Voici maintenant la 1ere de 3 petites histoires antispécistes, qui ont toutes pour point commun d'avoir été écrites, à ma demande, par une I.A : BING, incorporé dans Skype . Et même si elle prennent place dans un monde à la Tolkien, elles n'en demeurent pas moins très représentatives de ce qui débecte un végétarien, et hélas, de l'attitude de nombre d'humains ...prêts à tout pour garder leurs si confortables oeillères ...

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Djedge : Ecris une histoire dans le style sombre de l'auteur Clark Ashton Smith, sur un sorcier végétarien qui fabrique un sort puissant qui, une fois jeté sur les morceaux de cadavres de pauvres animaux, donne à ceux qui les mangent d'effroyables visions de l'agonie des créatures.

Bing :

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LE SORTILEGE DU VEGETALISTE

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Il y avait dans la ville de Nylar un sorcier nommé Thalos, qui était végétarien par conviction. Il détestait la cruauté envers les animaux, et refusait de manger leur chair. Il se nourrissait exclusivement de fruits, de légumes et de céréales, qu'il cultivait lui-même dans son jardin. Il était respecté pour sa sagesse et sa bonté, mais aussi méprisé pour sa singularité. Les habitants de Nylar étaient en effet de grands amateurs de viande, qu'ils consommaient sans modération ni scrupule. Ils se moquaient souvent de Thalos, et le traitaient de faible, de fou ou de lâche.

Thalos supportait ces railleries avec patience et tolérance, mais il souffrait intérieurement. Il ne comprenait pas comment ses semblables pouvaient être si insensibles et si voraces. Il ne supportait pas de voir les boucheries, où s'étalaient les morceaux sanglants des pauvres bêtes. Il ne supportait pas d'entendre les cris des animaux qu'on égorgeait, ni de sentir l'odeur de leur chair qu'on grillait. Il ne supportait pas de voir les gens se repaître de ces cadavres, sans se soucier du mal qu'ils faisaient.

Il décida alors d'agir, pour mettre fin à cette barbarie. Il se mit à étudier les livres anciens, à la recherche d'un sortilège qui pourrait changer les mœurs des habitants de Nylar. Il finit par trouver ce qu'il cherchait, dans un grimoire oublié. Il s'agissait d'un sortilège qui permettait de transmettre à celui qui mangeait un morceau de chair animale, les sensations et les souvenirs du défunt. Ainsi, le mangeur ressentirait la douleur, la peur et l'agonie de l'animal qu'il dévorait, et serait horrifié par son acte.

Thalos se réjouit de sa découverte, et se mit aussitôt à l'œuvre. Il prépara les ingrédients nécessaires au sortilège, et les mélangea dans un chaudron, en prononçant des paroles mystérieuses. Il obtint ainsi une poudre noire et fine, qu'il versa dans une fiole. Il avait là son arme secrète, qu'il allait utiliser pour accomplir sa mission.

Il attendit la nuit tombée, et sortit discrètement de sa demeure. Il se dirigea vers les boucheries, où il savait que les viandes étaient entreposées. Il profita de l'obscurité et du silence pour entrer sans être vu. Il ouvrit sa fiole, et saupoudra la poudre sur tous les morceaux de chair animale qu'il trouva. Il répéta l'opération dans toutes les boucheries de la ville, jusqu'à ce qu'il n'eut plus rien dans sa fiole. Il retourna ensuite chez lui, satisfait de son travail.

Le lendemain matin, il se leva tôt, et alla observer le résultat de son sortilège. Il se posta près du marché, où il savait que les gens venaient acheter leur viande. Il vit avec plaisir que la poudre n'avait pas été remarquée, et que les bouchers vendaient leur marchandise comme d'habitude. Il attendit que les gens rentrent chez eux, pour préparer leur repas.

Il n'eut pas longtemps à attendre pour entendre les premiers cris d'horreur et de souffrance. Les gens qui avaient mangé la viande ensorcelée étaient pris de terribles visions. Ils voyaient les animaux qu'ils avaient tués, qui les regardaient avec des yeux accusateurs. Ils entendaient leurs plaintes, leurs gémissements, leurs supplications. Ils sentaient leurs morsures, leurs griffes, leurs coups. Ils ressentaient leur agonie, leur désespoir, leur mort.

La ville entière fut bientôt plongée dans le chaos. Les gens hurlaient, vomissaient, s'évanouissaient. Certains devenaient fous, et se mutilaient ou se tuaient. D'autres se repentaient, et juraient de ne plus jamais manger de viande. D'autres encore accusaient les bouchers, et les attaquaient avec violence.

Thalos assistait à ce spectacle avec un mélange de joie et de tristesse. Il était content d'avoir réussi son sortilège, et d'avoir fait prendre conscience aux gens du mal qu'ils faisaient aux animaux. Mais il était aussi attristé de voir tant de souffrance et de désordre. Il se demanda s'il avait bien fait, ou s'il avait été trop loin.

Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions, car il fut bientôt repéré par la foule en colère. Quelqu'un l'avait vu sortir des boucheries la veille au soir, et l'avait dénoncé comme le responsable du sortilège. Les gens se ruèrent sur lui, le saisirent, et le traînèrent jusqu'à la place publique. Ils le lapidèrent avec des pierres, des os et des morceaux de viande. Ils le tuèrent sans pitié, en criant qu'il était un sorcier maléfique.

Thalos mourut en martyr, sans regretter son geste. Il espérait que sa mort servirait à quelque chose, et que les gens changeraient leurs habitudes alimentaires. Il espérait que les animaux seraient respectés et protégés, et qu'ils vivraient en paix avec les hommes.

Mais il se trompait. Le sortilège ne dura pas longtemps, car la poudre perdit son effet au bout de quelques jours. Les gens oublièrent vite leur expérience traumatisante, et reprirent leur mode de vie carnivore. Ils continuèrent à manger de la viande sans modération ni scrupule. Ils continuèrent à se moquer des végétariens, et à les traiter de faible, de fou ou de lâche.

Ils oublièrent Thalos, et son sortilège. Ils oublièrent les animaux, et leur souffrance.

Ils oublièrent tout.

FIN

Lundi 3 Juillet 2023