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Allons dès l’aube, chanter.

Allons dès l’aube, festoyer.

Allons ensemble s’envoler,

Pour présenter l’objet que voici :

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Car ceci n’est pas un poème,

Mais bel et bien un exil

Et il en existe deux sortes :

L’exil en vers libres

Et l’exil et nuancé,

Ou les notes sont plus aériennes,

Presque sans rimes,

Juste la, posées,

Pour les réciter à voix haute,

Pour les chanter à tue-tête,

Ou pour les fredonner sans arrêt.

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Et à la grande différence des autres

Tels que l’ont fait par le passé

Des auteurs, comme

Baudelaire ou Corneille, par exemple,

C’est que dans les exils

On ne compte jamais les pieds,

Mais un exil n’en est pas un

S'il n'est pas fluide

À la lecture à voix haute.

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Et c’est cela qui fait l’art…

Et je vous laisse libre de le croire.

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Alors, vous êtes plus, poème ou exil ?