II. Le rivage
Moins d'une minute de lecture
Le rivage
Lumières la nuit.
Le rivage meurt et vit
Durant tous les aujourd’huis.
Qu’il soit masqué par la brume
Ou que ses récifs écument,
On le sait, on le devine,
Dormant derrière la mer,
Peut-être couvert d’épines
Ou d’une résine amère,
Inconnu mais si semblable
À la terre que l’on foule,
Ses rocs, ses arbres, ses sables,
Les vagues qui s’y enroulent.
Les hommes sont-ils les mêmes
Sur le rivage inconnu ?
Ont-ils les mêmes problèmes ?
Face à la mort sont-ils nus ?
Sur le rivage inconnu,
Comme moi désirent-ils
Connaître la lointaine île,
La mystérieuse rive
Où mes pensées dérivent ?
Annotations
Versions