Fumées de voix
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Je n'ai pas le temps de peindre ton visage
Et la vie me le peint comme il se pourra
Pas plus je n'ai le cran de me faire à nos âges
Se voir est un non-dit c'est rester aux abois
À quoi bon croire au vent parfaire nos bagages
Dépêtrer nos regards de leurs fumées de voix
On n'a rien simulé. On a goûté L'orage,
On l'a laissé jaillir et foudroyer nos bois
Mais je t'aime au-delà de ce ventre en colère
Où comprendre défie tes mensonges à toi
On se sait dans le sang quand d'un landau de terre
Au miroir on demande : "qu'est-ce que tu crois ?"
Nous ne transcendons rien Bizarrement ça va
Nous pouvons rester peu dans l'élan de plusieurs
On joue avec les singes et l'on rétroprojette
Autant de singeries que l'acceptent les heures
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