Je ne sais si cette histoire vous touchera, je ne suis même pas sûre d'être vraiment dans le thème. Pourtant, lorsque j'ai lu vos mots, je n'ai pu m'empêcher de l'entendre, cette petite phrase dans ma tête : "tu as quelque chose à dire, quelque chose à transmettre".

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Je crois qu'on ne nait pas avec un cœur dur comme la pierre, ni avec un cœur éclaté en mille morceaux... Je me demande parfois, et les rencontres que je fais semblent me le confirmer, si nous ne naissons pas tous avec un petit cœur tout mou.

Anatomiquement, le cœur est un organe d'une grande finesse, vitale, fragile, palpitant. Les médecins vous diront que le cœur est un muscle, l’un des plus puissants de notre organisme, et l’un des plus humble si vous voulez mon avis. En lui, circule le sang, liquide vitale, fin filin qui nous maintient en vie. Le cœur est ainsi le réceptacle du fluide de vie. Quelle responsabilité ! Et quelle force faut-il pour le propulser dans le circuit. Dans et sur sa paroi, un incroyable réseau nerveux s’étend. Organisé en faisceaux, nœuds, branches, grâce à lui, le cœur communique, il s’informe, s’harmonise, se synchronise. A la fois, simple et complexe, le cœur est d'une puissance discrète. Pensez-y, la plupart du temps vous ne le sentez pas, pourtant il bat, inlassablement, sans demander aucun applaudissement ni reconnaissance, il bat pour vous, continuellement. Parfois, il s'emballe, vous le sentez cogner dans votre poitrine que ce soit en lien avec un effort physique ou sous le coup d'une émotion forte. Il vous alerte, à ce moment, qu'il fournit des efforts et qu'il va falloir lui trouver une solution. En effet, ce soldat est courageux mais pas tout puissant. Il a compris depuis longtemps que le travail d'équipe est ce qu'il vous faut. Et après tout, le plus grand des problèmes que nous rencontrons, ne serait-ce pas quand il cesse tout simplement de tambouriner ?

N'allez pas imaginer des choses sanguinolentes, mettons-y de la poésie. Et laissons là, l'anatomie.