Naissance
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Traduit de l’Exodique
- Nal’Ghai, l’âme du monde, observait les soleils à travers la goutte de l’Océan Infini.
- Elle s’étira pour se rapprocher de la chaleur des éclats de la Grande Flamme, et fit émerger la terre des eaux.
- Nal’ghai, l’âme du monde s’ennuyait de sa solitude. Car enfin, quel dessein pour une pensée sans personne avec qui la partager ?
- Alors Nal’ghai insuffla la vie à la terre, et de beaux arbres prirent forme.
- Nal’ghai, l’âme du monde, s’amusa un temps à contempler le cycle des saisons, mais se lassa vite de la vie et de la mort des arbres, car ces derniers restaient bien immobiles.
- Alors Nal’ghai insuffla une âme à certains de ces arbres, qui se mirent à nager, voler et marcher.
- Nal’ghai, l’âme du monde, s’amusa un temps à contempler le ballet de ses créatures, mais se lassa vite de ne pouvoir partager avec elles ses pensées.
- Alors Nal’ghai insuffla une part encore plus grande de son âme à certaines de ces créatures, qui se mirent à penser et à parler.
- Elle nomma ceux qui marchaient Zor’en, le peuple de la terre, et ceux qui volaient Sul’und, les veilleurs du ciel.
- Nal’ghai, l’âme du monde trouva en ces créatures le miroir tant cherché.
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