Chapitre 1
Ce fut lors d'une journee glaciale de décembre que m'a vie bascula, en ce temps la je traversait mon dixseptième hiver. La neige avait mis en marche son siege et teintait le monde d'un voile blanc qui privait notre belle nature de toute vie. Le soleil peinait à franchir le rideau de gaz que les nuages representait.
Les arbres privé de leurs feuille ceinturait notre demeure et dissuadait qui quonque de mettre le née dehors en affichant leurs portrait le plus menaçant. Ils participaient à entretenir cette période froide et sans vie qu'était l'hiver.
nous étions quatre a vivre dans un manoir hérité de mon grand père côté paternel, qui l'avait bâti de ses mains à la sueur de son front. De l'extérieur ce bâtiment qui m'avait abrité durant toute mon enfance semblait sinistre et effrayant. Placé à l'extrémité d'une falaise, il semblait dominé mon village en lanceant sur lui son ombre menacante.
Ce petit havre de paix qui m'avait vu naître etait un endroit paisible et comptait quelque centaine d'habitant. Ma mère y possédait une étale de fruits et légumes et se trouvait être également un membre actif de la communauté . Une fois à la maison, elle se transformait en formidable femme au foyer, capable de gérer toutes les situations avec le plus grand calme. C'était un modèle pour moi, elle s'appelait Jeanne, je trouvais ce nom un peu vieillot mais on s'y habitue.
Quant à mon père, c'était un homme très souriant qui subvenait aux moindres de nos besoin, mais il lui arrivait souvent de maintenir une distance entre lui et nous sans apporter la moindre explication . Sur son visage toujours souriant à mon égard j'y lisait souvent de l'inquiétude, il donnait souvent l'impression de nous cacher quelque chose. Il travaillait dans les affaires et partait souvent en déplacement, ne rentrant pas parfois pendant des semaines. Il n'était que très peu présent dans ma vie, et pourtant malgré ça, j'ai toujours conservé l'image d'un père aimant et disponible pour ses enfants.
En cette periode je vivait encore une existence calme, paisible sans une ombre au tableau. Je me souviens encore de ma jeunesse, ce temps ou je m'encombrait la conscience de futilité que je nommais problème.
Pendant ma première année de lycée, j'ai eu l'immense privilège de devenir le grand frère d'une petite Anna. J'étais vraiment heureux, moi qui avais toujours été tout seul, jusqu'à l'arrivée de Jack, mon ami le plus fidèle dont je vous parlerai très prochainement.
Un an après la naissance de ma soeur ma mère fut frappé par une maladie qui lui fit perdre une partie de sa mobilité, elle fut donc contrainte de cesser toute activité physique. Etant une femme pleine de vie de nature ce fut un coup dur à encaisser pour elle. elle consacra donc tout son temps à ma charmante petite soeur.
Je vais à présent vous parler de l'instant où tout à basculer et de tout les événements qui suivirent. Cette journée scella mon destin.
Je me souvient de chaque détails, c'était lors des vacances d'hiver, le soleil amorcait lentenment sa descente vers l'ouest, et mes amis et moi passions le temps en nous lanceant des blocs de neige à la figure en riant.
Depuis la fenêtre de sa chambre, ma mere nous observait. Elle se tenait là, De profil, assise sur une chaise à bascule. D'un il protecteur elle s'assurait que rien ne viendrait gâcher ce moment de pur bonheur. Ce qu'elle fit tout en berçant ma petite sur de sa voix mieleuse, elle lui fredonnait souvent des berceuses.
Quand tout à coup une odeur de brûlé vint agresser mon nez et ma gorge jusqu'à me faire tousser. Cette fumée venait de l'arrière de la maison. D'un pas inquiet, je m'empressai de rejoindre la face cachée du manoir. À mon arrivée, le foin entassé à l'arrière de la maison brûlait. Il semblait se consumer instantanément, les flammes atteignaient rapidement le deuxième étage, là où ma mère se situait. Tout semblait se passer si vite mon corps ne mit que quelques secondes à réagir.
Je posai ma main sur l'épaule de Wendy et l'envoyai chercher de l'aide au village. Dans l'instant Jack et moi regardions les flammes se propager et commencer à grignoter la toiture et le bois entourant le contour des fenêtres. L'adrénaline et la peur prirent petit à petit le contrôle de mes mouvements, je fonçai tête baissée dans le manoir. D'un coup brutal, j'envoyai la porte valser contre le mur, dans une sorte de craquement les deux battant de celle ci furent projecter contre les murs dans un craquement qui temoignait de la violence du choc.Je n'y prêtai pas attention et m'empressai de rejoindre l'escalier qui se situait au milieu du grand hall . En une fraction de seconde, je me retrouvai au sommet des escaliers jusqu'à parvenir devant la porte qui me permettait d'accéder au couloir. Je pressai la poignée et constatai qu'elle était mystérieusement verrouillée.
Je mis tout mon énergie à essayer de la défoncer , toutes mes tentatives se soldèrent par un échec. J'avais tout essayé pour l'ouvrir, elle demeurait close. Je pris une seconde pour me calmer et analyser la situation.
Calme toi, il y à toujours une solution.
Je fut attiré par une masse noir qui ondulait à quelque centimètre du sol, de la fumée!
En observant sur ma droite, je vis la fenêtre et grimpai dessus.
En passant par la, je devrait pouvoir atteindre le couloir.
J'étais à présent sur la bordure qui contournait la maison, elle était aussi épaisse qu'une règle. La bordure sur la quelle je reposais etait très glissante, à chacun de mes pas la neige fuitait sous mes pieds, je la vit s'éloigner lentement pour s'échouer cinq mètre plus bas, le vertige me faisait perdre la tête. Un seul faux pas et se serait le grand plongeon. Je devais pourtant garder mon calme, la vie de ma famille en dépendait.un peu plus loin mon ami jack rejoignait la réserve pour trouver une façon d'ouvrir la porte. La bordure supérieur était fine et couverte de glace et ne faisait pas un bon appui pour mes gants beaucoup trop large. mais j'étais bien déterminé à venir à bout de cette traversé. Je devais y arriver sinon qui sauverait ma sur et ma mère ? Je continuait mon avancé en me déplaçant doucement tout en assurant chacune de mes prises.
Après quelques minutes, je rejoignis la fenêtre me permettant d'accéder au couloir.
Tout en m'aggripant fermement à la gouttière qui longea it la fenêtre à la verticale, je me mis à frapper le carreau avec le talon de ma botte.
Après plusieurs essai la vitre céda. de la fumée s'échappai du carreaux partiellement brisé La maison vomissait un brouillard obscur et toxique. rien n'était perceptible à l'intérieur
Je devais faire vite. A l'aide de ma botte je brisais ce qui restait de la fenêtre et couvrait mon visage de mon écharpe avant de m'engouffrer à l'intérieur.
je pu ainsi atteindre le verrou et pénétrer à l'intérieur.
A présent je me trouvai juste derrière la porte close. Je fus très vite emprisonner dans un écran de fumée . Cette nappe sombre réduisait considérablement ma perception ne me laissant à peine discerner quelque forme plus où moins familière.
Je m'élenceais à traversai le couloir en couvrant ma bouche avec le col de ma veste. En passant devant chaque pièce je m'entendait crier le nom de ma mère suivit de celui de ma soeur, à chaque mot une toux accablante me tirailliai.
Derrière moi j'entendis mon ami briser la porte du couloir à coups de hache comme l'aurais fait jack nickolson dans shining, je poursuivis tout de même ma route, je n'avais pas le temps de l'assister.
Ayant une très bonne connaissance des lieux je pu me repérer, je traversais le long couloir qui me séparait de la chambre, il m'était impossible de discerner la série de tableau familiale qui reposait au mur.
La pièce regorgeait de fumée, en entrant je senti une désagréable sensation de brûlure dans la gorge.
Je fis disparaître une partie de mon visage à l'intérieur de ma veste et me mit à scruter chaque recoin de la pièce. En observant attentivement je l'aperçu dans le coin près de la fenêtre. Je fis le tour du lit et la trouvait semi consciente, assise sur son fauteuil la tête reposant sur son épaule.
- Maman je vais te sortir d'ici.
Sa tete tourna lentement dans ma direction les yeux mis clos elle s'adressa à moi d'une voix faible et opprimé par la fumée.
Anna il me l'a enlevé... retrouve la.
j'enserrai son visage de mes deux mains ?
- Qui ca il ? ou elle est ?
Elle perdit lentement connaissance.
Maman t'endors surtout pas !
Sur ses genoux se trouvait . une laine blanche des flocons bleu glace y était brodé.
La couverture d'Anna
une création de ma mère tricoter avec amour, un symbole évoquant l'affection qu'elle lui portait.
Un petit objet circulaire attira mon attention, je le palplait du bout des doigts.
Un anneau.
Qu'est que ca veut dire, En le manipulant je ressentait de petite sillions entourant toute sa circonférence. maisImpossible de distinguer quoi que ce soit.
Un bruit provenant du couloir attira mon attention, des bruits de pas.
Quelqu'un s'approchait et vite.
Sur mes gardes je me focalisait sur la porte.
Quand soudain quelqu'un apparu.
Un veste sombre et un pantalon rouge. Jack.
Une main sur le bord de la porte, il examina la pièce avec précipitation.
La faible lueur émise par la petite fenêtre de la chambre suffit à révéler notre présence
-Alors, tu les à trouver ?
l'air pollué peinait à se frayer un chemin à travers sa gorge, une toux inquiétante le tiraillait.
- Ma sur à disparu, quelqu'un l'a enlevé. Il faut que je la trouve.
La panique gagnait du terrain. Exprimer sa disparition a haute voix me fit prendre conscience de la situation. Qui était ce il ? et surtout pourquoi. Ca paraissait irréel.
Il sagita et sonda la pièce de long en large
-Enlever ? qui a pu faire ca ?
- Je sais pas, aide moi à faire sortir ma mère de la, elle a perdu connaissance.
Je pris ma mère par le bras jack en fit de même. Chaque mouvement était une souffrance, je ne pouvais empêcher la fumée de s'insinuer en moi, un brasier consumait mes poumons.
Difficilement nous nous frayons un chemin jusqu'à la porte en contournant la porte.
Dans cette situation ma mère était littéralement un poids mort. Inanimé, sa masse avait doublé.
Arrivé à la porte, je m'arrêtait brusquement.
Mais tu fais quoi ?Faut qu'on se tire la fumée va nous tuer.
- Continue sans moi, je compte sur toi pour la faire sortir de la.
Sachant que je ne changerait pas d'avis il acquiesça
Malgré et sa frêle constitution jack était solide ses entrainement répété a la salle de sport lui avait sculpté un corps d'athlète.
Il réussi à hisser ma mère sur son épaule en manquant de chuter à plusieurs reprise.
- fait attention à toi. Si t'es pas la dans cinq minutes je reviens te chercher.
J'acquiesa d'un hochement de tête.
Jack tanguait comme un bateau en pleine mère je le suivit du regard jusqu'à qu'il disparaisse dans les ténèbres.
Je te fais confiance tu va y arriver.
La pièce autour de moi se mit à tourner.
Pas maintenant faut pas que je lâche.
Autour de moi tout était sombre.
Je retournai dans la chambre à la recherche d'un quelconque indice qui m'aurait échapper.
L'anneau !
En revenant près de la chaise je trouvais la couverture au sol, je m'empressai de la ramasser mais le bijou ne s'y trouvait plus.
je scrutait la pièce a sa recherche mais je ne voyait que des ombres. Soudain mon regard fut attirer par un petit objet émettant un halo lumineux dorée accentué par lueur provenant de la fenêtre.
Je pris soin de glisser l'anneau dans ma poche. Une chose est sur s'était un indice mais m'était il destiné?
Soudain mon corp fut propulser en arrière, par chance je fus accueilli par le matelas de ma mère. Ma toux s'accentua davantage, je du m'appuyer fermement avec mes deux mains sur chaque côté du lit pour me relever.
Il n'y avait plus un instant à perde, Je sortis de la chambre en criant :
―Anna !
Le son résonna dans tout le manoir, je fouillai toutes les chambres une à une, sans succès. Elle était introuvable. En arrivant face au bureau de mon père, la seul pièce que je n'avais pas encore fouillé, une porte qui en toute circonstance restait close se trouvait étrangement ouverte.
Il prenait soin de la fermer à chacun de ces passages. Etant enfant j'avais pour habitude d'espionner mon père lors de ces RDV. Il recevait toujours ses invités dans son bureau. La plupart du temps, il parlait de voyage et de " business" comme je l'entendait souvent dire.
En ce temps-là je m'intéressait pas vraiment à ses affaires. La plus part des personnes qu'il recevait était snob et antipathique. Il n'y avait qu'une personne de son entourage qui se préoccupait vraiment de moi sauf un vieux monsieur, un historien. Avec lui, je discutait de mes rêves d'aventures, il m'écoutait toujours avec bienveillance et me racontait sa jeunesse, pendant les absence nombreuse absence de mon père. . Il m'accueillait dans sa maison ou nous discutions des heures durant en partageant un thé avec des cookies préparé par sa femme, c'était un homme très intéressant. Il su combler le manque, cette entaille profonde qu'est l'abandon.
En arrivant face au seuil de la porte je m'immobilisait par reflexe, cette pièce m'était interdite. comme si je retombait en enfance. La pièce avait été saccagé, la lampe tout droit sortit des salles d'études d'oxford était brisé sur le sol et scintilliait faiblement éclairaint la pièce par intermittence.
Des papiers jonchait sur la moquette du bureau melée à du verre brisé. Une odeur d'alcool furetait dans l'air. On avait fouillé la pièce avec violence. Que cherchait il
Le dernier séjour de mon père au manoir remontait à 3 semaines.
En regardant de plus près je fut surpris de trouver la porte du bureau entrouverte. Je vis simplement un objet briller sur son bureau, je défonçai la porte à coups d'épaule, peu importait, je ne risquais plus de me faire punir par mon père. L'adrénaline me procura une grande force qui me permit d'en venir à bout assez vite. J'examinai la pièce dans son ensemble, aucune trace de ma sur, je pris simplement le second anneau qui se trouvait sur le bureau et le mit avec l'autre sans même le regarder.
Ma sur n'était donc nulle part. Je m'avançai vers la fenêtre, désespéré et vis ma mère consciente près de mon ami Jack. Wendy qui avait mobilisé tout le village, tous se mirent à se transmettre des seaux d'eau et les jetaient sur le feu, tentant péniblement d'empêcher le feu de se propager. Je traversai la maison à vive allure et rejoignis ma mère. Je la serrai de toute mes forces et pleurai à chaudes larmes. Elle était saine et sauvée des flammes. Après plus d'une demi-heure passée à se transmettre des seaux, les pompiers arrivèrent et mirent fin à l'incendie, seule la fumée demeurait. Elle se dissipait lentement dans l'air, je me levai et constatai les dégâts. Des sons sortaient difficilement de la gorge de ma mère, je m'agenouillai devant elle et essayai difficilement de comprendre ses paroles.
Elle avait du mal à s'exprimer, et c'était sûrement dû à la quantité de fumée qu'elle avait inhalée à pleins poumons, elle prononça avec beaucoup de difficulté le nom de ma sur, et me dit le mot " forêt".
Je ne compris pas tout de suite le rapport, elle me fit comprendre qu'elle avait vu quelque chose là-bas en me pointant les bois du doigt. Elle finit par s'évanouir peu après, emportée par la fatigue. Je me levai d'un coup, et contournai la maison, en me rappelant que la forêt dont elle parlait, était face à la fenêtre d'où elle nous observait. En rentrant dans la forêt, je pris une direction au hasard, en courait droit devant moi, les ronces me griffèrent les bras et le visage. Rien ne pouvait m'arrêter, au même moment mes amis se mirent à ma poursuite, en confiant ma mère au bon soin des pompiers. Ils crièrent mon nom dans la forêt, l'écho de leur voix résonnait dans toute la forêt. Je n'avais qu'une idée en tête retrouver le kidnappeur parce qu'il ne pouvait s'agir que de ça. Je ne pris pas en considération les appels de mes amis.
Continuant mon chemin me faufilant â travers les branches qui me déchiquetaient la peau, je trébuchai sur une branche et me mis à chuter du sommet d'une pente, pour arriver tout en bas. Sonné, j'étais à présent étalé sur le sol, incapable de bouger.
Je vis alors un homme s'avancer vers moi, tenant dans ses bras ma petite sur, son visage était masqué : il portait une bague dorée à son doigt. Il ricana et s'approcha de mon visage. Je pus observer une cicatrice, sur le coin de son il, qui me paraissait familière.
Je criai le nom de ma sur de toutes mes forces. Le mystérieux inconnu brandit un couteau et était bien déterminé à mettre un terme à ma vie quand la voix de mes amis se fit entendre près de moi. L'homme prit la fuite dans la nuit, et disparut de ma vue jusqu'à ne plus apercevoir qu'une ombre s'évanouir dans la pénombre. Mes acolytes arrivèrent pour me porter secours, mes yeux se fermèrent et je perdis connaissance.
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