J‘ai vu des pauvres, des riches, des gens sans bras, sans yeux, d’autres avec des montres en or, mais je peux vous dire qu’il n’y a aucunes différences concrètes entre les gens qui nous entourent. Toutes les différences auxquelles vous croyez sont le fruit de notre imagination. On a les mêmes envies, les mêmes rêves, les mêmes idéaux, les mêmes besoins, tout est une question d’interprétation et de fascination.

J’ai vu des pauvres heureux qui n’ont même pas la conscience d’être pauvre car ils ne le sont pas. Ils le sont simplement que parce que l'on m'a dicté que le pauvre est pauvre. Et j’ai vu des riches tristes qui rêvent d’être pauvres, certains qui rêvent d’amour, de liberté. J’ai vu des choses que je n’aurai pas du voir, toutes les choses que j’aurai du voir était pourtant là, les vraies choses que l’on doit voir se trouvaient là. C'est à l’extérieur, dehors, la vérité de vraie, celle des rêves et des passions. Aussi loin que tu puisses aller, va, vis et ne reviens pas, reviens seulement quand le riche mendiant et le pauvre mendiant te diront de rentrer. Va ouvrir la porte de ton univers à la plus grande des sagesses, ouvre toi au monde, aux autres mais non pas à l’obscurantisme de nos vies.

Je n’ai jamais vu autant de gens heureux qu’en étant dehors, si souriant et si heureux.

Toutes ces choses sont si belles, je n’ai vu dans nos différences que des ressemblances, celles des êtres humains, des femmes, des hommes, de toute confession, de toute religion, j’ai vu la nature dans sa plus belle robe, j’ai vu des monuments dans leur plus belle parure.

Je te jure et je t'en conjure cours après le temps qui passe, il est si beau, si parfait, si essentiel, profite de tous tes instants, appelle tes grands parents qui dans leur chambre seuls ont les mille est une image de leur vie qui défilent qui seront bientôt les tiennes.

Au grand jamais ne te laisse illusionner par l’obscurantisme, soit seul maître de toi-même, n’écoute pas les gourous, ni les maîtres, écoute seulement toi et les fleurs qui poussent, celle qui au matin ouvrent leurs pétales si douce et si fragile.

N’attends plus, n’espère plus, défoule-toi, aide, chante, danse, créé, tente la paix et l’amour qui font les êtres.

La haine n'est pas une raison d'être, c'est le moyen des malheureux pour partager leur tristesse. Ne tombe pas dans la dépression des heures perdues au rythme de nos vies à attendre qu'on te tende la main, que tu viennes d'une cité ou d'une maison, d'une grande ville ou d'un village, que tu sois d'apparence méchante ou si bien élevée sommeille au fond de toi l'amour que tu as pour les tiens et c'est cet amour qu'il te faut diffuser. Car oui, en toi il existe cette passion : tu ne laisseras pas l'enfant mourir de faim, tu ne laisseras la grand-mère mourir de soif et tu ne laisseras pas la haine de la vie te tordre car ta force, celle qui font les humains, est bien celle qui persiste dans ton encéphale à te dire que l'Amour est plus beau et bien plus passionnant que les armes. Même si derrière tes grimaces ou tes sourires, que tu sois baron de la drogue ou bien politique véreux, la paix est la seule et unique vérité.

Bats-toi pour les valeurs nobles de nos vies. Préviens les tiens que l'obscurantisme n'est pas une solution, promets-moi de faire face aux idées inhumaines et que dans la différence il n'est en fait que ta ressemblance, le miroir de ta vie. Que l'homme du bout du monde est le frère de tes pensées.

Ne te réserve pas à une simple et unique fatalité, échange avec les autres, respecte les autres, respecte tes sœurs, tes frères, tes parents, donne plus de place à ta sœur si celle-ci est mise de côté, bats-toi pour l'égalité. L'armée des gentils est bien plus puissante que les monstres aux griffes de tristesses car dans les 7 milliards de personnes que nous sommes, les méchants sont si peu et si seuls. En l'être humain tu dois croire, ne te laisse pas abattre, fonce, marche droit, protège, aide.

J’ai vu le monde que je voulais voir, j’ai vu la liberté, je l'ai vécu. Formez les bataillons de l’amour et du partage, la richesse de l’être humain est en lui, elle n’est pas que dans quelques personnes, le pouvoir est une miséricorde, ne vous réfugiez pas dans des futilités, ouvrez vos portes, sortez de l’avidité et de vos fausses passions, relevez les espoirs du monde.

On nous a enfermé dans des machines, des machines si bien rôdés qu’on ne devine plus notre réalité pour s'enfermer dans des conceptions extra relatives à l'humanité et pourtant, la vie est si douce, la vie peut être si belle.

Mais pourtant, certains d'entre vous devront se battre plus que les autres, certains d'entre vous devront se battre 2 fois plus, 10 fois plus pour s'admettre et admettre, pour l'égalité, la diversité et la fraternité.

En qualité de rien, je vous parle d’un temps que je ne connais pas, je vous parle comme si j’étais vous. Cette chose qui se cache au fond de votre encéphale, celui qui vous dis que vous devriez faire quelque chose, celui qui vous fait voir entre le noir et le blanc, celui qui vous fait vaciller.

Au grand jamais je ne vous laisserai dire des mensonges, l'ignorance n'est pas un défaut, c'est une qualité. Dans le monde où la recherche de savoir, de connaissance, nous illusionne de notre matière première, celle de vivre.

Tout ce qu'on nous réserve est si beau même si c'est si difficile à y croire, tout ce qu'on fera sera si beau car en l'amour des êtres j'y crois, en votre sens de la responsabilité, de votre amour de la liberté, de votre essence qui est celle de la vie et du bonheur vous devez croire. Ces mots ne sont pas les miens, ils sont les vôtres, ceux que vous enfouissez tendrement au fond de votre coeur et qui se balance tendrement dans le coeur de vos enfants.

On ne pleure que le gens qui sont morts, c'est en me sentant mort que l'excellium de mes sentiments excercent cette force et que je peux vous écrire. Car quand on est mort, on comprend la vie.