Jarls
Il y a des années, quelque part dans les terres et eaux glacées des pays du nord, vivait un paisible village nommé Lübeck. Il était peuplé de guerriers, de fermiers et d’explorateurs. Le jarls Birger était un bon chef, et il avait réussi à avoir une paix durant une décennie dans ce village qu’il avait sauvé des danois.
Durant ces dix ans de paix, Birger et sa femme Ingeborg de Suède ont eu pas moins de 8 enfants : Catherine, Valdemar, Gregers, Magnus, Ingeborg, Eric, Benedict et Rikissa (dit Rixa).
Catherine, l'aînée âgée de 13 ans, aidait sa mère à gérer tous ces petits marmots qui galopaient. Valdemar et Magnus, les jumeaux de 11 ans, aidaient leurs oncles à la forge et adoraient regarder les combats à la taverne.
Rikissa, 10 ans était la solitaire de la bande, toujours dans ses pensées au grand désespoir de son père.
Gregers, 9 ans, était le petit génie de la fratrie, toujours en train d'inventer des choses.
Ingeborg, Benedict et Eric, 8 ans tous les trois, aimaient jouer à toutes sortes de jeux, même si cela devait déranger l'ensemble la ville.
Malgré leurs différences de caractères, c'était une famille soudée et qui s'aimait tendrement.
Malheureusement, la paix fût rompue par un village ennemi qui était de mèche avec la Norvège. Leur chef était dit fou, assoiffé de sang et de pouvoir.
Rixa avait à peine 10 ans, elle était partie chercher du bois pour le feu. Elle s’était disputée avec sa fratrie et était partie toute seule. Sur le chemin du retour, elle entendit des cris, des chevaux, des bruits de combats. Les hommes et les femmes de son village se faisaient massacrer sous ses yeux. Cachée dans un buisson, impuissante, les larmes coulaient lentement. Elle était terrorisée et se tenait les genoux contre sa poitrine. Soudain, les assaillants mirent le feu aux bâtisses.
- Tuez-les tous ! Brûlez moi ce foutu village ! hurlait le chef.
Des hommes couraient en riant et en tenant les têtes des vaincus. Dans tout cet amas de sang et de violence, Rixa vit les corps sans vie de sa famille. L’enfant voulut s’échapper, elle courut aussi vite que possible. Un bruit sourd de sabots qui galopaient la suivait.
- He toi là ! Arrête-toi maintenant !
Rixa n’écoutait pas et continuait sa course effrénée. Un coup à l’arrière de sa tête l’a fit tomber et sombrer dans les vapes.
Plusieurs heures ou jours plus tard, Rixa ouvrit difficilement les yeux. Ses habits étaient sales, ces chevilles étaient enchaînées, sa gorge était sèche et ses lèvres avaient des crevasses. Elle regardait autour d’elle ; aucun autre prisonnier, les murs étaient faits de terres et de pierres, de la paille sale tapissait le sol, aucune fenêtre, la seule issue était une trappe sur le plafond de sa cellule. Rixa se leva difficilement. Tous ses membres lui faisaient mal, elle toucha de sa main le derrière de sa tête.
- Aïe! s’écria-t-elle.
Du sang séché donnait à ses cheveux une sensation de boue sèche et molle.
Elle ne savait pas où elle était ni depuis quand, mais elle se souvenait des évènements avant de s’évanouir.
Une voix féminine se fit entendre.
- Hakon, ne sois pas aussi cruel, ce n’est qu’une enfant.
- Margrét c’est la fille d’un ennemi, on nous l’a donnée en offrande. Elle n’est pas de la famille, je la traite comme elle le mérite. Si c’est trop dur pour toi je peux la tuer maintenant !
- Non, faisons d’elle une servante, elle est jolie, elle a quasiment le même âge que Hakon Unge.
La trappe s’ouvrit. Une lumière éblouissante empêchait Rixa de voir. Une main puissante l’attrapa par le col. En quelques secondes elle se retrouva face à une femme d’une beauté incroyable et d’un homme grand et bien bâti, une barbe poivre et sel encadrait ce visage assez sévère, ses cheveux était tresser en arrière. L’homme portait des vêtements simples alors que la femme portait une robe aux couleurs chatoyantes. La femme se tourna face à Rixa :
- Bonjour Rikissa, je suis Margrét reine consort, voici mon mari Hakon IV roi de Norvège.
Rixa recula, Hakon l’a rattrapa de justesse avant qu’elle ne tombe dans ce qui lui servait de cellule.
- Attention, si tu veux mourir je peux m’en occuper. Se mit à dire le roi en souriant.
- Suis-je en Norvège ? Demanda timidement Rixa.
La reine et le roi acquiescèrent. Ils lui dirent aussi qu’ils avaient décidé de faire d’elle une servante de jeux pour leurs enfants. Elle aurait par conséquent une protection et un rang plus avantageux qu’une simple servante.
Les jours et les semaines se ressemblaient, Rixa faisait de son mieux pour amuser les dauphins du couple royale et pour être irréprochable. Hakon Unge était le plus gentil avec elle, ils avaient à peine deux ans de différence. La mort prématuré d’Olaf, le plus grand des trois dauphins, le grand frère de Hakon Unge, rapprocha un peu plus les deux enfants, Rixa qui comprenait ce que traversait Hakon était d’un grand réconfort. Elle lui chantait les chants Suédois à l’abri des oreilles indiscrète, lui contait les légendes de son pays, racontait sa vie d’autre fois avec sa famille, les exploits de son père et la beauté de sa mère. Les jeux d’enfants innocents devenaient des jeux de jeunes adultes, Rixa essayait de contrôler ces sentiments, mais cela devenait de plus en plus compliqué de les réprimer. Ils s’aimaient et souhaitaient passer tout leur temps ensemble, malgré les consignes du roi.
A presque 20 ans, Rixa tomba enceinte de lui, Hakon Unge demanda à l’épousé, le roi émit d’abord un refus puis sous les réclamations de son fils et de sa femme il céda et donna sa bénédiction.
Le mariage fit venir des Jarls, des princes, des rois, des reines, des princesses et des chefs. La fête dura trois jours. Rixa était heureuse et avait presque oubliée la terrible perte de son village.
Durant ces jours de fêtes, Rixa rencontra des alliés de la famille et des amis. Dans toute cette foule un Jarls et ces hommes qui restaient en retrait lui disaient vaguement quelques choses ; les voix, les carrures ; elle n’était pas tout à fait sûre mais quelque chose lui disait qu’elle ne les aimait pas et qu’elle ne les aimerait pas.
7 mois plus tard, Sverre vit le jour. Les jeunes parents étaient si heureux, le couple vivait au palais avec la famille royale.
Mais la vie avait décidé quelque chose de bien plus sombre pour Rixa, Hakon Unge tomba gravement malade et mourût peu après ces 25 ans, deux ans après c’est son fils qui rendit son dernier souffle il avait 8 ans. Meurtrie Rixa implora le roi et la reine de la garder près d’eux car elle n’avait nulle part où aller, ils durent refuser, elle n’avait plus sa place au palais. Ils lui laissèrent trois jours pour plier bagages.
Dans sa grande chambre, qui lui paraissait bien plus glacial qu’un hiver de chez elle Rixa fixait le plafond, où allait-elle aller ?
On toquait à sa porte.
- Oui, qui est-ce ? Demanda la belle éplorée.
Christina, la petite sœur d’Hakon Unge ouvra la porte. Elle n’avait que 15 ans, mais sa beauté aurait fait pâlir une déesse, elle était si élégante et élancée, ces cheveux roux étaient telles des flammes d’un feu en plein air qui danse au gré du vent, ces grands yeux bleu glacé lui donnait cet air si fier et si déterminé, bien propre aux membres de cette famille ; Hakon Unge avait les mêmes. Christina était déjà mariée et attendait son premier enfant.
- Rixa, mère m’a annoncé ton départ. Je suis si triste de te perdre toi aussi. Tu sais où tu vas aller ?
- Je dois bien t’avouer que non, si je rentre en Suède, j’ai peur de rien trouvé pour m’accueillir. Ma famille étant décimé, mon mari étant décédé je n’ai plus de rang ni de stature. Je vais devoir servir des rois ou bien des nobles.
Les deux femmes se comprenaient en silence. Le départ de Rixa arriva relativement rapidement suite à cette discussion. Elle partit ; un baluchon sous le bras, sans escorte, seule. Le temps d’un dernier au revoir, de se retourner et l’immensité de la Norvège se tenait devant elle.
Plusieurs jours s’écoulaient sans que Rixa ne trouve un endroit où se reposer et manger. L’hiver approchait, Rixa était fatiguée, ses vêtements au départ luxueux et propre, étaient désormais sales, déchirer tel des guenilles. Les collines devenaient presque blanches à cause du gel, et les mains de Rixa étaient presque bleues.
Il allait faire nuit, le brouillard commençait à se lever et la température chutait nettement, soudain une faible lueur se fit voir au loin, Rixa rassembla ces dernières forces et se dépêcha d’aller vers cette lumière.
Une femme vidait un sceau d’eaux usées devant la porte, des voix, des rires et des fracas se font entendre de l’intérieur. Rixa eu le temps de se faire voir par la femme d’articuler un « à l’aide » avant de s’évanouir.
- La pauvre enfant est frigorifiée. Disait une femme.
- Je vous aide à la porter. Disait un homme. Emmenons-la chez notre Jarls, il nous dira quoi faire.
Quand elle ouvrit les yeux à nouveau, elle était dans une chambre richement décorer, une robe de satin et soie bleu était plier à ses pieds. Un verre de lait et une lettre étaient sur la table de nuit :
« Habillez-vous, buvez et descendez par l’escalier à gauche. »
Rixa était encore toute endormi et faible, il n'y avait qu'elle dans la chambre, les rideaux étaient tirés de sorte à ce que la lumière ne puisse la déranger.
Une fois habillé, Rixa se rendit en bas avec la lettre, comme indiqué sur celle-ci. Une grande salle ornée de poutre de bois, de tapisserie et de coffres d'or et d'argent y étaient, une table en son centre et trois hommes y étaient assis pour manger. Le plus vieux riait si fort comme les murs bourdonnaient avec les échos et les deux autres semblaient bien sage et bien plus jeunes. Rixa les reconnu s’étaient les hommes à son mariage avec Hakon Unge, ces hommes qui lui semblaient si familier à l'époque.
- Ha ! Te voilà petit oiseau, j’ai bien cru que tu ne te réveillerais jamais. Je finissais par croire que nous devions te sortir du nid de la manière forte. La robe de ma femme te va bien. Tiens prends une chaise et assis toi, tu dois avoir faim après ton sommeil de trois jours. Je te présente, Henri mon plus grand et Bernard mon dernier, Jean est dans sa résidence pour l’hiver avec sa femme et ses enfants.
- Père, elle vient juste de se réveiller, rétorqua Henri. Je te présente Nicolas 1er, mon père.
Rixa s’asseyait à peine, qu’on lui présenta une assiette avec de la viande, des patates, des haricots et des carottes. Les trois hommes étaient grands et blond, les fils avaient l'air gentil. Prenant le temps de la réflexion, ils étaient même pas nés durant la bataille qui décima son village.
En regardant bien, Bernard lui rappelait son jeune frère Olaf, une rapide tristesse pris Rixa au cœur.
Le calme fût de courte durée. Nicolas qui avait décimé son village, l’avait recueilli et la gardait en vie, il souhaitait la marié à Henri, âgé de 17 ans. Par chance Henri avait de la sympathie pour elle et il convaincu son père de laisser Rixa choisir la date du mariage. Un soir, à l'approche de Litha (la fête du printemps), Rixa se promenait, les pensées embrumées d'idées, de souvenirs et d'interrogations.
- Ce n'est pas la première fois que tu te balades ici, seule... Des hommes pourraient te déshonorée.
- Qui est là ? Demandais alors la jeune femme, tout en regardant de tous les côtés.
Un bruit sourd retenti, comme quelqu'un qui tombait d'assez haut. Dans la pénombre, une silhouette se dessinait, c'était Henri.
- Oh, ce n'est que vous.
- Tu attendais quelqu'un d'autre que ton fiancé ? Demandait alors Henri en se postant les bras sur les hanches devant elle.
Rixa le contourna et répondit :
- Point du tout mon jeune ami, je suis justement soulager que ce ne soit que vous.
Henri l'attrapa à la taille. Tout en serrant son corps au sien il lui demanda :
- Rixa, donnes moi une chance de te rendre heureuse. Cesses de me repousser. Je me conduis bien et noblement pourtant, je me bats comme un lion, et je suis toujours vierge pour toi. Mon père commence à en avoir marre d'attendre.
Rixa le regardait intensément et murmura :
- Marions nous lors de la deuxième lune.
Le mariage eu bien lieux, Rixa ne bronchait plus, elle appréciait Henri, mais il n’était pas comparable à Hakon Unge. Le mariage fût consommer, deux fois, et une fille naquis de cette union. Rixa se comportait comme une bonne épouse jusqu’à avoir un pouvoir suffisant pour parler lors de conseil auprès du Jarls et de ces partisans. Elle gagnait la confiance du Jarls et de ces fils, car en plus d'être une femme fertile, splendide et douée de plusieurs dons, Rixa était une guerrière hors pair.
Mais très vite cela ne lui suffisait plus à satisfaire Rixa, celle-ci avait un plan de vengeance mal sain et sournois. Henri se rendit compte que Rixa n’avait aucune envie de l’aimer ou de réussir leur mariage, il essaya d’en parler plusieurs fois, mais celle-ci feinta l’ignorance, et préférait joueur avec leur fille ou bien l'ignorer tout simplement.
Henri ne supportait plus le comportement de Rixa, il remarqua que celle-ci devenait de plus en plus sombre, il décida donc de partir avec leur fille et de l'élever dans le château de son enfance.
Une nouvelle déception et tragédie pour le cœur de maman qu'elle avait. Henri avait fui sans rien en dire à son père ou à son jeune frère Bernard. Rixa passait donc facilement pour une victime abandonner. Nicolas, le jarls, se mit donc pour mission de soutenir sa belle-fille, et de la consoler.
C'est à cause de ces gestes d'attention répéter et de la mort de la femme du jarls, que Rixa eu l'idée de partager la couche de Nicolas. Pendant une année entière, Rixa couchait avec Nicolas. Elle satisfaisait tous les désirs de ce dernier.
Un soir, Rixa nue sur le lit, dit à Nicolas :
- Mon amour, tu sais, Henri et moi c’est fini depuis longtemps, c’est comme si je n’avais plus de mari depuis presque 2 ans. Je me sens si vulnérable.
- Ma belle, je te protège, de quoi as-tu peur ? Demanda-t-il en se rhabillant.
- Tu ne comprends pas, je suis vue comme une vulgaire fille de joie, comme ta putain. Nicolas... Est-ce que tu m'aimes ?
- Qu’attends-tu de moi ?
- Je veux devenir ta femme. Henri ne reviendra surement jamais, et un jarls sans femme, c’est un jarls vu comme non désirable et impuissant.
Rixa connaissait les peurs de Nicolas, la faiblesse était intolérable pour lui. Et il ne lui fallut pas longtemps pour se marier à Nicolas.
Bernard, qui voyait toutes les manipulations de Rixa, décida d'aller en parler à Henri. Le voyage lui prend plusieurs jours à cheval. Il arriva dans l'après-midi. Henri l'accueillait bras ouvert, Rixa-Unge âgée de trois ans à ce moment-là courrait derrière son père.
- Bernard ! Mon frère ! As-tu fait bonne route ? Je suis si heureux de t'accueillir.
- Henri, je suis heureux aussi, mais je dois te parler, c'est au sujet de ta femme.
- Ne me dis pas qu'il lui a arrivé malheur. S'étrangla Henri.
Les deux hommes allèrent s'assoir dans le salon du château.
- Henri, Rikissa est la fille du jarls que père à tuer dans l'attaque de Lübeck, la veuve d'Hakon Unge. Rikissa n'a jamais voulu faire partie de notre famille, elle nous déteste. Actuellement, Rikissa et père vont se marier.
Henri titubait dans la pièce tant cette révélation le choc. Les deux frères comprirent bien trop tard que Rixa comptais détruire leur famille, tout comme ils avaient détruit la sienne.
Lors de leurs première nuit d’époux, Rixa se mit nue, et pendant que son tout nouveau mari s’apprêtait à combler ces désirs tout en l'embrassant amoureusement, Rixa lui transperça le cœur avec un poignard préalablement empoissonné. Il mourra sur le coup. Rixa se mutila à plusieurs endroits pour simuler une attaque. Personne ne put la contredire.
Rixa fut nommé Jarls suite à l'assassinat de Nicolas, elle était la femme veuve. Sa vengeance accomplie sur le jarls, elle rappela sa fille Rixa-Unge à elle, Henri accepta à condition qu'elle vienne elle-même la récupérer. Rixa accepta sans aucunes hésitations, pris son cheval et parcourra les milliers de kilomètres la séparant de son enfant.
Bernard, Henri et des hommes attendaient Rixa à l'entrée du château.
- Rikissa, comment peux-tu croire que je vais te donner ma fille après ce que tu as fait à notre père.
Cette dernière descendit de cheval. Et parla sur le même ton :
- Henri, je suis sincèrement désolée de ne pas vous avoir aimé. Je suis sincèrement désolée aussi de vous avoir déçue et de vous avoir pris votre père. Je ne vous demande pas de comprendre, sachez que je me suis venger, je veux récupérer mon enfant et vous permettre de vous remarier et de trouver une femme qui vous aimera. Je suis jarls, j'ai le droit de divorcer.
Rixa s'avançait tout en parlant.
- Henri, je ne vous demande pas de me croire. Mais voyez par vous-même, je suis venue ici sans escorte sachant pertinemment que c'était un piège.
Rixa arriva juste en face d'Henri.
- Rixa, je t'aime si fort, mais je te hais tout autant. Je ne veux plus jamais te voir. Prends notre enfant, si c'est vraiment le prix pour être sans tourments venant de ta part.
Henri tourna les talons, fit signe à tous de rentrer, et alla chercher une enfant. Rixa-Unge, avait cinq ans à peine. Henri embrassa pour la dernière fois sa fille et lui dit :
- Prends son courage, sa beauté et sa force, mais je t'en supplie mon enfant, ne prends pas le même chemin que ta maman.
Henri ne put s'empêché de voler un dernier baiser à Rixa avant que celle-ci disparaisse avec leur enfant.
Elle s’était enfin libérer de ces chaînes, elle n’était plus et ne sera jamais plus l’esclave de qui que ce soit pour quoique ce soit. Elle ne se remaria plus jamais, et mourut à la commande de toute une ville. Elle transmit son rôle et sa place à sa fille Rixa-Unge qui régna des décennies.
Sa légende fit le tour des pays du Nord, elle est reconnu comme une femme forte, de caractère et invincible. Il est dit que si vous vous retrouvez face à une épreuve difficile et que vous invoquez son nom, le soir venu elle apparaîtra dans vos rêves pour vous montrer la voie.
Fin
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