Action paralysante
L'enchaînement des effluves, des idées, des rêves amènent l'inactivité de notre conscience. Stoïque devant la mort et la vie.
Je ne suis pas où je devrais être, je ne comprends pas leurs idées et leurs mouvements. Je suis le fantôme de ma vie. Je ne suis pas ce que je suis. Mes pensées, je les exprime mais elles sont brièvement repoussés dans l'accumulation du temps et de l'instant t qui nous ronge pourtant. Car à l'aube de la naissance de mes enfants, quand l'eau et le sable ne sauront que l'apanage des riches et que dans nos tours en cristal, nous verrons les enfants des autres mourir la bouche ouverte, il sera trop tard.
De notre immoralité consciente et vivante adviendra notre perte, car même à notre basse échelle les éléments concordent à une infinité de miséricordes qui n'est plus acceptable.
Je me cache dans cette vie, où les éléments tournent mais ma conscience gronde comme le ronronnement du silence qui se fait discret pour ne pas éveiller les inconsciences du temps car fou tu seras si tu es trop éveillé.
De lecture en lecture, de calcul en calcul, il ne serait pas mal de dire que la vie est injuste. Elle est l'inéquitable résonance des excès mélancoliques d'une ferveur perdue, où un petit ensemble à dérégler un immense équilibre vertueux pour en faire une vicieuse torture.
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