LE NOIR
C’est le printemps, les vacances sont là…Pascale, Camile, Christine, Paul et Martin décidèrent d’aller passer quelques jours à la campagne, dans la vielle maison que leur avait laissée grand-mère. Il faisait beau, Christine appréciait le spectacle par la fenêtre de la voiture…il y avait des vaches, des moutons, de la verdure. Elle admirait ce paysage ensoleillé, soudain elle fut surprise par Paul qui annonçait :
- On est arrivé !
Déjà Pascale était en train de défaire les bagages, dans la chambre qu’elle partageait avec Christine. Celle là regardait le beau paysage que lui offrait cette nature enchantée qu’elle explorait à travers la fenêtre. Ses autres cousins occupaient les chambres voisines.
Camile les interpella :
- Dépêchez vous, Martin et Paul nous attendent.
- On va se promener, s’exclama Christine.
- Eh bien oui, hâtez-vous.
Arrivés à destination, les cousins descendirent la vallée en courant, ils ne pensaient qu’à s’amuser. Christine les suivi.
En vérité le spectacle de la rivière, de la verdure, des arbres était éblouissant, tout ce qu’il y a de magnifique pour charmer nos visiteurs. Eh bien oui ils s’amusaient à la folie !
Christine s’y plaisait beaucoup, assise sur une pierre, elle ne faisait que contempler la belle nature.
Soudain martin l’interpella :
- Christine, viens, ne rate pas le plaisir.
Christine essaya de descendre la plaine, vers la rivière. Tout d’un coup sa jambe glissa, elle est tombée !
C’était triste, le docteur avait affirmé que Christine avait perdue la vue, elle venait de se heurter à une pierre.
Ce drame choqua ses cousins, c’était terrible.
Christine reprit conscience :
- Qu’est ce qu’il y a, je ne vois rien, qu’est ce qu’il y a ?
- Ne t’en fais pas Christine, il y a eu une coupure de courant, l’électricien sera là demain, rendormez-vous, tiens bois cette pilule, tu te sentiras mieux.
Pascale la prit dans ses mains, elle se rendormie.
Le matin, déjà réveillé, elle reposa la même question. Pascale faisait la même chose pour la consoler.
- J’aimerai m’asseoir et sentir de l’air frais, demanda Christine. Paul la prit dans ses mains, l’installa sur une chaise prés de la fenêtre.
- Vous me cachez quelque chose ? s’inquiéta Christine.
Martin ne put plus se retenir, il s’éclata en sanglots :
- Christine tu ne peux plus voir, tu es aveugle.
Une larme tomba sur sa joue, elle comprit.
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