Chapitre 41

6 minutes de lecture

Avec Paul, il n'y avait jamais rien d'acquis et peut-être au fond, était-ce pour cela que j'étais aussi accro. Il m'envoyait des Snap de lui en train de se masturber, mais refusait systématiquement de m'envoyer un simple selfi de lui torse nu.

Nous étions devenus très intimes et pourtant il était devenu plus compliqué de communiquer simplement. Je sentais qu'il avait toujours du mal à me dire ce qu'il voulait vraiment.

Ce matin-là, avant de partir au bureau, j'avais proposé à Paul de passer à mon bureau pour me faire signer un dossier imaginaire. J'avais précisé qu'il pourrait caresser mon sein en toute discrétion et il avait eu l'air partant.

J'avais tout prévu. Il fallait que je déplace légèrement une de mes plantes pour masquer mon bureau à mon collègue. J'avais mis un pull noir, dont le col était très ample. Et le stylo nécessaire pour signer le document aurait-été, comme par hasard tout près de ma poitrine.

Mais à dix heures, Paul ne s'était toujours pas manifesté. Et son attitude lors du café du matin était étonnamment glaciale.

« Mais tu n'avais pas un document à me faire signer ? »

« Tout est signé », répondit-il simplement.

« Pas très courageux »

Mais pas de réponse.

Paul ayant prévu d'aller faire une course pendant la pause-déjeuner, je lui demandais si je pouvais l'accompagner.

« Non »

Juste après le repas, nous revenions par le couloir à notre bureau et je tentais une démarche plus affirmative.

— Bon Pierre, je ne te laisse pas le choix, ce midi je viens avec toi faire une course.

— Même pas en rêve, me répondit-il sèchement. Et de toute façon, je marcherais beaucoup trop vite pour toi, je suis pressé.

Je n'insistais donc pas et le laissais partir, faire ses achats, seul.

« C'était juste pour prendre dix minutes pour discuter et savoir les limites que je ne dois pas dépasser, pour éviter de recommencer à te saouler ☺. Je n'avais pas l'intention de te montrer ma petite culotte. », lui envoyais-je, histoire de lui faire comprendre mon intention.

« Dommage »

« Ce matin, tu ne voulais pas la voir »

« Ce matin ? »

« J'avais plein d'idées de gages, mais tu t'es défilé. Tu aurais vu mon sein et après, tu aurais pu demander plus. »

En attendant le retour de Paul, j'étais seul à l'endroit où nous nous réunissions tous les midis. J'envoyais un snap à Paul pour lui montrer mes bas.

« Rien en dessous ? », me demanda-t-il.

« Tu n'as pas bien regardé, il y a encore une culotte et des bas maintenus par des jarretelles. »

« Si, mais j'avais un doute »

« Mais j'avais espoir que tu me demandes de retirer ma culotte ☺ »

« Tu peux »

« Le but, c'est qu'il y ai une obligation lié à un gage. C'est ça qui est excitant »

« Mmh Mmh »

Paul était revenu à son bureau et nous étions seuls. Mais derrière le paravent, il y avait une collègue qui écoutait de la musique avec ses écouteurs.

« Alors tu veux les voir en vrai », lui demandai-je.

« Ouais ! Quand même »

Je glissais, quelques instants, le col de mon pull, sous mon sein, en le regardant droit dans les yeux.

« Moi au moins je suis courageuse », commentai-je.

— Tu me fatigues ! dit Paul en chuchotant.

« Si j'étais venu, avec toi, tu aurais pu me dire pourquoi je te fatigue »

« Trop loin pour que je les touche... »

« J'avais tout imaginé pour ce matin »

« Ah...
Approche »

Avec mon fauteuil à roulette, je m'approchais de lui en roulant, ce qui le fit sourire. Je plongeais mes yeux dans les siens, le temps semblait s'être arrêté. Paul s'approcha un peu plus de moi et essaya de glisser sa main par le large col de mon pull pour caresser ma poitrine.

— Pas très pratique, la guêpière, chuchota-t-il.

Cette tentative n'avait pas vraiment été concluante, mais le bureau étant un open-space, Paul abandonna.

Comme il était l'heure habituelle du café, nous nous sommes tous les deux dirigés vers notre coin café. Paul posa sa tasse pour que je lui serve un café. Alors que je commençais à le servir, Paul vint tout contre moi et glissa sa main, sans hésitation, sur ma poitrine et la caressa avec douceur et fermeté. Ma main tremblait comme une feuille et je dus reposer la cafetière, ne contrôlant plus mes mouvements. Paul, ensuite, passa derrière moi et glissa sa main sous ma jupe pour caresser mon sexe. Vu l'heure et le lieu, il y avait encore plus de risque d'être pris en flagrant délit. Il fallait donc reprendre au plus vite une activité normale. Les collègues petit à petit arrivèrent, mais mon esprit était encore avec Paul. Je revoyais le regard de Paul plongé dans le mien au moment où il caressait ma poitrine. J'étais comme hors du temps, en lévitation.

Les jours qui venaient de passer, avaient été les plus érotiques de toute ma vie et pourtant, Paul m'avait seulement caressé mes seins pendant seulement quelques secondes.

« Je tremblais comme une feuille, mais j'ai adoré ça.
Au fait, il y aura un prochain gage »

« Je ne sais pas ! À voir »

« C'est ton tour, donc... »

L'attitude froide de Paul, du matin, n'était pas complètement partie. Il restait encore sur ces réserves, même s'il avait été très entreprenant pendant la pause-déjeuner. Et moi, j'étais en feu vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'avais envie continuellement de sexe.

Alors à peine rentrée chez moi, j'envoyais un message.

« Au fait, ils sont plus excitants en vrai ou en snap ? »

« Mmh ça dépend !
Les deux se valent. Sur snap je peux les regarder plus sereinement »

« C'est vrai, mais si tout le monde avait quitté le bureau, tu pourrais avoir les deux et prendre le temps de les caresser. »

« Pour l'instant, c'est mort »

« Tout est une question de patience ☺
Mais ce n'est pas ton point fort »

J'avais très envie de recommencer notre échange de Snap coquin de la veille et je n'arrivais pas à contenir mes pulsions. Il fallait absolument que je donne envie à Paul de jouer avec moi.

« Paul, tu es un magicien, plus tu m'en donnes, plus je suis en manque. »

« Ahah ☺ »

« Je suis une petite fille impatiente et gourmande. J'ai très, très, très, très envie de toi »

Malheureusement, Paul n'avait pas envie de jouer. Ma frustration se transformait peu à peu en rage. Je ne lui en voulais pas vraiment, mais j'étais comme une lionne qui n'aurait pas mangé depuis un mois. J'avais besoin de ma dose.

« Tu me saoules, je vais devoir encore finir toute seule. »

« Vas y !!! »

« C'est mieux à deux, mais bon... »

« Tu vas me donner envie à force ! », répondit-il.

« Si seulement »

Je lui envoyais un premier snap et un « Tu en veux plus ? »

« Ouais !!! »

« Moi, je suis très excitée »

« Je vois ça »

« J'ai adoré que tu glisses ta main sous ma jupe.
Tu veux une autre vidéo ? »

« Je veux bien ! ☺ »

« Précise ton envie... »

« Ta chatte, tes doigts... »

« Tu me rends folle, je ne peux plus rien te refuser »

Je lui envoyais donc la vidéo demandée. J'aimais la sensation de mes doigts dans mon sexe, alors que je les filmais pour Paul.

« Ça, c'est vraiment une super vidéo, pour se caresser »

« Je la veux »

« Dommage, que je ne le fasse pas »

« Je l'ai dans ma mémoire et j'en fais ce que je veux.
Là, je la lèche »

« Tu peux, et même la mettre tout au fond de ta gorge »

« Oh oui et j'ai même le droit de caresser tes fesses, car je t'ai attaché au lit.
Et maintenant je viens me glisser dessus pour qu'elle pénètre ma chatte »

« Intéressant !! »

J'envoyais des messages à Paul et je me caressais, ce qui faisait durer le plaisir plus longtemps, que d'habitude. Et même si je m'étais déjà fait jouir, j'avais encore envie.

« J'ai joui deux fois déjà. Tu crois que je tente une troisième »

« Si tu veux »

« Tu m'épuises », lui avouai-je.

J'étais insatiable, j'avais envie de Paul, j'avais besoin de Paul. Je voulais juste qu'il comprenne qu'il n'y avait que lui pour me mettre dans un tel état d'excitation et de dépendance.

« Plus tu dis une fois oui, une fois non, plus je suis dépendante de toi. Je n'ai jamais fait ça pour un autre homme... Dis oui et oui sinon je ne réponds plus de rien... »

« Oui et oui »

« Mais comme tu es le diable, demain, tu diras non et non. »

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire toutendouceur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0