L'oeillet d'Inde
Toi, mon prince.
Toi, ma reine.
*
Jamais, oh jamais
Je ne pourrai t’oublier
Non, jamais et pourtant.
*
N’as tu pas compris
Que je ne suis point pour toi.
Je veux être libre et sans attente
Je veux ma liberté d’aimer,
Oui, d’aimer qui je veux.
Et, ce chemin,
Je l’ai choisi,
Sans toi.
*
C’est comme cela, tu désires le monde.
Alors, désire-le, tu verras, ce sera sans moi !
Oui, sans moi, ton règne va s’écrouler,
Tu seras libre d’aimer qui tu veux.
Mais, crois-moi, tu le regretteras
Et je suis libre, moi aussi !
Qui te supportera ?
Qui va céder à tout tes tous tes caprices ?
Qui va porter tes fleurs quotidiennes ?
Et je porte un toast à qui tu sais,
Oui, celui que j’ai vu,
Oui, lui, que tu mattais,
Alors que je t’embrassais.
Je le sais, ne mens pas !
*
Quoi, moi infidèle ?
Oh, mais, excuse-moi,
"Mon-sieur"
D’avoir trouver un homme,
Oui, un "homme"
Amoureux de moi.
Et je n’ai pas cédé à la tentation,
Jamais et tu sais quoi après réflexion.
Eh bien, tu sais quoi ?
J’aurais dû !
*
Tu respires la salope,
Toi et tout ce que tu traînes.
Que le vent t'emporte.
*
Et toi, qui es tu en réalité ?
T'es vraiment un sale ingrat,
Tu me déçois, insolent.
*
Que la haine te consume, ô mon prince.
Que le Diable t'emporte, ô ma reine.
*
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