Epilogue
Le moi du passé n'a rien d'extraordinaire.
Envieux, narcissique, amoureux toutes les semaines, malchanceux, se retrouvant toujours dans les pires situations, social, sensible à un très haut point, amoureux des animaux, fou du ménage : voici ce qui me résume le plus.
Je dirais même que j'avais de l'ambition. Devenir Président de la République, devenir écrivain, faire des road trips avec mes amis, gagner de l'argent, avoir une petite amie : j'ai l'espoir de tout réaliser un jour.
La moitié est déjà réalisée, mais je me garde bien le secret. Chut, il y aurait des fuites sinon.
Ce que je veux dire dans "Maturité enfantine", c'est que la version enfantine de nous peut parfois être la meilleure version de nous, même si l'on ne l'aime pas beaucoup. Regardez Gabe : colocataire d'un alcoolique drogué, écrivain presque culte, à moitié riche, qui vit dans une province paumée.
On le plaindrait presque, alors qu'enfant, il vivait un malheur, selon lui. Du moins, c'est ce que j'aime faire ressentir à certains de mes personnages.
Si des gens veulent en savoir plus, me lire plus, ils n'ont qu'à demander. Je me fous bien de l'avis des gens, tout ce qui compte, c'est ce qu'il veut dire réellement.
Et ceux qui veulent que Gabe vive...seront éternellement mes amis.
Cordialement,
Gauthier FACCIOTTI, votre ange gardien fatal.
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