L'inconnu, c'est ce qu'on ne connait pas. MAis en fait, on croit qu'on ne connait pas cet endroit, mais en fait on le connait. Ce que l'humain croit, ils ne le croient pas réellement. Ce qu'ils ne croient pas, ils le croient en fait.
Un allé pour l'inconnu, c'est un endroit qu'on connait par coeur. L'inconnu, c'est le vrai monde. Je m'assoie dans ma chaise berçante. J'ai au moins quatre-vingt douze ans; c'est beaucoup. Je prends un livre, et je commence à lire. Ce qu'il y a dans ce livre, c'est aussi l'inconnu. On ne sais pas ce qui va arriver après, mais on le sais au plus profond de nous-même.
Après avoir fini mon livre, je rencontre un autre endroit: la cuisine. C'est aussi l'inconnu, car on ne sait jamais ce qui va arriver, ce qu'on va cuisiner, si on va cuire ou frire, ou ce qu'on va frire. Je me prépare une omelette, et je déguste seul sur la chaise. Après avoir mangé, je retourne lire un autre livre. C'est un autre exemple d'inconnu. En lisant, je m'endors.
Je rêve, je vois, je sens, j'entends. C'est l'inconnu, c'est simple, c'est un rêve. On ne se sent pas vraiment dedans. On est conscients qu'on n'y est pas, mais on ne sais pas non plus si c'est la réalité ou l'irréalité.
Le prochain voyage, c'est le réveil. La sortie de l'inconnu, mais aussi le début d'un autre inconnu. Tout est inconnu.
L'inconnu est vivant.
L'inconnu est réel.
L'inconnu est irréel.
L'inconnu est le sujet.
Et l'inconnu est la fin.