2# - Une maison deux voitures
Une maison deux voitures
Des poubelles un portail
Je voudrais les voir.
Quels que soient tes regards
Tes postures détournées
Je ne briserai pas ton foyer.
Ton tout est plein d’ici
Elles, toi, tes amis
Il y a no place pour moi dans ta vie.
900 bornes 40 jours
creux nécessaire
À ce non au devenir lumière
Un jet dur plombant mes yeux
froissant mes peaux, coulant mon univers.
Pommettes abîmées pour chaque leurre enfoncé
De mon escape game je ne sortirai
Que pour un vieux m’allier
patient, lecteur de mon étrangeté.
Pas toi, capitaine de ballerines
Jeune et beau, aux rugissants juste lancés.
Et quand je te croiserai, parce qu’encore, je te croiserai
Je te dirai combien il fait bon être près de toi.
Que ta lumière est délicate et ton ombre douce
Ta générosité si légère à porter
Et si tu m’interroges sur ma fuite
Fuite contesterai, juste distance expliquerai
Exact rayon pour t’observer exact retrait pour m’épargner
Et comme tu ne comprendrais rien
Craindre d’en vouloir davantage te confierais
Mourir d’en manquer.
Et si tu insistes, grogne de ma non clarté
Je gueulerais, te traiterais de minot
Te souhaiterais de comprendre mieux les enfants et tes collègues en chaussettes côtelées parce que concernant les femmes vraiment t’es qu’une bille, tu comprends que dalle aux femmes
Je crierai.
Te dirai que je t’aime
Sera-ce plus clair là ?
Et je m’en irais, crevant que tu ne me rattrapes.
Alors je roule, cherche ta voiture, ta maison.
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