Sur une colline, de l’eau douce bleutée,
Dansait au gré du vent, dans la nature calme.
Du haut de son abri, le grand soleil doré,
Admirait la montagne avec toute son âme.

Un soldat fraîchement enrôlé dans les rangs,
Dormait là, baigné dans la rosée du matin.
L’herbe tel un tapis, au parfum odorant,
Lui offrait comme un lit, pour s’assoupir enfin.

Son visage semblait apaisé par un rêve,
Les membres étendus, espérant une trêve,
Il frissonnait. Tout seul dans ce bain de verdure.

Les fortes odeurs de fleurs qui en émanaient
Ne le tiraient pas du sommeil qui l’attendait,
Serein. Du sang carmin tache sa couverture.