XLVIII. Le Dragon
Moins d'une minute de lecture
Le dragon
L'aurore-dragon embrasse l’horizon
Ses ailes écaillées brûlent le firmament
Son règne de rubis sur les quatre éléments
Ne connaîtra aucune obscure trahison
La créature et son ombre, sa majesté
De ses griffes de fer emprisonne ses terres
Ce pourpre tsunami restera éphémère
S'élève l'être ailé , cherchant sa liberté
Il n’est plus entouré de limbes rougeoyantes
Irradiant dans son illumination
Sa douce lumière en devient terrifiante
Des mythes immortels il est le premier-né
Il croît pour décliner, prince sans nation
Mythe déliquescent, toujours réinventé.
Annotations
Versions