Sylvains

Une minute de lecture

Ils reviennent de là où les arbres murmurent toujours, des déserteurs de temps et de mort

"Mais n'y a-t-il pas de monde à conquérir après que l'ennui ait gagné le coeur ?" fut la question

L'unique question que nous posâmes à la Cour Invisible

Et on nous répondit par un effleurement de notre

Propre nuit ; propre mal qui nous lie à la terre

Celle qui avala la nuée

L'inventif démon qui est moi sans l'être

Rit et se gausse sous coupe pleine de fiel, insupportable

Imbécile de la lourde dégénérescence

Un absolu

Survient plus loin derrière le nuage sourd de tonnerre

Quelques cliquètements sur le sol

D'une dizaine, à centaine puis milliers

Multiplication délétère du ciel

Il injure le sol avec force

Le nourrit de coups, le ramollit

Pour qu'un jour il puisse se remplumer

Après, sans qu'on sache, si une tempête

Pour revenir loin, elle vient ici

Déstructurante chanteuse de vents

Et l'accalmie impeccable, pullulant d'humide

Fragrances de pétrichore ; connais-tu

Toi, l'odeur du souvenir, laissé reposé

Au bord de la fenêtre ?

Te reconnaîs-tu dans le monde d'après

Celui qui vient après l'insurmontable ?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Reydonn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0