Un jour étrange, un étranger
Chapitre 2
De l'auteur Yuki Fu Hana
La valse avait commencé, je tourbillonnais mais ne dansais plus, mon corps se soulevait avec rapidité et force, mon armure était toujours là. Cependant l’endroit possédait une autre forme ou plutôt un changement s’était effectué sans que je n’en prenne conscience tout de suite, tout était bouleversé autour de moi, suis-je entourée par une énergie contraire à la mienne ? Un nouveau monde ? Une altération ! J’avais compris ce qu’il m’arrivait, j’avais ouvert les yeux sur la réalité, ou l’irréel, j’avais compris une chose que seul un adulte pouvait comprendre, j’avais grandis en voyant uniquement la vérité sur tout un peuple, ou même pire, un monde, néanmoins je savais qu’il restait de l’espoir. Je scrutais les alentours, comme si j’avais perdu une partie de mon être, ou un morceau d’une vie, ressentant le besoin de rassembler une âme, cette âme, je crois savoir maintenant, c’est la mienne. Mon corps était de nouveau à terre, mais plus au même endroit, je me trouvais devant un grand palais de saphirs, avec de petites fenêtres qui donnait sur la mer, une très jolie vue. Il n’était pas comme les autres, construit de pierres rares, j’étais une reine, je pouvais me permettre d’y entrer, c’est alors que deux hommes étrangement habillés, vinrent à ma rencontre. J’étais dans de l’eau, j’avais plutôt atterris dans cette mare, à peine repris-je mon esprit, que deux bras me montèrent à la surface, ils me posèrent à terre, sans lâcher prise, l’homme me tenait avec fermeté, il se mit à courir tout en serrant sa proie, que cherche-t-il, il me veut du mal ou est-ce pour ma sécurité, des questions vivent traversaient mon esprit à tout allure. J’étais une reine, une guerrière, cependant je ne parvenais pas à me démêler de sa main, je manifestais mon entêtement de toute ma puissance, mais il avait une bien plus forte emprise sur ma personne, physiquement et mentalement, je criais malgré tout avec agacement, je réussis à prendre une arme, elle se trouvait sur moi, je la sortis comme pour le menacer, il en avait une lui aussi. Le combat commença, le premier coup fut pour moi, la lame le frappa en pleine épaule, l’homme n’eut aucune douleur, il prit son arme et me la planta dans l’abdomen, mon cri fut quant à lui d’horreur, mon sang coulait, j’avais mal très mal. Nous n’étions pas seul, des gens observaient le duel sans mot dire, ils ne faisaient rien d’autre qu’observer, je me remis sur pied, la douleur en profondeur, me faisait tanguer, arme à la main, recherchant le cœur de l’homme, je tombais à genoux, impossible de tenir, accroupis sur le sol, me tordant. L’homme me pris par la main et se remis à trotter, me trainant ainsi, puis il s’arrêta, j’avais perdu beaucoup de sang, en tout ce temps, la parole et mes sens étaient aussi devenu absent, il ne me restait plus que de la souffrance. Il tentait tant bien que mal de me poser sur pied, mais je retombais mollement vide, mes yeux se fermaient, j’avais compris, je mourais.
Une eau humide me réveilla en sursaut, j’étais incapable de me redresser ou de sortir un son de ma bouche, hormis un petit cri aigu, une voix avait jailli de nul part ou plutôt de l’ombre, puis elle m’avait porté sur ses épaules, un sentiment de peur était apparu lorsque j’avais reconnu mon bienfaiteur, ce n’était autre que l’homme qui m’avait frappé, rendu infirme il y a je ne sais combien de temps, mais peu, maintenant il me sauvait, sans aucune raison, il commença la conversation :
- Je... Euh...Je dois...
Il n’avait pas terminé sa phrase, car il n’avait pas envie de la sortir, tandis que moi j’étais incapable de lui parler, les mots s’agitaient trop vite, mon cerveau ne pouvait formuler une phrase correcte, sans avoir horriblement mal. J’étais encore sur lui, puis de plus en plus, je me mis à ne plus rien ressentir, comme auparavant, hors cette fois en un millième de fois plus douloureux, je n’étais plus là, j’avais perdu conscience, ma vie s’envolait comme les pétales de fleurs dans le vent...
J’ouvris les yeux dans un endroit inconnu, mes sens étaient à nouveau là, le paysage m’était pas familier, tout à fait étranger, je pu créer une phrase correcte, je chuchotais un remerciement pour la personne m’ayant sauvé, mais aucune personne n’était ici, je me demandais et si personne ne m’avait guérie ? Qui m’avais guérie ? Il le fallait bien pourtant ! Ou alors suis-je morte ? L’endroit ne ressemblait en rien au paradis ! J’étais donc en enfer ? Qu’ai-je fais ? Tant de questions dans ma tête, mais à qui les poser, pourquoi je pleurais de toute les larmes de mon corps, j’avais juste peur, mais peur de qui, de quoi, personne ne venait me réconforter, j’étais seule à tout jamais, je sentis une main sur mon visage, elle me séchait mes larmes, je remontais la tête pour voir le visage d’un veille homme, au sourire limpide, il dit alors :
- Ne pleure pas mon enfant !
J’avais encore plus pleuré à ses mots en lui répondant :
- Mais j’ai tout perdu ! Je suis ici et je ne connais pas cet endroit !
- Je le sais, je le sais mais nous devons te montrer une chose ! dit-il d’un air moins heureux, plus triste !
- Euh...Quoi ?…Oui...
Il me prit par le bras et marcha à la rencontre de cinq personnes, ils se retournèrent pour m’accueillirent avec joie, mais je voyais bien que derrière leurs sourires se cachaient des larmes et de la tristesse, l’une d’eux me fis signe de la main, avec un grand sourire, et je lui fis de même, sans lui rendre de sourire, puis un homme s’approcha et dit à haute voix :
- Vient !
- Puis-je poser une question ?
- Oui !
- Où suis-je ? Qui êtes-vous ? Je n’étais pas ici avant ? Dans quel planète suis-je ? Vous êtes des nains ? Qui vous a parlé de moi ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
- Une question à la fois ! Tu es sûr ? me dis un homme au fond de la salle.
- Arrête ! Tu es sérieux ! C’est une invitée ! dit une femme
- Pouvez-vous me répondre, dis-je, agacée.
- Un : dans une planète, deux : nous sommes des personnes, trois : oui vous n’étiez pas ici avant, quatre : notre planète se nomme Fillo, cinq : non, six : nous te connaissons, sept : on ne te veut rien, dit le jeune homme du fond.
Je souris puis j’éclatais de rire, le vieil homme qui m’avait accompagné dit avec gentillesse et fermeté :
- Suit mon fils !
- Votre fils ?
- L’homme t’ayant appelé et il se nomme Ewdel !
- Oui... euh.. oui. dis-je, hésitante.
Le jeune homme du fond reprit :
- Pas si vite la gamine, il parlait pour une fois sérieusement.
Je me retournais, en répondant sans ménager mon impatience :
- Qu’est-ce que tu veux à la fin ?
Mais il me fit un vent, en balayant de sa main l’air, comme pour chasser ma question, et partit en se moquant de moi.
J’avais alors suivis Ewdel, dans des corridors lumineux puis nous étions tout à coup tombés dans la pénombre totale d’une pièce naturelle taillé dans la roche souterraine, dans une grotte où était gravé des écrits, des signes et des dessins. Tout au fond des petites lumières, étaient entreposées, telle des lucioles égayant et redonnant un peu de vie à cette obscurité, des fleurs de couleurs vives donnait une fausse impression de joie. Les écrits paraissaient illisibles, les dessins et signes cassaient le sourire apparu lors de mon entrée, surprise par l’environnement unique dans lequel nous étions arrivés, je réprimai mes pensées au fils du vieil homme :
- Que veut dire tout ça ? Les images horribles ? Les écrits illisibles ? Et tout le reste ?
- C’est une longue histoire, elle parle sur notre monde !
- Le vôtre ? Le mien ?
Il baissa la tête et répondit avec tristesse :
- Tu vas partir de cette grotte plus triste que lorsque tu en est entré, ce souvenir résistera quand tu voudras le faire disparaitre de tes pensées, es-tu sûr de vouloir connaitre la vérité sur notre monde ?
- Oui !
- Il y a 29 ans le roi des hommes...
29 ans plus tôt
Le roi des hommes (Zalik le bon) avait eu grâce à sa femme, un fils Kaliq, ce jeune homme était alors âgé de 29 ans, il n’avait rien d’un bon roi, son frère était trop jeune pour diriger et sa fille trop différente. Zalik était mourant, et bien obligé de trouver un successeur, Kaliq était venu lui rendre visite, petit à petit son père guérissait de sa grave maladie, ils avaient alors parler de pouvoir, Zalik avait encore retrouvé le coté mauvais de son fils dans les propos qu’il tenait au sujet du pouvoir, il ne pourrait jamais céder le trône à son descendant. Kaliq commençait à créer une vraie haine contre son père, il s’était décidé néanmoins d’aller à sa rencontre et de lui en faire part. Le 12 Fillo le jeune homme entra dans la chambre de son père, il le trouva en bien meilleur santé, Kaliq s’exprima spontanément :
- Père le royaume est faible !
- Non, Kaliq sais-tu ce que tu recherches réellement ? Des terres, de la possession, des richesses et du pouvoir, dit-il en élevant la voix.
- Le royaume est faible, c’est pour ces raisons que les terres ne sont plus dans nos mains, tout ça à cause des guerres produite dans nos alentours.
- Mais les guerres ne sont plus de notre temps, et jamais je ne ferais de guerre pour des terres qui ne m’appartiennent pas !
- Il n’y a pas d’autres solutions pour rendre notre force incomparable face aux autres !
- Kaliq, nous sommes le royaume le plus grand, le plus puissant et le havre de la paix ! Que veux-tu de plus ?
Kaliq partit avec colère, furieux contre son père, il cria sur sa mère s’étant approché de la chambre de son mari, à cause des cris retentissant, parvenu jusqu’à l’extrémité du couloir.
Liova (la mère) offusquée et attristée par les mots de son fils, répliqua malgré tout avec sa douceur maternelle :
- Que s’est-il passer ici ?
- Il a encore parler de guerre !
Liova sourit faiblement et repartit.
Le jeune homme était assis seul, il criait des mots vulgaires ayant sûrement son père dans le viseur, il s’arrêta et se mit à penser à un plan pour avoir ce qu’il voulait. Une idée le traversa, mais elle était trop grave, bien trop, elle consistait à sacrifier pour obtenir, Kaliq ne voulait pas être comme les hommes mauvais, pourtant il avait du mal à raisonner justement, la haine s’était emparé de son cœur. Il ne ressemblait pas à son père, il avait soif de pouvoir. Il s’en alla alors dans la salle à manger où son père se trouvait et continua avec des propos malfaisants :
- Je suis comme les hommes et alors ? Criait-il avec colère
- Les hommes veulent toujours plus, mais toi tu as une part de toi bonne, alors va méditer sur ce que tu exprimes si injustement et reviens me parler quand tu seras conscient de tes actes !
Kaliq partit encore plus furieux qu’à son arrivé, il se parla à lui-même quand il fut enfin seul :
- Mais pourquoi est-il si bête ! Cet homme, ce n’est pas mon père, et ses enfants ne sont pas mieux !
Une jeune fille arriva dans son dos sans qu’il s’en aperçoive et lui pris la main, elle lui murmura avec attention :
- Kaliq, mon frère ne t’énerve pas ainsi, il est vrai, père a raison, il faut que tu changes pour devenir...
- Non, pas comme lui ! Ni comme toi, vous êtes parfait, l’humain lui non, je suis comme je suis ! Il essayait tant bien que mal de garder une voix forte et poignante tout en retenant ses larmes.
- Non ! Nous ne sommes pas parfaits ! Dit-elle en lui séchant ses larmes
- Mais, mais... Dit-il en s’agenouillant sur le sol froid...
- Ne pleure pas ! Dit-elle pour le rassurer.
Il avait remonté la tête pour voir son visage et il avait souris en la voyant puis il avait dit :
- Bonne nuit !
Elle lui avait dit de même puis elle était partit le sourire aux lèvres...
7 mois plus tard
Kaliq marchait vers la chambre de son père, d’un pas peu décidé, puis enfin à la porte il s’arrêta hésitant par les souvenirs de sa sœur. Il entra, une lame tranchante à la main, puis il vit le corps endormit et paisible de son père, il s’écroula de tristesse et de remord en le voyant pour la dernière fois, il se releva hésitant encore, et pris d’un élan obscur, il courut jusqu’au lit et transperça le corps serein et tranquille...
A l’aurore, Liova attendait patiemment dans la salle à manger, la venue de son mari, mais le roi ne venait pas, la reine inquiète parti à sa recherche car il était quelqu’un de ponctuel. La femme s’avançait avec un mauvais pressentiment, vers la chambre de Zalik, lorsqu’elle traversa le seuil de la porte elle ne put réprimée l’horreur de la scène sans hurler d’épouvante :
- Aahh ! Non ! Pas s...
Puis elle s’évanoui le visage pâle et livide. À ses grands cris, sa fille courue précipitamment jusqu’à la chambre de son père, quel ne fut son effroi lorsqu’elle entra, sur le lit le corps de son père, une tache au cœur et au sol sa mère gisant inanimé. Elle se remit à courir dans le même sens d’où elle était venue, mais en direction de la chambre de son frère, elle entra, les yeux embués de larmes, de la rage, du chagrin et de la peur, elle parla la voix entrecoupée de sanglots :
- Pourquoi ? Mais, mais pourquoi ?
Kaliq ne répondit pas effrayer par ses actes, tourmenté par la culpabilité et les remords surgissaient, la tristesse qu’il avait créée, il ne pourrait jamais retourner en arrière. Halka (son petit frère) arriva lui aussi et sans un mot, vif et rapide il administra une gifle magistrale à Kaliq. Ne laissant le temps à son frère de reprendre ses esprits il s’écria :
- Tu as conscience de tes actes ? Les mots lui échappaient, il ne savait même plus quoi dire, son frère avait volé l’âme de leur père, il avait détruit l’honneur et anéantit leur famille.
- Oui, dit-il d’une voix forte
- Tu es devenu quelqu’un de malsain, et tu ne te repends même pas, tu dis simplement oui !
- Oui, j’assume ce que j’ai fait, car cela est pour une cause juste
Présent
Je l’interrompu dans son récit, les yeux mouillés :
- Mais c’est horrible !!
- Oui, hélas !! Dit-il, il avait lui aussi laissé s’échapper des petites larmes.
- C’est ainsi ça l’histoire de mon monde, dont je n’ai jamais eu connaissance avant !
- L’histoire de cet être malfaisant n’est pas terminé !!
- Voulez-vous bien me raconter la suite ?
- Oui...
Des années avant le présent
L’homme avait tué son père, il ne s’en était pas arrêté à ce meurtre, il continua par celui de sa propre mère, elle avait découvert qui était le tueur, si ce n’est autre que son propre fils, il l’enleva alors à ce monde. Il fit en sorte d’éloigner sa sœur et son frère pour qu’ils ne puissent rien propager comme informations pouvant lui nuire, en les bannissant de leur monde. Le mal qu’il avait commis agrandissait sa peine et sa souffrance intérieur, pour les éloigner il réalisait encore plus de mal, la haine en lui devenait plus forte, plus puissante sur sa personne, elle prenait le dessus sur l’âme de Kaliq. L’homme voulait des terres alors il s‘en alla en quérir dans le royaume des elfes à l’aide de sombres stratégies manipulatrices.
Il proclama :
- Les nains souhaitent faire une alliance contre nous, Majesté ! Dit-il d’une voix calme et assuré ne laissant rien transparaitre de suspect.
La reine des elfes lui répondit en le fixant avec attention :
- Une guerre contre nos royaumes ? Les nains auraient envoyé une lettre de déclaration de guerre à votre royaume ? dit-elle encore plus calme.
- Oui, contre nous ! Le royaume du milieu ! dit-il en mentant de façon imperceptible.
- Oh, non ! Ils sont puissants, ils vont nous détruire ! dit-elle en s’affolant.
- Il n’y a qu’une solution !
- Laquelle, mon cher ?
- Intercepter la lettre !
- Il est vrai, mais qui le ferait ?
- Vous bien sûr, car elle passerait par ici !
- Merci pour tout et surtout de m’avoir averti ! Une dernière question, pourquoi voudraient-ils déclarer la guerre à votre royaume ?
- Euh....Ils…sûrement pour des richesses, prendre nos terres ! Ne dit-il pas convaincu.
- Pourquoi alors toute cette hésitation dans votre voix si vous étiez sûr de ce que vous m’avanciez ?
- Je n’hésitais pas ma chère, je ne me souvenais uniquement pas des détails, et je suis plutôt préoccupé en ce moment, étant donné les circonstances, vous comprenez ? Et puis la confiance de nos deux mondes est de ma priorité, les hommes ne sont-ils pas le signe de la paix ?
- Oui, je le sais mais une guerre pour des terres, me parait plutôt peu probable ?
- On leur a tout voler d’après des rumeurs, et l’on m’a averti que les faits étaient véridiques.
- Il est vrai, je l’intercepterais...
Quelque temps plus tard
- Regrouper nos armes ! dit un nain
- Pourquoi les elfes réalisent-ils cela ? dit le roi en criant
- Les hommes sans doute ! Dit un nain qui venait d’entrer.
Le roi des nains préparait la guerre...
La reine des elfes se préparait à la guerre...
Un messager entra dans sa salle, un homme souhaiterait vous parler majesté :
- Bonjour, je suis le roi des hommes, je suis venu vous donnez mon aide !
- Ah, et comment ?
- Je vous propose une alliance, pour votre protection, quand tout sera terminer l’alliance sera rompu !
- Ah, oui ? Vous en êtes sûr ?
- Oui sans aucun doute ! Je vous aiderais à la guerre, et l’on en ressortira vainqueur !
- Les dés ne sont pas encore joué, Roi des hommes. Mais j’accepte ! Je voudrais en premier que tu ailles au près des nains transmettre un signe de paix de notre part, avant que la guerre ne soit irrémédiable.
L’homme partit heureux, sans toutefois laisser paraitre son humeur à cette dernière, il lui fit simplement un hochement de tête et repartit satisfait de sa démarche.
Un nain parla au roi des nains en lui disant :
- Mon cher roi, le roi des hommes voudrait entrer !
- Faite le entrer !
- Bonjour mon roi, si je suis là c’est pour vous faire transmettre un message, les elfes vous demandent d’arrêter la guerre en signant sur ce papier !
- Comment ? Ah oui ? Mais devrais-je leur faire confiance ?
- Oui, c’est moi qui leur est proposé de le faire et vous me faites confiance n’est-ce pas ?
- Oui à vous mais pas à eux !
- Alors accepter !
- Avec quelle preuve ?
- Celle-là !
Et lui montra une signature, posé par lui-même quelques temps plutôt sur le papier, le roi signa alors moins méfiant.
Kaliq repartit chez la reine et dit :
- Ils ont signés !
- Ah parfait alors l’alliance est terminée !
- Hélas, non, j’ai acquis une terre alors je la garde, vous devez l’accepter c’est inscrit dans notre alliance !
- Vous avez mentit Zalik !
- Je ne suis pas Zalik, je suis Kaliq, j’ai tué mon père pour prendre sa place et bannie mes frères !
- Et votre mère ? Vous êtes un monstre !
- Ma mère je l’ai tué car elle en savait trop !
- Non, non c’est horrible, mais...mais... Elle ne put terminer sa phrase.
Puis la nouvelle se répandu comme une trainée de poudre.
Présent
J’étais triste, les actes qu’il avait commis était misérable.
- Ce sont les seules choses qu’il a faites ?
- Non ! Que le début...
Puis, hors de la grotte, on retourna à l’assemblé, auprès des autres, le vieil homme me dit pour me soulager :
- Vous savez mon enfant, tout n’est pas bon dans le cœur des hommes, mais beaucoup ne sont pas comme Kaliq !
- Mais cet homme est horrible....
- Oui, je comprends ton état, mon fils a réagi ainsi, abasourdit par la non sensibilité de cet homme. Tu dois être une femme forte pour combattre les calomnies, ne te laisse pas dominer par tes émotions.
- Malgré tout, cela reste une triste réalité, cependant vous avez raisons, je dois rester debout.
- Il est l’heure de partir, de te laisser ! Dit une femme d’âge moyen.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Nous sommes des esprits pas des hommes, notre mission est terminée !
- Quel mission ?
- Celle de te raconter et de t’expliquer la vie de ton monde !
Le jeune homme embêtant me toisant de la tête au pied dit :
- Vous m’avez réellement fait attendre autant de temps pour une jeune femme d’une maturité enfantine ?
- Oui !
- J’espérais mieux
Je me mis en colère et répliquais :
- La personne que tu traites d’enfant, risque de te rabattre les ailes si tu cherches constamment à la rabaisser, et n’oublie pas que l’on doit voyager ensemble !
- Elle a raison Ewdel ! L’intérêt est aussi pour toi, si tu te comportes mal vous n’atteindrez rien, respectes là, il en va de ta dignité.
- Que devons-nous atteindre père ? Dit-il en se relevant avec dignité.
- Le secret ! Maintenant au revoir, dit le vieil homme
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