Chapitre 23

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-Un soir, j’ai reçu le coup de fil d’un de mes informateurs qui avait eu vent de la vente d’un manuscrit datant de la période du roi Ming. Le vendeur prétendait que ce manuscrit contenait des informations sur la position du dragon de jade et il prétendait connaitre la véritable histoire des noces sanglantes.  Après avoir entendu cela, j’ai pris le premier avion en partance pour la Chine.

  Le vendeur me communiqua une information sur sa position, non pas par gentillesses mais contre une petite rémunération d’une centaine de billets verts. Selon lui un survivant se serait emparé de plusieurs trésors ce jour-là, dont le dragon de jade et les aurait dissimulés quelque part sur le globe, en laissant des instructions à qui serait assez malin et déterminé pour les retrouver, une sorte de chasse aux trésors. Le manuscrit faisait mention d’un vase où des indices seraient ingénieusement cachés parmi les décorations qui l’entouraient.

Après de longues recherches acharnées, je finis par retrouver sa trace, il se trouvait à new York au musée d’art antique le « muséum of chinese in America ». J’avais enfin trouvé une preuve tangible attestant de son existence. 

Le manuscrit racontait également avec exactitude chacun des évènements survenus pendant le mariage. Le marchand possédait également une sorte de journal intime, écrit de la main de Yukina, qui retraçait chaque étape de son périple dont sa rencontre avec le beau Yato. C’est avec ses deux témoignages que j’ai   pu te raconter cette histoire avec autant de détails. Pour les besoins du récit, j’ai parfois dû un peu meubler, pour que ça soit plus vraisemblable ,tu m’en excuseras.

-Tu t’es trompée de carrière maman, tu aurais dû être romancière ! dit-elle sur le ton de l’ironie.

-Si j’avais été romancière ma chérie, tu aurais surement passé ton enfance sous un pont m’amusais- je.

Nous nous mîmes à rire aux éclats.

-Tu sais maman, j’aurais accepté de vivre n’importe où, tant que j’étais avec toi.

A cet instant je fus enveloppée d’un sentiment de chaleur, au côté de ma fille, sans barrière pour nous séparer. Je me sentais enfin à ma place : finis les mensonges, je lui devais la vérité. Celle sur mon passé et en particulier la véritable histoire de son père. En pensant à son géniteur, j’eus un haut le cœur, ce sentiment de paix que je ressentais fut remplacé par un froid mordant et un fort sentiment de tristesse.

-Bon, allez, un peu de sérieux ! dis-je en enveloppant mon bras autour de sa nuque et déposa sa tête contre ma poitrine. Avec toutes ces informations en ma possession je ne pus m’empêcher de partir à sa recherche. Arrivée à l’aéroport, j’écrivis un message à Richard pour lui donner rendez-vous et lui faire part de mes découvertes. Il ne me   restait plus qu'à me rendre aux Etats Unis et à trouver un expert en art.  Je pris un billet d’avion et m’envolait pour New York. 

C’était maintenant ou jamais, je devais tout lui raconter, je ne pouvais pas la laisser dans l’ignorance plus longtemps, elle devait savoir qui était réellement son père et ce qu’il avait pour nous.  Les larmes me montèrent à l’œil, c’était le moment.

-Ma chérie, je t’ai menti pendant trop longtemps, ton père n’a pas trouvé la mort lors d’une escalade périlleuse. Il est temps que tu saches qui il était.

-Tu sais, pendant bien des années, j’ai parcouru le monde à la recherche de trésors perdus et de civilisations oubliées. Au cours de ma carrière, j’ai déterré bien des secrets. C’est pendant l’une de mes expéditions que j’ai rencontré le père de Nathan, c’était un chercheur talentueux qui m’a souvent impressionnée par son savoir et sa perspicacité mais je te raconterais notre rencontre une autre fois.

Pour moi, le passé était une sorte de graal, j’y plongeais à corps perdu, les vieilles légendes oubliées me faisaient rêver, je désirais découvrir la façon dont les gens vivaient, suivre leurs évolutions, découvrir ce  qui faisait battre leurs cœurs. La plupart des gens vivent sans se soucier de ce qui les entoure. Ils se contentent de traverser le temps sans laisser la moindre trace de leurs passages, ses personnes ne font qu’effleurer la façade du monde sans rien y apporter de concret. Il regorge de temps de mystère et ne demande qu’à être découvert.

Pourquoi cet objet se trouvait ici plus tôt qu’ailleurs ? C’était un vrai boulot d’enquêteur, au fil du temps, ce travail était devenu pour moi une obsession, cette fascination

de l’inconnu m’avait conduite au bout du monde.

C’est au cours d’une de mes missions, au nord de la Russie, que j’ai rencontré ton père. Je m’y rendais dans l’espoir de dévoiler au grand jour les massacres qui y avaient été perpétrés, des villages entiers y avaient été décimés, rayés de la carte sans que personne ne s’en préoccupe.

Je m’arrêtai à ce moment précis, le regard triste, j’émis un long soupir tentant à tout prix de garder le contrôle. Wendy prit ma main dans la sienne et me regarda avec beaucoup  de tendresse et m’encouragea à continuer.

-C’est lors d’une de mes recherches aux abords du village de Kief, que je l’ai rencontré. Il s’appelait Masha un beau russe ténébreux, ayant sous-estimé la dureté du climat, je me trouvais dans une très mauvaise posture et à la limite de la pneumonie. C’est le corps entièrement frigorifié que je me rendis dans ce petit village, sans perdre un instant, pour demander asile. 

C’est après avoir été confrontée à de nombreuses portes closes que je tombais sur la modeste demeure de ton père.Il  m’accueillit  dans son foyer sans ne rien demander en retour.  Il s'occupa de moi  pendant plusieurs jours, le temps que je reprenne assez de forces pour reprendre mon voyage. Pendant ce laps de temps qui dura plusieurs jours, Macha prit soin de moi, me   préparant chaque jour de délicieux repas, je passais le plus clair de mon temps allongé dans le confort de ses draps et lui racontai toute mes histoires. Il restait simplement là à m’écouter parler le sourire au lèvre, au fil du temps un profond lien se créa entre nous, nous parlions sans tabou de nos vie respective  tout en apprenant l'un de l'autre au fil des discutions. 

Chaque jour nous nous rapprochions un peu plus l’un de l’autre.

Au bout d’une longue semaine qui me parut être très courte, je fus remise sur pied et prête à reprendre la route. Ma  tête  me disait de fuir et de continuer  mon chemin repartir à l’aventure  mais mon cœur en décida autrement, ce lien que nous entretenions était devenu bien plus solide, je commençais à ressentir des sentiments à son égard et il en était de même pour lui. Et petit à petit je tombai amoureuse de lui, c’est alors que je pris la décision de rester à ses côtés, il me rendait très heureuse, ce fut pour moi un grand bonheur d’être sa compagne.

Mais une petite voix dans ma tête me disait  toujours de fuir, quelque chose me poussait à plier bagage. Fuir loin d'ici sans un au revoir, mais finalement cela se dissipa au gré des vents . Ce n'était finalement que ma cervelle qui me jouait des tours, pourquoi fuir quand on possède tout ce que l’on désire vraiment ?  Après tout j’avais enfin trouvé le bonheur, comblé ce vide affectif qui me rongeait depuis si longtemps.

Mes réserves d’argent liquide se réduisaient au fil du temps mais cela m’était bien égal. 

Les jours se transformèrent en mois pour devenir au final des saisons. Dans ce petit village je me sentais à ma place,  Masha,  un homme fort et robuste avait un travail à la mine,  gagnait suffisamment d’argent pour nous permettre de survivre,  nous n’étions pas riches mais l’argent n’était pas une priorité, j’avais tout ce dont j’avais besoin et étais reconnaissante de cette chance qui m’avait  été offerte. Il m’arrive encore de penser que je ne méritais peut-être pas tout ce bonheur.

Et un beau jour, je reçus une grande nouvelle, c’est ce jour-là que j’appris que j’étais enceinte.

Wendy m’observa de ses grands yeux et se mit à sourire.

-Oui, c’est bien toi ma puce, tu fais à présent partie de l’histoire, dis-je en lui rendant son sourire. C’était le plus beau jour de ma vie, tu étais un rayon de soleil venant éclairer ma vie et réchauffer mon cœur qui était déjà tellement comblé. Malgré cela je ne fus pas épargée par les crises d’angoisse à répétition.  

Je me sentais comme piégée à jamais, mais je   rayonnais tout de même de bonheur, mais mon amour pour toi en avait eu raison et s’en alla balayer mes doutes aussi inquiétants soient-ils.

Je n’étais qu'une étrangère dans ce pays, les gens me dévisageaient, nous pointaient du doigt et semblaient nous surveiller mais Masha l'accepta sans remords .  Même sa famille se mit à lui tourner le dos. Ce qu’il le faisait beaucoup souffrir mais jamais il ne nous aurait abandonnés, il nous chérissait bien trop pour ça. Il m’accepta telle que j’étais et aurait pu tuer pour moi. Mais ce n’était pas le cas pour tout le monde. Une américaine, qui débarquait comme par magie dans ce petit village perdu au milieu de nulle part et qui plus est en pleine guerre froide ! Les gens se mirent à murmurer dans notre dos, bien plus qu’à l’habituel. Il nous arrivait même de surprendre le soir quelqu’un nous observer, dissimulé derrière une rangée d’arbres.

Je n’y prêtai guère attention, je me contentais de préparer la venue de mon enfant et ton père en fit autant ,en redoublant de travail pour ne manquer de rien le jour de ta naissance, qui arriva un peu plus tard. En ce jour béni, nous étions comblés, ivres de joie, nous étions devenus parents d’une merveilleuse petite fille, dis-je en caressant la joue de Wendy du dos de ma main. Mais baisser notre garde fut une grossière erreur. Je changeai d’avis le jour où les ragots des villageois firent écho et arrivèrent à l’oreille du pouvoir.

C’est ainsi que lors d’une fraiche soirée de novembre nous fûmes réveillés en sursaut par les aboiements d’une meute de chien, les troupes de l’URSS débarquaient chez nous pour nous interroger.

Ils me soupçonnèrent d’être une espionne à la solde du gouvernement américain et Masha d'être devenu mon complice, d'avoir craché dans la main qui le nourrissait pour aller embrasser les pieds de l'oncle Sam. Ils déboulèrent en fanfare dans la maison, en faisant sauter les portes et emplissant notre demeure de gaz moutarde. 

Masha se leva d'un bond et s’arma de son fusil qu'il cachait sous notre lit, pour retenir les soldats et nous permettre de nous enfuir. Je ne souhaitais pas l’abandonner, faisant tout mon possible pour qu’il m’accompagne, et qu’ensemble nous puissions quitter cet enfer. Mais il insista pour que je m’en aille, je me souviens encore de ses derniers mots.

 

- S’ils nous attrapent, ils nous tortureront jusqu’à la mort, nous n’en sortirons jamais vivants.  Va -t’en ! Préserve notre enfant, je préfère qu’il   vive pleinement sa vie dans la joie et non dans la terreur que nous impose notre régime, je vais m'en sortir, allez, sauve toi !

Je n’oublierais jamais cet air de terreur qu’il affichait.

Je m’élançai sans regarder derrière moi, en te tenant fermement dans mes bras, et courus à travers bois pieds nus   dans la neige sans destination. Un vent glacial me transperçait l’échine.  Ma gorge était gelée, je souffrais le martyre à chaque expiration, je ne sentais presque plus mes orteils, en à peine quelques minutes ma peau prit une teinte violacée.  Quelques centaines de mètre plus loin, je fus alertée par plusieurs détonations très rapprochées venant de notre domicile familial. Je pris peur et me mis à paniquer, je me sentais seule et désorienté, que devais-je faire ? Si je retournais là-bas je nous condamnais à une mort certaine. L’angoisse de ne pas savoir ce qu'il s'était passé me faisait perdre la tête. 

Je me rappelle être restée immobile de longues minutes avant qu’avec tes cris ne me ramènent à la réalité, tu nous as sûrement sauver la vie ce jour-là.

Je me rappelle avoir ensuite repris ma route frigorifiée et enveloppée par les ombres de la nuit et m’être évanouie dans le blizzard.

J’avais longtemps déambulé à la recherche d’un abri où j’aurais pu me reposer et surtout te nourrir. Après deux jours à vagabonder dans les allées des villages environnants, faisant halte dans des squats miteux, mal isolés, volant dans les gardes manger pour te nourrir convenablement. Je ne faisais que somnoler constamment sur le qui-vive, prête à décamper au moindre craquement de branche. Je ne restais jamais bien longtemps au même endroit, nous changions régulièrement d’endroit en ne laissant derrière nous aucune trace de notre passage. 

Je prenais soin de laisser d’insignifiantes marques sur les arbres que seul ton père pourrait retrouver à chaque changement de direction.

J’étais désespérée, tu avais même commencé à avoir de la fièvre. Après avoir erré sans fin des jours durant sans ne rien trouver pour nous nourrir, je sentis mes forces m’abandonner, c’est dans une petite allée enneigée que je me suis effondrée. Le manque de sommeil associé à une faim lancinante qui me tiraillait avait eu raison de moi, Je sentais la vie quitter mon corps, mes paupières devinrent lourdes, je n’avais plus la force de continuer. 

 

C’est alors que je vis une porte s’entrouvrir et de la lumière à l’intérieur une vieille dame en sortit discrètement et m’aida à rejoindre son habitation. Après lui avoir raconté toute mon histoire elle nous prit sous son aile et nous cacha plusieurs jour le temps que je me remette et que ta fièvre tombe. Elle m’offrit également, un peu d'argent pour que je reprenne la   route, pendant notre fuite j’avais abandonné tout ce que je possédais, cela comprenait quelques billets et mes papiers d’identité, tous mes passeports, y compris celui que je m’étais procuré, pour pénétrer illégalement dans ce pays. J’y avais abandonné toute ma vie. 

Par chance cette femme connaissait l’existence un réseau de passeurs qui faisaient sortir et entrer des gens illégalement de Russie, c’est ainsi que je pus quitter le pays et que notre voyage pour les Etats Unis a débuté. 

  Cette femme s'appelait Natasha, mon ange gardien. J’aurais beaucoup aimé te la présenter mais elle s’est éteinte il y a quelques années, emporté par une sclérose en plaque qui la fit longtemps souffrir. Mon seul regret fut de ne pas avoir pu être à son chevet avant sa mort. Je ne pourrais jamais l’oublier, elle m’était très chère. 

C’est épuisée et à bout de nerfs, que j’avais enfin pu regagner ma terre natale, j’étais en fin de retour chez moi. Une nouvelle chance m’avait été accordée, je pus commencer une nouvelle vie, une vie de maman.

J’appris bien plus tard, dans une lettre transmise par Natasha, que ton père avait été tué de plusieurs balles dans le corps en tentant de nous protéger, ils le firent passer pour un moins que rien, le traînèrent dans la boue, faisant de lui un chien qui avait trahi son pays, jeté dans une fosse comme un rat, une fin indigne de la personne qu’il était et qu’il aurait surement évitée s’il n'avait pas eu le malheur de croiser ma route. J’étais rongeée par le remord.

Ma chérie, ton père est un héros, il fallait que tu le saches, je m’en veux de ne pas te l’avoir dit plus tôt. J’ai tout fait pour oublier cette douloureuse période de ma vie, je t’ai donné un nom anglais pour que tu ne me rappelle pas, chaque jour, cette souffrance si profondément enfouie en moi. Néanmoins, je t’ai gratifié du nom de la seconde personne qui nous sauva la vie « Natasha » 

Je m’autorisais pour la première fois à m’abandonner totalement à mes émotions et laissai toute cette douleur contenue pendant des années m’envahir. J’avais raconté à Wendy tout l’histoire de ma vie, je me sentis libéreée de ce lourd fardeau que je portais seul.  Je n’avais fait que lui mentir, c’était une insulte à la mémoire de son père, il ne l’avait pas abandonnée comme je le lui faisais croire depuis si longtemps. Bien au contraire il avait fait le sacrifice ultime pour lui offrir une chance de vivre. Wendy avait grandi avec l’image d’un père lâche qui préférait vivre sa propre vie plus tôt que de s’en préoccuper, je pensais que ce mensonge serait plus facile que d’apprendre la triste vérité mais je me leurrais.

-Merci de m’avoir dit la vérité, je me sens bien mieux maintenant que je sais que mon père était un homme bon qui s’est sacrifié pour que je puisse vivre. Mon seul regret est de ne pas avoir pu faire sa connaissance. Mais dis-moi maman, pourquoi tu me racontes tout ça maintenant ? dit-elle en essuyant une larme qui sommeillait à la naissance de sa joue.

-Je n’en pouvais plus de te mentir. La vérité est que j’ai fui mes responsabilités de mère, chaque fois que je voyais ton visage je repensais à tout ce que j’avais perdu, je me berçais d’illusions, en me persuadant que j’agissais pour ton bien, pour que tu aies toutes les choses que tu mérites, que tu ne manques jamais de rien.

Mais ce n’était qu’une excuse que je me répétais jour après jour pour te tenir à distance et m’éviter de revivre ce cauchemar. Et par ma faute, tu souffres depuis tellement longtemps, j’espère que tu trouveras un jour la force de me pardonner, même si je sais que je ne mérite pas ton pardon. Je ne te laisserai plus jamais, dorénavant je serais toujours là pour toi, je t’en fais la promesse !

A la suite de ses mots je sentis une grande tristesse m’envahir, je venais d’expulser mes vieux démons, lui parler m’avait fait beaucoup de bien.  

En cet instant je me sentis si vulnérable. Malgré tous ses mensonges et souffrance que je lui avais affligées, Wendy m’observait avec tant de tendresse. Dans ses yeux mouillés je pus lire tout l’amour qu’elle me vouait.

Wendy inversa les rôles et me prit dans ses bras, dans lesquels je m’abandonnai et c’est dans cet échange larmoyant que je fis mes adieux à la mélancolie. 

Ce fut un grand moment d'émotion pour nous deux, nous partagions beaucoup de complicité : une occasion unique, un lien des plus forts nous unissait. Nous étions plus proches l’une de l’autre que nous ne l’avions jamais été. Et c’est à la suite de ma confession, qu’elle me raconta les quelques jours avant que je n’arrive.

J’étais stupéfaite.  Comment les choses avait-il pu prendre une tournure aussi brutale ?  A chaque nouvelle information je poussais des cris de surprise.  Merde, Richard, dans quoi tu nous as encore embarqué ? Je m’apprêtai à la marteler d’une foule de questions. Quand soudain nous furent interrompus par la sonnerie du portable de Wendy, elle m’informa que c’était un message de Nathan.

(elle remarqua également le message de Nathan lui demandant de la rejoindre elle lui expliqua le passé de sa mère le vrai boulot de sa mère le lien entre doug et son père le dernier job de ses parents. Kate rangea les affaire mit les affaires de Wendy dans son sac et la crosse d'une arme apparu)

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