Ce que je tais
Une minute de lecture
Le coeur est notre pesanteur.
Il nous leste d’une terre
dont nous voudrions qu’on nous libère
Ce coeur qui nous tient au corps
se lamente et nous dit dans ses pleurs
combien il nous retient encore.
Ce cœur que le corps bichonne
conserve son hôte sous son protocole.
S’affranchir du tortionnaire
puis le faire taire, terre qu’on tempère.
Refroidir l’ardeur qui fait exploser le bonheur
l’alléger d’une once de sa noire tumeur.
Tu cherches dans son flow la veine de ton renouveau,
un sang qui pour un temps, fasse sens à nouveau ;
que son humeur soit mise-amour
et qu’enfin épurée elle soit humour allègé, esprit pur libéré.
Tu vivras ainsi lavé d’un organe pulsatif,
ce cœur qui bat à sa mesure sans se soucier de sa démesure.
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