Un monde meilleur, disais-je,

Du moins le croirait-on car hélas,

Le Mal laissa en ce paradis des traces.

Un jour, un homme habitant une des îles,

Entendit l'appel désespéré d'un être fragile,

L'être bleu jeta sur le rivage un coquillage rouge,

Alors l'homme s'en vint pour qu'il le touche,

Et vit que du coquillage ce n'était point la naturelle teinture,

Vite il s'agrippa au dauphin qui l'amena à l'aventure.

Sous l'eau, parmi les coraux,

Sur une petite butte isolée,

Gisait du dauphin la progéniture,

Horriblement mutilé de plusieurs blessures,

Que lui avait infligé un harpon,

Objet d'une Cruauté sans nom.

Un long et épais filet de sang,

S'échappait du flanc,

De la pauvre bête dont le cri de détresse,

Affolait sa maman que l'homme avec tristesse,

Ne parvenait pas à consoler car trop tard il serait,

Avant que secours il puisse apporter.

Voilà comment certains humains,

Remercient l'aide que les bêtes leur apportent bien,

Alors, l'homme de l'île jura que de ses propres mains,

Il tuerait à l'avenir les bêtes encore plus bêtes,

Que celles auxquelles elles infligeaient les folies de leur délirante tête.

DJEDGE - Lundi 30 Mai 2005