La terreur broie mes muscles. Je hoquette, rate un pas, puis un second. Mon regard se tourne entièrement vers l'horreur. L'homme entonne un doux chant, comme si de simples mots pouvaient me calmer. Je trébuche.

Je ne heurte pas le sol, j'atterris sur quelque chose de mou. Les torches se sont éteintes, je ne vois plus l'œil, mais je sens sa présence. Il est là, tout proche.

Tu as enfin retrouvé la raison, petite pensée.

Horreur, me voilà soulevée comme une vulgaire brindille. Je tends la main face à moi par réflexe, dans le noir. Ma paume touche quelque chose de gluant. Je sens bouger en dessous de cette surface molle et collante. Je me retire aussitôt, en proie à un intense dégoût.

Nous y allons, petite pensée.

Ça bouge. Tout d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Je sens comme des filaments se déposer contre moi, se coller sur ma peau. Ils entravent mes mouvements, me forcent à un immobilisme total. Seul reste le vent pour me fouetter le visage. J'ai été placé de façon à voir devant moi, même si je ne distingue rien. Enfin, une lumière apparaît au loin. Plus nous nous en rapprochons, plus je sens la température se réchauffer.

J'ai un mauvais pressentiment. La lueur devient une valse de flammèches. Les flammèches deviennent un brasier déchaîné. Nous sommes tout près d'un four, gigantesque, semblable à une gueule de monstre cornu.

Je commence à paniquer, tente de m'enfuir. Rien n'y fais. Je suis piégée dans une immense toile.

Nous y sommes, petite pensée.

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Il m’a attrapé !

Choix 11 : accepter mon sort

Choix 8 : rester combattive