XXI. La Tempête
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La tempête
Le timide esquif sature
Il défit les conjectures
Se jette à la mer de larmes
Peut-être a-t-il fière allure
Oublié dans le vacarme
Les hommes perdus à bord
Sidérés rêvent encore
Si seuls sur cette atroce onde
D’arriver saufs à bon port
Malgré l’orage qui gronde
Des démons marins, les armes
Se dressent dans le futur
Volant aux hommes leurs charmes
Leurs immortelles ratures
Et quand s’approche l’aurore
Flotte une carcasse immonde
Le timide esquif est mort
Les cadavres seuls au monde
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