Une tourbe du ciel
Et de ceux qui sans cesse retournent sur la terre des aulmes, la pluie qui tombe
Dure et drue, glisse loin
Sous la pluie le cœur étrangle
Un son, un bruit, un chant
Plus loin encore il y a les portes de pierre, celles qui restent fermées pour ne pas que le malheur s’en sorte, le faire souffrir
La peur de se rappeler de ceux qui sans cesse retournent sur la terre des aulmes, quand les arbres ont hurlé leur peine sous le ciel, l'aile du temps invite aux paroles des monstres
Il n'y a que les perles pluie, que les grisailles de coton sous la morsure des caresses
Ceux qui cassent les laissent et les retirent sans plus tard
Aube
Celle qui se lève derrière le regard, lueur de pierre
Le cadeau de la nuit sur les lèvres, au bord des dents qui claquent, qui frôlent la langue des aulmes, de ceux qui retournent leur dos, de ceux qui retournent sur la terre, dans la terre, là où les cailloux jonchent la machoire du monde
Calciné des glaces noires
Dessiné sur la pluie qui tourne plus haut encore que les tatkpoetek, O cible du coeur prends la coupe et bois son sang, le crâne et le rêve, prends la voix du chanteur de plumes qui s'élève
Et de ceux qui retournent
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