Il était aux alentours de 8 heures lorsque Frida Maze reprit progressivement connaissance. Elle posa d’abord sa main sur le côté où devait généralement se trouver son époux, mais elle ne sentit que la chaleur résiduelle laissée par son corps. La jeune femme ouvrit alors les yeux uniquement pour se rendre compte que ce dernier tenait dans ses mains un plateau sur lequel se trouvaient plusieurs assiettes. Monsieur Maze lui apportait son petit-déjeuner au lit.

- Je vois que tu t’es réveillée. Le petit-déjeuner de madame est servi, dit le jeune homme.

La demoiselle se redressa tandis que son mari déposait le plateau-repas en face d’elle. Lorsque ce dernier retira le couvercle, Frida put voir de délicieux œufs brouillés accompagnés de deux tranches de pain de mie toastées, et de bacon. Il y avait également un verre et un bouteille de jus d’orange.

- Tout ça m’a l’air très appétissant, déclara madame Maze.

La jeune femme attrapa la fourchette et commença à consommer sa nourriture. Pendant ce temps, son conjoint lui servait un peu de jus.

- Comme ca j’ai un peu trop forcé avec certains exercices physiques, s’exclama soudainement Frida entre deux bouchées.

En entendant cela, Zack eut une folle envie de rigoler. Il préféra cependant ne pas le faire pour éviter une dispute inutile avec madame.

- Que voulais-tu que je lui dise ? Que nous avons fait des galipettes dans la piscine et la cabine de change de l’hôtel ? rétorqua le jeune homme.

- Non, bien sûr que non. Mais tu aurais pu trouver quelque chose de mieux, ajouta-t-elle.

- Je suis désolé. C’est la première chose qui me soit venu en tête, dit-il.

- Ne t’inquiète pas, je comprends.

La jeune femme continua de manger tandis que monsieur Maze se dirigea vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Frida finit son repas quelques minutes plus tard. Elle mit alors le plateau de côté et se leva du lit. Cependant, lorsqu’elle posa le pied parterre et essaya de se lever, la demoiselle eut l’impression qu’elle n’avait aucune force dans les jambes. Ses ébats de la veille avaient visiblement encore certains effets sur elle. Elle allait donc devoir attendre que son époux ait fini de prendre son bain.

Lorsque Zack sortit de la salle de bain plusieurs dizaines de minutes plus tard, il trouva sa femme toujours assise sur le lit. Cette dernière, qui regardait la télévision à cet instant, se retourna pour le regarder.

- Je pensais te trouver en train de choisir ce que tu allais porter aujourd’hui, dit le jeune mari.

- Je voulais le faire mais il semblerait que ce que nous avons fait hier ait quelques petites répercussions sur moi, répondit-elle.

Monsieur Maze se rappela qu’après leur relation sexuelle, sa femme avait des difficultés à se déplacer. Toutefois, jamais il n’aurait que cela allait se poursuivre le lendemain. Il s’approcha donc de Frida et la prit dans ses bras telle une prince. Ce dernier la conduisit ensuite dans la salle de bain et il la déposa sous la douche avec la plus grande des délicatesses.

- Tu as besoin d’aide pour le reste ? demanda Zack.

- Non, c’est bon. Merci beaucoup, répondit la jeune femme.

Le mari sortit donc de la pièce tandis que son épouse retirait ses vêtements. Frida aurait bien voulu que son homme reste avec elle pour l’aider à frotter son corps, mais elle avait peur qu’en faisant cela, ils se remettent tous les deux à avoir des relations sexuelles. Elle n’était pas vraiment en état pour ce genre de choses.

La jeune femme tourna le robinet et de l’eau chaude se mit à couler tout le long de son corps. Elle ferma ensuite les yeux et leva légèrement le visage.

- Comme ça fait du bien, déclara-t-elle.

Frida essaya de se vider l’esprit mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’elle avait fait la nuit dernière. La demoiselle réouvrit les yeux et tacha de se ressaisir. Aujourd’hui, ils n’avaient pas de temps à consacrer à ce genre d’activités.

La première chose que madame Maze constata lorsqu’elle finit de prendre sa douche était qu’elle arrivait plus ou moins à marcher correctement. Cela était surement dû à l’eau chaude qui avait détendu ses muscles ainsi que le reste de son corps. La jeune femme se retrouva de nouveau devant le miroir pour s’occuper de ses cheveux et de ses dents.

Frida sortit de la salle de bain plusieurs dizaines de minutes après s’y être entrée. Uniquement vêtue d’une serviette, cette dernière se dirigea vers l’armoire à linges pour y prendre des vêtements ainsi que des sous-vêtements. Tandis qu’elle les enfilait, son mari qui était sorti entre temps rentra dans la pièce.

- On dirait que ca va mieux, lui dit-il une fois qu’il l’aperçut.

- Oui, ce bain m’a fait un bien fou. Mais dis-moi, où étais-tu ? répondit-elle.

- J’étais voir la réception. La chambre est encore jusqu’à 15 heures. Ca nous laisse amplement le temps d’acheter quelques souvenirs avant l’heure de notre vol de 17 heures, rétorqua le jeune homme.

- Je vois.

Frida continua de s’habiller sous le regard intensif de son époux qui venait tout juste de s’assoir sur le lit. Durant son observation, des pensées assez coquines traversèrent son esprit. Malheureusement, ne pouvant pas se le permettre, le jeune homme s’abstint.

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Le couple Maze sortit de leur chambre et se dirigea vers les ascenseurs. Madame, qui avait une fois de plus son appareil photo autour du cou, appuya alors sur le bouton et les portes s’ouvrirent. Ils pénètrent à l’intérieur et finirent leur descente au rez-de-chaussée. Zack et Frida sortirent de là et prirent la direction d’un marché se situant non loin de l’hôtel. Arrivés sur place, monsieur et madame parcoururent les différentes boutiques à la recherche de souvenirs à emporter avec eux. Frida tomba sous le charme de petites statues faites en bois et représentant les différentes divinités hawaiiennes.

- Combien pour ces statues ? demanda brusquement monsieur Zack lorsqu’il remarqua l’intérêt de sa femme.

Le vendeur lui donna le prix et monsieur Maze sortit deux billets de 20 de la poche de son short. L’homme commença à ranger les articles dans un sac en plastique. Il accepta alors l’argent du mari et lui demanda de patienter. Quelques secondes plus tard, il lui rendit sa monnaie ainsi que son ticket de caisse. Après s’être dit au revoir, le couple sortit de la boutique et alla en visiter une autre.

Après près de deux heures d’emplettes et de prises de photographies, les estomacs de monsieur et madame Maze commencèrent à crier famine. Ils s’arrêtèrent donc tous les deux dans un petite restaurant sympa. Un des serveurs leur apporta la carte de menu et resta un moment avec eux le temps qu’ils choisissent. Une fois leur commande passée et notée, il partit la donner au chef. Se retrouvant à nouveau seuls, les jeunes mariés entamèrent une petite conversation.

- Cet endroit va beaucoup me manquer, déclara subitement Frida.

- Si tu veux, on peut revenir lors de nos prochaines vacances, rétorqua à son tour Zack.

- Tu es sérieux ? questionna-t-elle en arborant un visage empli de joie.

- Très sérieux. Rien ne me ferait plus plaisir que d’offrir à ma chère et tendre femme ce qu’elle désire. D’ailleurs, et si nous célébrions chacun de nos futurs anniversaires de mariage dans un lieu exotique comme celui-ci ? Qu’est-ce que tu en dis ? interrogea le jeune homme.

- Je… je ne sais vraiment pas quoi dire, répondit Frida.

- Je prends alors cela pour un oui, déclara-t-il en arborant un sourire ravageur qui ne laissa pas la jeune femme indifférente.

Le serveur arriva avec leurs commandes et les posa sur leur table. Il leur souhaita un très bon appétit et partit s’occuper d’autres clients qui venaient tout juste d’arriver. Il fallut moins de trente minutes au couple pour finir leur repas. Dès que ce fut le cas, ils payèrent l’addition puis retournèrent à leur chambre d’hôtel pour ranger leurs valises.

Frida et Zack Maze avait changé de tenue depuis leur retour du restaurant, troquant leurs vêtements décontractés contre d’autres qui allaient les tenir un peu plus au chaud dans l’avion. La jeune femme avait du mal à mettre tous leurs souvenirs dans sa valise. Elle demanda alors à son mari si elle pouvait en placer quelques-uns à l’intérieur de la sienne. Son bagage n’étant pas plein, il accepta volontiers. Les mariés vérifièrent une dernière fois s’ils n’avaient rien oublié. Une fois que ce fut le cas, monsieur et madame attrapèrent leurs valises et sortirent de la chambre.

Arrivés à la réception, le couple rendit leur carte magnétique et régla les dernières formalités.

- J’ose espérer que votre séjour parmi nous eut été des plus agréable, retorqua l’employé se trouvant en face d’eux.

- Vous pouvez le dire. D’ailleurs, mon épouse et moi envisageons même de revenir pour nos prochaines vacances, déclara-t-il.

- Mes collègues, ainsi que moi-même, attendons votre venu avec impatience, dit-il en lui remettant sa carte bancaire et leur facture de consommation.

Le jeune homme récupéra le tout, vérifia une dernière fois que tout était conforme, et rangea le tout. L’employé leur souhaita de faire un excellent et le couple se dirigea vers l’extérieur où un taxi les attendait pour les conduire à l’aéroport. Quelques jours plus tard, après de soudaines nausées matinales et un test, Frida annonça l’excellente nouvelle à son homme.

FIN !