Les yeux fermé, je sens le froid de la chaise métallique sur lequel je suis assis. Tout mon corps trembles, de peur, de souffrance. Mes poignets liée au dos de la chaise m'arrache la peau, du sang se mélange au fils de la corde qui rougit de plus en plus.

J'ouvre les yeux avec difficulté, mes yeux me brûles, des larmes coulent abondamment sur mes joues. Mon souffle est court, j’entends à ma gauche, non loin de moi, une personne affûter une lame, ou quelques choses de tranchant. Mon esprit terrifier n'ose pas regarder dans cette direction.

Les bruits d’affûtage cessent, une voix féminine se fait entendre, ses pas se rapproche, je ne comprend pas ce qu'elle dit, seule des murmures me fait comprendre qu'elle parle. Elle est maintenant devant moi, son sourire manipulateur est dérangeant, ses cheveux dorée vole dans l'air quand elle marche. Elle et si belle, et si effrayante.

– Tu t'es enfin réveiller, petit dormeur... Dit-elle en glissant un couteau sous la gorge lentement, je sens la chaleur de la lame qui vient d'être affûter. C'est donc pour me tuer si simplement qu'elle a pris le temps de faire se travail. D'un coup elle fait tourné ma chaise, en face de moi, un miroir.

– Alors, comment es-tu, tu n'es pas bien comme sa ? Sur un ton satanique, elle souligne mon visage dans le reflet du miroir. Je ne remarque rien de changé sur ma peau, aucune coupures, ni déformation.

Mais mes yeux ; Mon regard est vide, sans couleurs, sans vie, je me vois, je n'ai qu'un seul mot qui ne viens à l'esprit : Mort. Je suis mort dans mon regard, je cherche à fuir mon reflet en fermant les yeux, en criant mais rien n'y fait. La femme derrière moi, me caresse le visage en ricanant, je cri d'avantage, cherchant à m’enfuir de tout, de se regard sans pupille.

– Cri plus fort, va y, personne ne t'entend, sauf toi, dans ta propre souffrance.