la possibilité de les garder.

il fallait prévoir de quoi ce nourir et comme Isaac devait finir les derniers gâteaux de la journée, il suggéra à Joachim d'aller acheter ce qu'il fallait. Joachim pu emmener Esther avec lui, les rues d'Arras étaient calmes malgré les vas et viens des camions de l'occupant. Ester regardait le beffroi de la ville, tandis que Joachim finissait de ranger dans sa poche les derniers tickets de rationnement qui lui rester. Il prit le cageot et ce diriga en direction de la rue des trois regards.

Des bruits de moteurs retentirent derrière les enfants, alors que ceux ci rentraient chez eux. Les camions s'engouffrèrent dans leurs rues à vive allure, tandis que les passants s'écartaient vivement.

Certains passants avancèrent , curieux dans la direction de la rue, doublant les enfants qui commencèrent à hâter le pas. Quand Joackim fut bien engageait dans la rue, il ce stoppa net. Esther l'imitat, puis lui saisi la poche de son blouson, le regard perdu, ne réalisant pas ce qu'il ce passait.

Les camions s'étaient arretés devant la boulangerie Au bon croissant, un lieutenant hurlait dans sa langue maternelle des ordres aux soldats.

Tandis que certains faisaient sortir madame Valendrer de la boulangerie, d'autre enfonçaient la porte de la maison et trainèrent Isaac et Sarah hors de la maison. L'officier demanda à madame Valendrer si elle connaisser ces gens .

- Non, monsieur je ne les connais pas !! s'écria t-elle.

Alors, une femme assez forte, chignon sur la tête, expliqua qu'Isaac faisait la patisserie pour Madame Valendrer tandis que cette dernière le loger dans cette maison.

Un gendarme confirma que la maison était bien à Madame Valendrer.

Joachim voulu intervenir, mais une main plus grosse que son visage s'appuya sur sa bouche, tandis qu'une personne éloignait la petite Esther.

En face, la tension était monter d'un cran. Sarah était en larmes, Isaac lui tenait la main l'air agare, madame Valendrer hurla au scandale de s'en prendre à des gens qui n'avaient rien fait pour mériter ça. Le lieutenant aboya des ordres, rapidement, les soldats s'alignèrent face à la boulangerie, pendant que la famille Valendrer et les Afriat furent placer face aux fusils.

Joachim voulait hurler, bondir au secours de sa famille et de la boulangère, mais les puissantes mains le tenaient fermement. Soudain, il fut levait et au moment ou le géant le tournait à l'opposé les coups de feux retentirent. Le géant tourna la tête. Coucher sur le sol, les quatres corps gisaient, les yeux marquaient par l'horreur de ce qu'il venait de se passer.

Joachim ne bougeait plus, terrorisé par ce qu'il venait de se passer. Il s'effondra, en larmes ne réagissant même pas au fait que sa soeur n'était plus là.

Il hurla une dernière fois avant de s'évanouir, épuisé d'avoir lutter contre ce géant et anéanti par ce qu'il venait de vivre.

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