Portrait
La dame s’avança vers les escaliers. Elle admira quelques secondes le tableau accroché juste au-dessus de ce dernier. Ce tableau n´était que le résultat d’un dessein qu’elle avait imaginé, façonné, élevé, mais surtout qu’elle avait aimé plus que tout. La jeune femme qui y était représentée n’était que le fruit d’une guerre continuelle qui durait depuis le début et qui avait eu différentes phases. Mais c’était aussi un symbole de paix.
Tout chez elle, caractérisait la victoire. Ses longs cheveux roux abondant emprisonés dans un chignon volumineux reflété là, sa force de caractère légendaires, héritée de ses ancêtres. Les quelques mèches rebelles qui avaient réussi à s’échapper et qui cachaient le haut de son front, n’étaient que la représentation de sa liberté acquise dès sa naissance qui n’avait cessé de la quitter pour le meilleur de son peuple. On pouvait se noyer dans ses yeux pervenche, et en cherchant profondément, on trouverait le témoignage de l’horreur des années passées, qui doit sûrement encore la hanter et être la principale cause de ses décisions pour le meilleur et pour le pire. Son nez petit et plutôt droit n’avait pas changé et était le seul vestige de son insouciance et de sa petite enfance que le cours des événements lui avait retiré trop tôt, la forçant ainsi à devenir une adulte et à se rendre compte du travaille qu’elle devait mener dès son plus jeune âge. Le sourire discret qu’esquissait sa bouche, caractérisait sa timidité, mais aussi sa sympathie. Sa tête, de forme ovale la rendait particulièrement jolie. Elle posait dans le salon des trophées à la place où tous ses ancêtres avaient aussi étaient.
Sa robe rouge flamboyante faisait ressortir ses yeux et était la preuve vivante qu’elle faisait bien partie de son peuple. Sa taille de guêpe la rendait encore plus jolie. Elle tenait dans sa main blanche un flambeau, représentant son pouvoir.
La dame aussi au temps de sa splendeur avait occupé cette place. Maintenant, elle devait lui laisser la place, la dame disparaîtrait en même temps que la fin de la guerre. C’était à son tour d’occupé la lumière.
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