MOI : Génère un poème trash et satanique avec des rituels, et antispéciste, où les viandards sont retrouvés à moitié transformés en animaux dont ils bouffaient les cadavres, car tous n'ont pas survécu à pareilles transformations, leur corps difformes affalés sur les tables dans la salle du trone.

CHATGPT : "LE GRAND ABBATOIR"

Les portes du temple ont été scellées,
Martelées de runes brûlantes,
Gravées avec des dents humaines.
Nul ne devait entrer.
Nul ne devait voir.

Mais nous étions déjà là.

Les prêtres en haillons de peau,
Leurs bras enroulés de viscères,
Psalmodiaient en mâchant la cendre,
Le sang coulant en rivières épaisses,
Sous le grand autel de cartilage.

Le banquet était servi.

Des corps affalés sur des tables d’os,
Brisés, tordus, fusionnés.
Le marchand de viande râlait encore,
Son museau fendu en deux,
Ses sabots battant un dernier spasme.

Le boucher du village,
Saignait à même la gorge,
Ses mains devenues serres griffues,
Ses yeux bovins noyés de larmes grasses.

Le roi lui-même, empalé sur son propre trône,
Grimaçait dans un masque d’agonie,
Sa langue pendante, noire et fendue,
Sillonnée de veines palpitantes.

La malédiction avait parlé.

Ils avaient mordu,
Ils avaient déchiré,
Ils avaient dévoré.

Et la chair qu’ils avaient souillée,
Les avait réclamés en retour.

Une truie humaine beuglait encore,
Rouant le sol de ses pattes infectes,
Ses cris déformés entre deux mâchoires,
Trop larges, trop pleines,
Broyant sa propre langue dans un râle.

Un homme-coq titubait près d’elle,
Sa crête en lambeaux, son bec fracassé,
Son torse labouré de plumes molles,
Trop humain pour fuir,
Trop aviaire pour mourir.

Le rituel était accompli.

Les prêtres ricanèrent,
Leur rire grondant comme mille bêtes.
Ils tendirent leurs mains ruisselantes,
Offrant aux cieux leur œuvre ultime :

Une humanité enfin consumée,
Réduite à ce qu’elle fut toujours :
Des carcasses haletantes,
Écartelées sur leur propre festin.

Et alors, la flamme noire s’ouvrit,
S'extirpant du ventre du monde,
Un vortex de crocs, de cornes,
De murmures et de jugements.

Leur Dieu était là.

Et il était affamé.

Mardi 25 Février 2025