Sixième mission: La frénésie de Sadisty.
À leur retour, Nicy et Naïvety racontèrent tout ce qu’elles avaient appris sur le fameux motel de la zone rocheuse, ainsi que du groupe mystérieux des hommes en noirs. Peut-être que toutes leurs dernières missions sont liées à cela ? En tout cas, Sadisty, le clone du sadisme et Arlia la lame sainte s’occupe de cette mission.
Elles reprirent le même parcours que leurs sœurs pour accéder à la base ennemis, de toute façon, avec ces murs de pierres gigantesques, impossible de faire autrement. Le duo se cacha derrière une vieille voiture cabossée pour vérifier le nombre de personnes se trouvant dans la cour extérieure. Fort heureusement, il n’y avait que trois personnes armées de matraques de feu. Arlia fit apparaître une chaîne pour attirer l’homme le plus proche du lot. Les attaquer tous en même temps aurait permis à l’un d’eux de prévenir les autres. Une fois l’un des ennemis enchaîné, il suffit simplement aux filles d’assommer les deux autres.
Sadisty regarda d’un air mauvais leur proie qui ne semblait vouloir rien répondre aux demoiselles. Alors la brune sortit une pelote de laine. Elle enroula chaque bras et jambes de l’homme si fort qu’elle lui bloqua la circulation du sang. Elle était prête à l’étrangler avec la même méthode, mais l’homme paniqua en agita sa tête montrant ainsi qu’il était prêt à coopérer.
Finalement, la sadique se contenta simplement de le mettre KO avec un coup pied au visage. Elles avaient appris qu’il y avait un brouilleur qui empêchait le motel d’être détecté sur n’importe quel type de radars. Il suffisait donc de le détruire une fois la majorité de la secte anéantie.
Quand elles entrèrent dans l’édifice, Arlia fut interloqué par le projet de ces types, même s’il était classique, le fait de vouloir sacrifier des vies innocentes pour invoquer un soi-disant démons était révoltant pour l’épée sacrée.
Elles se séparèrent pour éliminer plus d’ennemis possible, la bleutée resta au rez-de-chaussé tandis que Sadisty s’occupa du premier étage.
N’ayant aucune pitié pour ses adversaires, elle les tua d’un coup grâce à sa main gauche transformée en lame. Elle esquiva les coups et les tira facilement. Finalement après avoir fouillé dans tous le premier étage, il ne lui restait plus qu’une chambre à visiter. Cette dernière n’était pas très grande n’ayant qu’un simple lit et un bureau. Ce dernier était en total bordel, cependant un livre attira le regard de la tortureuse. Elle le feuilleta rapidement et découvrit le plan de de l’organisation satanique. Ils voulaient ramener l’une des trente calamités au service du seigneur des ténèbres, celui de la Mort, Morteum. La brunette ne savait pas la raison de ce plan, mais maintenant, elle devait accomplir l’anéantissement total du groupe.
Alors qu’elle referma l’ouvrage, elle sentit quelque chose de froid se coller à sa nuque. Quelqu’un la menaça avec un pistolet. Elle observa ce qu’il avait sur la table et remarqua une trousse bleue marine, elle y vit un ciseau qu’elle s’empressa de prendre pour donner un coup pour égorger son agresseur. Le coup fut une réussite, mais elle fut surprise quand elle vit un enfant tomber en arrière, perdant son sang abondamment depuis son entaille. Sadisty regarda le gamin déjà mort, elle était couvert de son liquide rouge. Elle lâcha son arme pour s’essuyer le visage et soupirer un coup, Elle n’avait pas l’habitude de s’en prendre aux enfants, mais s’ils étaient mêlés à cela, elle ne pouvait rien faire.
Elle se dirigea vers le dernier étage où Arlia l’attendait devant une grande porte massive faite en argent ornée du même symbole que les deux autres frangines ont vu. Elles ouvrirent lentement cette dernière pour se retrouver dans une salle de rituel. Seul un homme aux cheveux et à la barbe argentés les attendaient vêtu de sa cape noire.
« Wouah, tu fais pas semblant vieux débris, plein de torches allumaient autour d’un pentacle rouge écarlate, le tout dans une salle mal éclairée sans fenêtre. Sérieusement sale con, arrête de regarder les films occultes et mets toi à regarder Dora…
- Vous arrivez trop tard, le grand Morteum viendra parmi nous, causant la mort partout où il passera. Il fera une magnifique offrande au seigneur noir avant la grande guerre du salut. Et vous deux, ferez parti des nombreux sacrifices !! »
Arlia n'attendait pas la suite du monologue de l’homme, qu’elle l’entoura de plusieurs chaînes au niveau ventre.
« Tu la boucles et tu t'écrases. Arlia soupira tout en posant la main sur son front. J’en ai marre des types manquant d’originalité. “Gnan, gnan je vais invoquer un démon, gnan gnan parce que le monde est corrompu”. Je te jure, j’ai beau être une lame sainte, j’ai envie de tous les décapiter et de jouer au basket avec leur tête avant de les embrocher sur des piquets comme ils ont fait dans Akame Ga Kill !! Bon maintenant tu vas nous dire où se trouve le brouilleur pour qu’on en finisse.
- Même s’il est le sous-sol jamais vous ne le détruirait. Il est protégé par un puissant sort de défense que seul un mot magique peut désactiver. Et au cas où qu’on serait capturés, nous nous sommes jeter un sort pour en oublier le mot. Mais il reste écrit quelque part.
- Aff… Pauvre type, Sadisty tu t’occupe de lui ? Fait lui connaître l’enfer.
- Oh, avec grand plaisir, de toute façon je suis déjà crade...»
Sadisty créa une table de torture grâce à ses ronces brunes. Elle écarta les bras et les jambes de sa victime pour l’attacher à chaque coin de la surface. Elle avait sauvagement retiré les vêtements de l’homme ne le laissant qu’en sous-vêtement. Elle sorti de la pièce avant de revenir avec une tronçonneuse bien émoussée.
« Et vieux schnock, sympa ton jouet, abîmée comme jamais, elle ne doit pas couper du premier coup… Parfait pour que la torture soit longue et douloureuse. Je te la prend, j’aurais de traumatiser Joy si elle veut savoir ce que ressentent mes prisonniers qui n’ont pas sa chance. Seigneur… J’aime une personne que j’aime torturer et entendre ses cris de plaisirs comme ceux de douleur… Kufufu, aller je vais commencer sur toi, tu vas être tronçonné par la tortionnaire Sadisty. »
Elle se mit debout au-dessus de l’homme, posant sa botte sur son ventre et la lame sur le bras droit. Elle compta de un jusqu’à trois, tout en observant la sueur et l’effroi qui apparut sur le condamné. Quand le compte à rebours fut terminé, elle activa l’engin qui fit un bruit de rotation horrible recouvrant presque les cris du malheureux. Tandis qu’il s’agita nerveusement, Sadisty se contenta de sourire amusé de la situation.
« Alors tu aimes être la victime ? Ressentir ce que tu fais subir aux autres, je l’ai vu votre salle de torture, j’ai essayer quelque trucs sur tes larbins. Il y avait encore des corps de vos victimes, tu veux une anecdote ? J’aime torturer, mais je n’aime pas l’être, donc je peux comprendre ton malaise. Bon… Ce code ? En vue de ton regard, tu ne semble vouloir rien dire… Bien… »
Elle referma l’ouverture qu’elle avait faite avec ses ronces en serrant fortement pour que les épines entrent dans la chair. Le bras détachée fut jeté en arrière pendant qu’elle ciblait la jambe droite. Cette fois-ci, elle avait activé l’arme bien avant d’être en contact avec sa cible. L’engin descendit lentement et remonta plusieurs fois. De son côté, Arlia dansait autour des torches, elle bouscula l’une d’elles sur le bras gauche de l’homme qui prit feu, ce fut à ce moment-là que la brune entra son jouet dans la jambe, provoquant une douleur des plus intenses. Elle écarta la jambe démembrée puis utilisa une ronce pour arracher l’autre bras. Elle leva le dernier membre pour le montrer à son propriétaire, pour lui rappeler qu’il n’avait plus que ça. Même s’il tenait jusqu’à là, la sadique lui mentionna qu’elle pouvait l’emmener dans son monde où elle pourrait le torturer pour l’éternité. C’était de trop pour lui, il dévoilà l’endroit du mot de passe à la brune. Celle-ci descendit donc avec Arlia dans le sous-sol, où se trouvait une énorme machine en forme de cube. En effet, il y avait bien un champ de force magique de couleur rouge qui protéger le brouilleur. Ces idiots avaient rangé les papiers qui contenait la solution pour y remédier. “Rancoeur” était la formule, il fallait aussi une reconnaissance rétinienne. Elle retourna donc voir le vieux. Elle s’approcha de lui avec un pique à glace. Se positionna à sa droite, laissant le côté gauche à Arlia, les deux filles tenaient la tête de l’homme tandis que la brunette, de sa main droite, commença à contourner l'œil de sa victime, prenant son temps pour faire durer le plaisir. Une fois le tour terminé, il lui suffisait juste de tirer un coup sec.
« Merci bien, il nous fallait l’un de tes yeux. Oh, comme je suis une âme charitable je vais te laisser vivre, enfin jusqu’à ce que la maison prenne entièrement feu… Arlia à encore fait tomber des torches.
- N’importe quoi, je l’ai fait exprès cette fois-là.
- Bref, tu voulais invoquer un démon non ? Tu devrais être aux anges, tu en a eu une plutôt sexy qui s’est bien occupée de toi. Sur ce bon rôtissage. »
Elles retournèrent au sous-sol, laissant l’homme dans la pire des peurs. Arlia prononça le mot, ou le scanner passa au niveau de l'œil qu’elle tendit bien haut. La barrière se brisa, et les deux lames se fit plaisir à démolir l’appareil.
Une fois terminées, elles retournèrent dans leur monde grâce à un portail de Sadisty.
- « Hey, Sadis, J’ai bien aimé cette petite sortie avec toi.
Ah toi la lame pure aime la méchanceté. - Allons, Il faut bien une part d’ombre pour avoir de la lumière. Puis je suis pour l’équilibre du Yin et du Yang. Je suis aussi une Lavril après tout…
- Kufufu, je ne dis pas le contraire. Si tu veux prochainement tu peux venir avec nous pour torturer Joy. Elle regrettera plus si une autre nous rejoint.
- Oh, alors je dis oui, une petite activité familiale, rien de mieux pour passer un bon moment. En plus, j'aimerais pratiquer l’écartèlement avec mes chaînes.
- On est pas soeurs pour rien, Kufufu. »
Le duo entra dans le manoir tout en parlant de torture et rigolant aux éclats. Quand la blonde aux yeux bleus, croisa leurs regards mauvais, elle commença à regretter sa curiosité et tenta de prendre la fuite avant d’être encerclée par les autres clones.
« J’ai encore perdu une occasion de fermer ma gueule… »
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