Cet endroit où vivent nos souvenirs,
Où nos rires ont laissé des traces,
Mon jardin secret, où je viens pleurer ton absence,
Et même si mes passages s'y font plus rares,
Il reste bien ancrée, derrière un chemin fragile
Les allées, autrefois joyeuses,
Sont désormais tapissées de feuilles mortes et de nostalgie amère,
Et ce jardin, autrefois fleuri de nos rires, est désormais un lieu de recueillement où les mauvaises herbes ont envahi les allées.
Il ne disparaît jamais, fidèle à son poste
Surgissant sans prévenir, encore solide
Orné de ronces et de fleurs fanées,
Où mes pleurs ont arrosé la terre,
Une ombre qui s'étend sur mon présent,
Un passé tenace qui m'empêche d'avancer.
Et au bout, les souvenirs flottent, comme des papillons de nuit,
Témoins d'une époque érodée, usés par le temps qui les flétri,
Ils persistent, semblant ne jamais vouloir s'en aller,
Et je me demande encore et encore,
Vont-ils rester ici jusqu'à mon dernier souffle ?