Reflux
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Nous sommes celles qui enlisent
Ô des souvenirs nous en avons laissé
Ô des amours nous en avons lassé
Sous la langueur des ondes longues et lourdes
Et plus loin, au lendemain nous convolons nos langues
Ô des amarres aux désinences si veines
Ô des avirons de douleur et de peine
Sous nos nochers néfastes, furieux et fustigeurs
Alors par les monts que nous avons varié
Ô des bernacles nous en avons léché
Ô des poissons nous en avons lâché
Sous des douves de douces délivrances
Et serons à jamais millier pourvoyeuses
Ô des vies variantes en vanités
Ô des moqueuses d’inanités
Sous cent senteurs scellées de septentrional
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