Lueur
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Ce même endroit que mon coeur redécouvre
Le vent si fort, frémissent les feuilles
Le ciel encore froid entrouvre son oeil
Vies autrefois mortes d'or se recouvrent
Arbres fatigués oublient leur paresse
Silencieux pourtant me soufflent un message
Oiseaux colorés chantent à mon passage
Radieux matin empli de promesses
Ciel, comme le feu consume la nuit
Le soleil hélas n'apporte qu'ennuis
Déjà les premiers arbres se dessèchent
Mortel ennemi que la pluie éloigne
Étreignant la vie d'une forte poigne
Répandra le sort que la nuit empêche
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