Poème de Mazaria, à qui j'avais parlé d'une mystérieuse malle bleue qui appartenait à mon frère Lionel et qui resta verrouillée pendant plusieurs années après sa disparition, jusqu'à ce que je l'ouvre enfin . MERCI ENCORE A TOI !!!

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Le temps ne l'a pas rouillé,

S'interroger encore des années ?

Quel mal est-il en son ventre bleuté,

Qui mérite d' être enfermé,

Pour qu'elle fut ainsi écartée,

Des regards et des pensées ?

Le meilleur moyen de se délivrer,

De la tentation, c'est d'y céder,

Et il y céda,

Toute hésitation évaporée,

Toute peur éparpillée.

D'une main ferme,

Il brise le sceau,

De cette boite de Pandore,

Et ce qu'elle referme,

Bien plus passionnant et beau,

Bien plus précieux que l'or.

C'est la mémoire de ce frère,

Que malgré le silencieux fracas,

Des émotions étouffées,

On ne peut oublier.

MAZARIA - Samedi 28 Septembre 2013