Abandon mortifère
Sous miséricorde d’un seul être, je m’incline
A la quête d’une pénombre, je me vautre et je m'effondre
Je prends ma plume et je vagis sur mes lignes
Quelques lettres au goût citrin de mes larmes, mon destin, je désire réfondre
Directeur de mon coeur, décideur de ma vie
Regarde ton être friable, devant ta photo murale
Rêvassant de ton toucher et implorant ton liquide lustral
Je m’élance sur ce bureau, en la transmuant en notre nid.
Un nid onirique agonisant de ton manque,
Chaise de paille assoiffée, moisissant dans cette planque
Je récite des vers et j'enchaine les verres
Au rêve d’un amour et d’un coeur élevée en serre,
Comment as-tu pu jeter ta pénélope à ces robots vilains ?
Se nourrissant de ma chaire et se régalant de mon liquide salace
Je croyais qu’on prendra le même navire et que notre océan est plain
Mais je me retrouve avec ces humains pleutres, pléthore de bêtises sagaces.
Leur humilité s’oscille en moi laissant des fractures et quelques bleus aux cotes
Je cavale sur mes derniers pas et j’entends “n’oublie pas d’envoyer le rapport, Cocotte !”
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