Lettre à Suzanne
« Ma douce Suzanne,
Les années sombres de la guerre nous ont séparés, mais le destin, ce poète mystérieux, nous a enfin réunis. Mon cœur, longtemps prisonnier des ombres du passé, a retrouvé sa liberté en te revoyant, toi, l'éclat vert de la vie dans tes yeux.
Au crépuscule de la guerre, dans le reflet de tes cheveux bruns caressés par la douce brise, j'ai trouvé la promesse d'un amour qui transcende les épreuves. Les cicatrices du temps n'ont rien ôté à ta douceur, à cette force silencieuse qui a guidé nos pas dans l'obscurité des jours incertains.
Suzanne, c'est ainsi que résonne ton nom dans le murmure du vent, comme une mélodie éternelle qui a accompagné mes nuits solitaires. Les souvenirs de la première fois où nos regards se sont entrelacés demeurent gravés dans ma mémoire, comme un poème immortel. C'était alors que les Nazis, telles des ombres sinistres, ont tenté de nous arracher l'un à l'autre.
En ce jour maudit de 1944, la cruauté de la guerre a fait de moi un prisonnier. Les chaînes de l'adversité ont tenté de briser notre lien, mais la flamme de notre amour, pareille à une étoile intrépide, n'a jamais vacillé. Suzanne, ma tendre étoile, tu as été le pilier sur lequel je m'appuyais pour trouver la force de continuer à l’intérieur de ces murs de malheur. J'ai fui l'obscurité qui menaçait de m'engloutir, et mes pas m'ont rappelé vers toi, vers ta conscience, vers la lumière qui dessinera bientôt notre destinée commune.
Suzanne, toi, la résistante au cœur intrépide, ton amour est devenu mon phare, éclairant le chemin sinueux de ma fuite, en ce temps de guerre. À 17 ans, tu incarnais déjà la force qui a refusé de plier face à l'adversité. Ta combativité, ta douceur et ton ambition ont été la trame même de nos rêves entrelacés.
Aujourd'hui, retrouvons-nous dans le doux crépuscule de la paix retrouvée. Regardons ensemble l'horizon dégagé où le passé se fond dans le présent, où chaque instant devient une éternité partagée. Sous le ciel étoilé, scellons notre amour, Suzanne, comme une promesse éternelle gravée dans les étoiles. Les cicatrices de la guerre peuvent être nombreuses, mais notre amour restera intact, résistant comme une forteresse invincible et pourra désormais s'épanouir dans la lumière de jours meilleurs. Dans l'étreinte de la nuit, nos cœurs batteront à l'unisson, réunis par le fil du temps qui n'a pas su effacer nos empreintes sur les pages de l'histoire. Dans tes bras, je trouverai enfin la quiétude que le tumulte de la guerre m'avait volée.
Dans l’espoir que cette lettre te parvienne un jour, tendrement, David. »
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