Chapitre 19

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La nuit était à nouveau tombée sur le castel Iontach. Les sentinelles avaient repris leurs rondes habituelles. Mais cette fois-ci, tous les hommes en état de se battre étaient sur le pied de guerre : Hugon avait annoncé que les orques attaqueraient cette nuit : ils devaient être prêts.

Un cri strident se fit entendre depuis la forêt.

Hugon risqua un regard depuis les meurtrières d’une tour de guet, mais la seule chose qu’il pouvait apercevoir était la cîme des arbres.

— Encore les pictes, mais qu’essaient-ils de nous dire ?

— Que les orques approchent des remparts… si les gardes penchaient la tête vers le sol, ils les verraient sans doute, mais vos officiers leur ont recommandé de ne pas prendre ce risque. Pourquoi risquer de prendre un carreau d’arbalète pour voir ce qu’on sait déjà ?… Ah, il faut que je lui réponde, elle prend des risques.

— Elle ? S’interrogea Hugon.

Pour toute réponse, Fizran porta un cor de chasse à ses lèvres et envoya un signal.

Un nouveau cri aigü ‒ qui ressemblait curieusement à un rire ‒ se fit entendre.

— Oui, « elle », reprit l’assassin. Elle nous observe et elle surveille les orques du haut du troisième hêtre à droite de la route… Elle se sert de pouvoirs magiques pour ne pas être vue du sol et sauter d’un arbre à l’autre lorsque c’est nécessaire, mais elle prends des risques… beaucoup trop de risques à mon goût.

— Nous ne sommes pas comptables de la vie des pictes, fit Hugon.

— Bien sûr que si, s’ils sont nos alliés… et celle-là est bien plus précieuse que vous ne le pensez. Lorsque les orques attaqueront, les hommes devront tenir les remparts et utiliser avec parcimonie les flasques que votre alchimiste a préparé. Ensuite, lorsque les pictes lanceront l’attaque à l’arrière des orques et qu’ils se replieront, nous devrons charger pendant qu’ils se replient. L’infanterie nous suivra ensuite si la situation le permet.

— Mon maître d’armes s’est porté volontaire pour me remplacer et j’ai bien l’impression que c’est Eadrom qui lui a soufflé l’idée. Et ça ne me plaît pas du tout. C’est un cousin, certes… mais un cousin susceptible d’hériter du domaine s’il m’arrivait quelque chose.

— Ne lui prêtez pas de mauvaises intentions, s’il en avait, il vous encouragerait à prendre des risques inconsidérés. Au contraire, il pêche par excès de prudence. Quoi qu’il en soit, la décision n’appartient qu’à vous.

— Je suis ravi de vous l’entendre dire. Et dans ce cas, je participerai à la charge. Je suis un bien meilleur cavalier que mon maître d’armes et lui-même commandera l’infanterie aussi bien que moi.

— Voilà une excellente décision. J’essaierai de tranquiliser Eadrom lorsque nous attaquerons.

— En parlant d’Eadrom, ne devait-il pas être avec nous ? Où est-il passé ?

— Il est avec l’alchimiste… rassurez-vous, il ne tardera guère.

* * *

Burkish conduisait ses guerriers jusqu’aux abords du château. C’était un orque d’une quarantaine d’années – autrement dit, un vieux guerrier – qui n’avait jamais tenté, jusqu’à ce jour, de devenir chef de bande. Il s’était contenté d’un poste secondaire, de troisième puis second lieutenant dans la troupe des monteurs de sangliers de Buthrok. Cependant, la mort tragique de sa monture l’avait privé de son statut et, lorsque le shaman Grigroth avait demandé des volontaires pour une mission spéciale, il avait été le premier à se proposer. Son statut de vétéran avait fait de lui le chef de l’expédition et, si elle était couronnée de succès, ferait enfin de lui un Hurxar, avec comme noyau de son équipe les guerriers qui l’accompagnaient puisque la plupart n’appartenaient à aucune « bande » de la horde.

Les gardes humains poursuivaient leurs rondes, surveillant la forêt sans même regarder ce qui se passait juste sous leurs pieds… les imbéciles ! Il serait facile de surprendre la garnison dans son sommeil et de massacrer les gardes en dernier lieu.

Arrivés devant la poterne, il constata sans grande surprise qu’elle était fermée… fermée mais non murée, il ne restait donc plus qu’à l’ouvrir sans être entendu des gardes.

— Tout le monde contre le mur, murmura-t-il à ses orques. Toi ! Envoie le signal. Et toi, donne moi le pied de biche.

Un des orques brandit une lanterne à capuche en direction de la forêt. Aussitôt, des tambours de guerre se firent entendre dans le lointain (bien plus loin que la position réelle de la horde) et des lumières apparurent… De quoi occuper les yeux et les oreilles des gardes.

À l’aide du pied de biche, Burkish entreprit de forcer la porte. Quelques craquements de bois plus tard, le passage était enfin dégagé.

« La réputation du chêne breton est très exagérée », ricana-t-il, ce qui suscita quelques gloussements dans la troupe.

Mais une voix venue d’en haut les surprit :

— Tu as entendu ?

Les orques se figèrent.

— Oui, encore les tambours de guerre !

— On devrait donner l’alerte, non ?

— Ils sont trop loin pour être en mesure d’attaquer… c’est juste une diversion.

Burkish sourit. Ces stupides humains ne croyaient pas si bien dire… il attendit encore que les gardes reprennent leur ronde et s’engouffra dans le passage en faisant signe à ses guerriers de le suivre. Plusieurs orques lui emboitèrent le pas…

— Alors, Bulshik, tu te ramène ?

— Heu… il y a une drôle d’odeur dans ce souterrain.

— Fais pas ton elfe, ramène ton cul !

— Vos gueules ! Ordonna Burkish.

— C’est Bulshik qui ne veut pas…

Au regard que son chef lui lança, l’orque jugea plus prudent de se taire.

— Qu’est ce qui se passe, Bulshik, demanda Burkish.

— Ce couloir pue la magie, Hurxar… C’est peut-être un piège.

— Et toi tu pues la trouille… mais je ne vais pas te tirer à l’intérieur par la peau des fesses, tu peux rester là… Tu n’auras qu’à faire le guet.

Burkish accompagna cette suggestion par un grognement de mépris. Il venait d’être qualifié d’Hurxar… frapper le premier guerrier à l’appeler par son futur titre serait de mauvais augure, même si ce crétin le méritait bien.

— Oui chef ! Je ferai le guet, répondit Bulkish trop heureux de s’en tirer à si bon compte.

Les neufs guerriers restant reprirent leur progression. Burkish ne pouvait pas s’empêcher de penser que Bulshik avait peut-être raison… une curieuse odeur flottait dans l’air… comme si de la pierraille urticante avait été réduite en poudre et répandue dans le souterrain. Il remarqua sur le sol une curieuse poudre grise qui ne lui inspirait pas confiance.

Il pressa le pas et bientôt, il aperçut la lueur d’une torche. Un humain arrivait dans le couloir en sens inverse.

— On continue, murmura-t-il, et dès qu’il demande le qui vive, on le tue !

Il s’attendait à voir l’homme s’arrêter ou s’enfuir et se préparait à une poursuite dont l’issue serait déterminante dans la réussite de sa mission, mais l’homme resta silencieux et avança jusqu’à ce que les orques puissent distiguer sa tenue et ses traits : c’était une chevalier à la carrure imposante, au tabard orné d’un dragon et d’un castel à trois tours.

— Salut à toi, grogna ironiquement Burkish avec un sourire carnassier.

— Adieu à toi, répondit le chevalier du tac au tac.

Et il jeta sa torche aux pieds des orques.

Aussitôt, une vive lumière illumina le couloir, les braves de Burkish s’enflammèrent en poussant des cris de rage et de terreur et le chevalier tira son épée.

Plus avancé que les autres, Burkish échappa aux flammes et se rua à l’attaque. Ses premiers coups furent bloqués par le large bouclier du chevalier.

Le chef orque savait qu’il ne remporterait pas ce combat. La seule chose qui lui restait à faire était de mourir en brave… avec une dernière pensée pour ce lâche de Bulshik qui allait survivre.

* * *

Comme la nuit précédente, la sorcière picte surveillait les orques depuis la canopée. La seule chose qui avait changé, c’était maintenant le nombre de guerriers et leur proximité avec le château. Elle avait même aperçu un groupe d’orques s’aventurer jusqu’aux pieds des remparts et poussé aussitôt un cri d’avertissement, au risque de se faire repérer… un cor de chasse lui avait répondu : « message transmis ». Mais en avaient-ils seulement mesuré la gravité ?

Tout comme les orques, elle surveillait maintenant la poterne, avec la certitude que la clé de la victoire se jouait à présent derrière ces murs sans qu’elle puisse y jouer le moindre rôle.

Tout à coup, un éclair orangé illumina l’ouverture. Les orques avaient-ils réussi leur coup ? Elle aperçut l’un d’entre eux qui revenait en courant vers la troupe en beuglant des avertissements… quelle que soit la teneur de son message, ça devait être important et cette fois, elle pouvait agir.

Elle encocha une flèche magique dans son arc en os et visa soigneusement l’éclaireur. La flèche partit en sifflant, dessinant sur son passage une traînée verdâtre, et atteignit sa cible de plein fouet.

Bulshik s’écroula, tué sur le coup.

— Pikth ! Là haut, s’écria Grigroth en désignant sa cachette.

Cette fois, elle était repérée.

Employant à nouveau ses capacités magiques, elle bondit d’arbres en arbres pour se mettre hors de portée. Quelques carreaux d’arbalète sifflèrent à ses oreilles, mais les orques n’avaient guère le temps d’ajuster leur cible. La jeune sorcière allait forcément leur échapper…

— NAGBOAR ! Hurla Ushnag.

Aussitôt, l’hurxar Buthrok bondit sur sa selle, trois orques de sa bande en firent autant.

— Je vous ramènerai sa tête, Xarkhan.

Et les sangliers se lancèrent à la poursuite de la sorcière.

* * *

Eadrom grimpa l’escalier de la tour de guet. Il y retrouva Hugon et Fizran.

— C’est fait ! Annonça-t-il. Nous avons grillé une dizaine d’orques, probablement des guerriers d’élite… puis nous avons refermé les grilles, il y a peu de chances que les orques tentent à nouveau ce passage.

— Bien joué Messire Eadrom, complimenta Hugon. L’écart numérique se réduit.

— Oui, bien joué, ajouta Fizran. Veillez m’excuser, il faut que je fasse une sortie.

— Maintenant ? Demanda Hugon.

— La sorcière picte, répliqua sèchement Fizran. Elle s’est exposée pour nous avertir et maintenant elle est en danger. Je dois la sauver.

— Mais vous ne pouvez pas attaquer seul une centaine d’orques, fit Eadrom.

— Vous resterez ici, ordonna Hugon. Nous aurons besoin de vous quand nous ferons une sortie !

Ce ton autoritaire mit Fizran hors de lui. Ils saisit Hugon à la gorge et le plaqua contre le mur.

— Vous n’avez rien à m’interdire, petit seigneur ! Beugla-t-il.

Malgré son jeune âge, Hugon était un guerrier respectable, mais la férocité de l’attaque le prit totalement au dépourvu.

— Lâchez-le, Fizran, ordonna Eadrom.

Le ton du chevalier avait pris une dureté inhabituelle, et son épée était à moitié sortie.

— Vous ne comprenez rien, grogna Fizran sans lâcher sa proie. Cette fille a de la valeur… elle a autant de valeur pour moi qu’Hugon en a pour vous.

— Non, je ne comprends rien, répondit Eadrom d’un ton posé mais ferme. Mais il y a une chose dont je suis sûr, c’est que là ou elle est, aucun d’entre nous ne peut l’aider, vous devriez…

— Je devrais quoi ?

— Fizran… votre visage.

L’assassin se passa la main sur le menton. Il senti sur sa peau une barbe de trois jours qui n’y était pas quelques minutes auparavant.

— Vous avez raison, reprit-il. Je devrais… Je devrais reprendre mes remèdes…

Il relâcha un Hugon médusé et quitta la tour.

Ce dernier eut besoin de quelques instants pour reprendre contenance.

— Où va-t-il ? Demanda-t-il.

— Il vient de nous le dire. Il va prendre ses remèdes… Rassurez-vous, il n’a pas l’intention de nous laisser tomber. Il sera là quand notre « cavalerie » aura besoin de lui.

— Gardel nous a prévenu qu’il était capable d’avoir des colères incontrôlables… sur le moment même, personne n’a voulu le croire. Il y en a même qui riaient. Est-ce vraiment un assassin ?

— C’est pour cette raison qu’il prend des remèdes, précisa Eadrom. Mais soyez tranquille, il devrait être plus calme dans les prochains jours.

En prononçant ces derniers mots, il jeta un œil par une meurtrière pour s’assurer que la lune descendante était toujours à sa place.

— Il a dit que j’étais précieux pour vous, reprit Hugon. Mais pourquoi le serais-je ?

— Nous sommes cousins, n’est-ce pas une raison suffisante ?

— C’est ce que j’ai cru la première fois que je vous ai vu, mais je me suis trompé… Vous n’êtes pas mon cousin. Je sais qui vous êtes.

— Vous savez ? s’exclama Eadrom stupéfait.

— C’est évident… Votre blason m’a induit en erreur, mais sire Guillaume n’est pas né noble, il a été fait chevalier, puis baron, et le blason du castel aux trois tour lui a été attribué. Vous êtes donc son fils naturel… autrement dit, mon demi-frère. Et ça explique votre manie de vous mêler de la vie privée de ma mère.

— Vous êtes remarquable, Messire Hugon, votre esprit est toujours en éveil.

— Vous êtes remarquable vous aussi, Messire Eadrom. Je connais bien des chevaliers qui frapperaient leur demi-frère dans le dos pour gagner un héritage. Mais au contraire, vous n’avez pas hésité à vous interposer pour me protéger.

Au même moment, un hurlement guttural se fit entendre, les orques passaient à l’attaque.

— Nous reprendrons cette conversation plus tard, annonça Eadrom. À la vie, à la mort !

— À la vie, à la mort, mon frère !

* * *

La sorcière picte bondissait d’un arbre à l’autre à une vitesse stupéfiante.

La plupart des humains, et même les pisteurs orques parmi les meilleurs, auraient rapidement perdu sa trace, et même les meilleurs pisteurs orques auraient eu du mal à la suivre. Mais guidé par un instinct hors du commun, Buthrok retrouvait toujours sa trace avec l’acharnement d’un furêt en rut.

— Hayar ! Hurla-t-il à l’attention des guerriers qui le suivaient. Nous la tenons : elle se dirige vers la zone ou les arbres sont trop espacés pour qu’elle puisse encore s’envoler.

En effet, la sorcière était arrivée au bout de sa course. Elle avait le choix entre descendre de l’arbre qu’elle venait d’atteindre et de poursuivre à pieds, avec la certitude d’être rattrapée, et revenir en arrière ou la tribu orque l’attendait certainement.

Mais il lui restait quelques sortilèges en réserve… L’enchevêtrement végétal était le meilleur choix pour pour retarder ses poursuivants, le temps que les guerriers pictes viennent à son aide.

D’énormes buissons de ronces surgirent brutalement sur la route des sangliers lancés à pleine vitesse. La monture de Buthrok perdit l’équilibre et son cavalier fit une chute retentissante en poussant un cri guttural.

Ses trois compagnons subirent une mésaventure similaire.

Alors que les orques s’escrimaient pour dégager leurs sangliers en tranchant dans les ronces, la sorcière poussa un nouveau cri… Pas de doute, elle appelait les siens. Buthrok était assez avisé pour comprendre que, de prédateur, il pourrait bientôt devenir une proie et être contraint de fuir avec une monture blessée… ou pire encore : en abandonnant sa monture.

Il n’en était pas question !

Il prit sa hache et se précipita sur l’arbre qu’il frappa avec l’énergie du désespoir. L’arbre pencha dangereusement au second coup et s’écroula au quatrième. Il était temps, un premier guerrier picte était déjà en vue. Il courrait sus aux orques en brandissant une épée batarde.

— Tuez le pikth ! hurla-t-il à ses guerriers, je me charge de la sorcière.

Les trois orques se précipitèrent sur le picte pendant que Buthrok s’attaquait à la sorcière. Elle se protégeait à l’aide d’un bouclier magique, ce qui convainquit le monteur de sanglier qu’elle ne devait pas être une combattante très douée… peut-être pourrait-il la capturer vivante. Le Xarkhan apprécierait ce cadeau.

La sorcière maniait habilement son bouclier, mais les coups du guerrier orque finirent par le dissiper. C’est alors que Buthrok lâcha son arme et bondit sur sa proie… « comme un furêt en rut » pensa la sorcière. Les deux adversaires roulèrent au sol sous les yeux effarés du guerrier picte qui devait affronter trois orques avant de pouvoir intervenir dans ce combat.

C’était visiblement un chef de guerre, il portait sur son torse nu les tatouages habituellement résevés aux héros et ne craignait pas de combattre sans armure. Il n’avait d’ailleurs pour tout vêtement qu’un pantalon en peau de daim retenu à la taille par une large ceinture verte.

Même à trois contre un, les orques savaient que ce combat serait difficile, mais la situation de la sorcière aggravait les choses, car le picte poussa un hurlement bestial et se rua sur ses adversaires qui s’attendaient visiblement à une posture défensive. Le première orque eut la tête à moitié arrachée avant d’avoir compris ce qui lui arrivait, le second perdit à la fois son bouclier et son bras dans une dérisoire tentative de blocage. L’épée du picte s’enfonça dans le ventre du troisième alors qu’il levait sa lame sans avoir le temps de l’abattre.

Buthrok avait presque maîtrisé sa victime… le picte le chargea sans se donner la peine de récupérer son arme dans le corps de sa dernière victime. Il souleva ses deux cent trente livres de muscle, de fer et de graisse et les projeta au sol, ses points s’enfoncèrent dans le casque à nasal et lorsque les doigts du pictes furent trop engourdi d’avoir sorti les yeux de l’orque de leurs orbites, il souleva le tronc de l’arbre abattu par Buthrok et l’écrasa sur son visage, frappant encore sans relâche.

La sorcière contemplait la scène avec horreur et fascination.

Buthrok était mort depuis bien longtemps lorsqu’elle se décida à intervenir :

— Père… c’est terminé.

— Personne ne touche aux enfant de Har-kull ! murmura-t-il dans un souffle… personne ! À présent, nous allons rassembler nos braves et exterminer ces souillures à peau verte.

— Ce n’est pas encore le moment père… il faut attendre que les orques attaquent le château pour les prendre en tenailles.

Har-Kull avait beau être un formidable guerrier, et un roi respecté de ses sujets, la stratégie n’était pas son point fort.

— attendre ? Combien de temps attendre ? Quand est-ce le bon moment ?

C’est alors que les trompes de guerre se mirent à sonner et que, du côté du camp orque, de longues clameurs bestiales se firent entendre.

— C’est maintenant ! Répondit la sorcière.

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