Ce soir, c'est moi qui parle
Ce poème me tient énormement à coeur parce qu'il vise la personne qui m'a fait vraiment souffrir. Je l'ai écrit avec mes tripes et mes larmes. Parce que je déteste qu'on se foute des gens, qu'on les juge pour des choses qu'on ne peut pas comprendre et qu'on n'essaye même pas d'écouter leur souhait tel que le besoin d'espace et de respect. Parce que je déteste qu'on me dise que je suis égoïste, que j'ai pas le mental pour quelque chose d'important de ma vie et que ce quelque chose est un échec (alors qu'au contraire, ça m'a tellement apporté).
Cette personne ne lira sûrement jamais ce poème mais je sais que d'autres personnes, inconnues ou pas, le liront et apprendront quelque chose de ce poème. J'espère que vous ne ferez jamais l'erreur qu'a fait cette personne qui comptait pour moi.
Bonn lecture :)
Les yeux ouverts sur un monde criard,
Je me sens seule et perdue dans un épais brouillard
L'impression d'être vidée de mon âme, paralysée sur place,
Me prend par les tripes, stop j'ai besoin d'espace.
Je vous ai ouvert mon coeur,
Ouais, je vous ai ouvert mon coeur
Et vous avez joué avec, chacun votre tour.
Comment je peux survivre à ça, chaque jour?
Je pense à ces moments qui partent en fumée
Tout me semblait si beau, ouais, tout me semblait si vrai
Les larmes coulent, mes yeux font une overdose
Mais ce soir, je me dis que j'ai sûrement raté quelque chose.
Je sais que vous n'en aviez rien à faire
De mes problèmes, de mes appels, de ma colère,
Mais arrêtez tout, lisez les sous-titres
Parce que ce soir, je n'ai plus le sourire
Alors, stoppez votre jeu de Caliméro
Je pensais qu'on était des alter-égo
Mais je vous ai démasqué un à un, ouais
Faut qu'on parle, mon coeur déclare forfait
Je vous entends parler, je vous entends critiquer
Orgueil, aveugle, pas le mental pour...
Stop, c'est bon, je vois bien le portrait
Que vous me faites, il a un goût amer, salé
Mais, je ne peux plus vous laissez m'abaisser,
Me faire ramasser poussière, erreurs du passé
Car, j'ai juste appris à vivre, ouais
J'ai juste escaladé ma colline, touché mon sommet
Echecs, échecs, ouais apparemment j'en ai eu beaucoup trop
Et c'était pas facile d'accepter que vous m'aviez fait la peau
Et lorsque j'ai compris que vous étiez l'un d'entre eux,
Il était trop tard pour faire machine arrière, y'avait déjà l'feu
J'aurais aimé voyager à travers le temps, l'espace
Pour voir où tout ça nous mènerait, faire une escale
Car, désolée, ce soir je n'ai plus le courage de faire
Semblant, de croire que tout va bien, j'préfère partir en enfer
J'ai compris que sourire n'était plus dans mes veines
Oulala, ma tête est prête à éclater et mon coeur est en panne
J'ai réalisé que respirer ne m'était plus innée
Ne me touchez pas, votre loveless ne peut plus me réanimer
Suis-je la seule à ne pas avoir fait semblant
Lorsqu'on dansait, bouteille à la main, sous la pluie, sous le vent?
C'était la dernière fois qu'on se disait à la vie, à la mort, ouais
Dernière fois que vous jouez avec mon coeur brisé,
Parce que c'est ma came de jouer aux contrefaçons,
De m'demander pourquoi, pourquoi toutes ces illusions
Je me cache plus derrière ce sourire, à quoi bon,
Mon énergie s'est évaporée, j'ai perdu la raison
Alors, ce soir, je suis sans défence, mise à nue
Devant vos yeux fourbes qui me sont maintenant bien connus
Je fais le compte de mes cicatrices, de la douleur qui me ronge
Et avec le sourire, j'vous dis "Allez vous faire foutre avec vos beaux mensonges".
KL.Phoenix
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