La crinière du héros

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Pendant ce temps dans une galaxie hautement sauvage, hostile, peuplée d' abominations tentaculaires toutes plus phalliques les unes que les autres; le beau, le grand, le superbe chasseur de primes Jory Jorhn filait à toute allure dans son vaisseau spatial, talonné par l'armada du duc Clevelin.
Sur le pont de son navire amiral, le terrible duc fulminait. Cet homme massif et musculeux tassait les accoudoirs de son siège en serrant les dents de rage et de fureur. À ses côtés, ses valets tout de blanc vêtus maintenaient le cap malgré les manœuvres de Jory pour leur échapper.
- "Messire!" Fit l'un d'entre eux. "Le vaisseau de Jory s'apprête à pénétrer dans un champs d'astéroïdes!
- Pénétrer qui?
- Un… un champs d'astéroïdes messire.
- Ah! Le fourbe forban! Il croit nous échapper si facilement? Je le poursuivrai jusqu'en enfer s'il le faut, ce félon fêlé fétide fécal fumier!
- Calmez vous messire. Vous avez oublié de prendre vos médicaments.
- Je vous en foutrais moi, des médicaments!
- Oui. Justement. Puisqu'il s'agit de suppositoires…
- La ferme! Et talonnez moi cet enfoiré!"
Le valet se retourna et fila au travail en déclamant:
- "Soit! Talonnons! Talonnons! Talonnons gaiement!"

Dans le vaisseau de Jory Jorhn, la panique était totale. Les hommes d'équipage couraient en tous sens pour actionner les différents moteurs et effectuer des manœuvres le plus rapidement possible. Jory lui même s'efforçait de les coordonner, ne s'arrêtant que pour lancer une insulte à l'intention du duc. Jory était un homme balafré aux longs cheveux noirs coiffés en une banane. Ténébreux et roublard, il avait accompli bien des larcins pour lesquels on pourrait vouloir sa peau, mais pour la première fois de sa longue et éclatante carrière de truand, il était acculé. Tout en se recoiffant, il s'interrogea sur la façon dont un être aussi splendide que lui pouvait être autant haï. Mais il fut hélas troublé dans ses pensées si profondes lorsqu'un membre d'équipage le tira par la manche pour lui annoncer, l'air paniqué:
- "Boss! Ils nous poursuivent dans le champs d'astéroïde. On fait quoi?"
Jory eut un sourire infâme.
- "On augmente la vitesse au maximum. Et prenez les drogues de vitesse, vous en aurez besoin. Inutile d'en laisser une seule goutte."
Les hommes obéirent. Ils saisirent leurs seringues et s'injectèrent dans les veines une drogue qui accélérait tout leur métabolisme, supposée leur permettre de réagir plus vite pour pouvoir manœuvrer même à très haute vitesse. Les hommes rechignaient tout d'abord à s'injecter cette substance, car étant des trafiquants, ils avaient une idée de toutes les saloperies qu'on mettait dedans; de plus cette drogue était déjà dangereuse à l'état pur, et rendait férocement accro. Mais Jory sut leur forcer la main en les tenant en joue avec son pistolet à plasma. C'est donc à contrecœur qu'ils plantèrent les seringues dans leurs veines. Et le monde leur parut soudain plus lent. Et ils ressentirent aussitôt un besoin compulsif de sentir de la vitesse. Les moteurs du vaisseau furent poussés au maximum, et il partit à toute allure en esquivant les astéroïdes sur son chemin.

- "Messire! Ils ont…
- Accélérez immédiatement!" Beugla le duc Clevelin.
- "Mais… messire…
- Je me fiche des pertes! Je me fiche de savoir combien ça va coûter! Je vais rattraper ce fils de pute. Je vais aborder son vaisseau. Je vais le trouver. Et je vais bouffer ses couilles avec de la confiture de figues." Puis il héla un autre valet:" Vous! Préparez moi deux kilos de ma meilleure confiture de figues ainsi que quatre couteaux à désosser!
- Tout de suite messire." Répondit le valet avant de se diriger vers les salles de stockage.
Le premier valet se permit de rappeler l'attention du duc en se raclant la gorge.
- "Messire! Donnez vous à nos vaisseaux la permission de tirer? Toute l'armada n'attend que ça, et les capitaines se languissent de pouvoir faire feu sur ce malandrin.
- Je veux aborder son vaisseau. Dites leur de n'utiliser que des projectiles incapacitants, ou de viser les tourelles du vaisseau. Si un capitaine le détruit avant que j'aie pu bouffer les couilles de Jory Jorhn, c'est ses couilles à lui que je prendrais pour compenser."
Le valet blêmit.
- "Je… je vais transmettre vos ordres messire."

Jory lui même n'avait pas pris de drogue. Il se peignait rageusement d'une main tout en préparant ses armes de l'autre. Un homme sauta dans son champs de vision et dit quelque chose tellement vite que Jory dut le faire répéter.
- "Encore une tourelle détruite chef. On en a plus que deux."
Il n'avait pas plus tôt fini sa phrase qu'un autre homme arrivait en courant.
- "On a plus qu'une tourelle de défense M'sieur! Espérons que…"
Un autre lui passa dessus à toute vitesse, écrasant son compagnon sous ses pas.
- "Boss! Ils on lancé un tir de barrage dans la zone, et ont détruit tous les astéroïdes autour de nous. Plus grave, d'ici dix secondes leur vaisseau amiral sera à portée pour une téléportation.
- Alors préparez vous au combat bande d'imbéciles!" Cria Jory." Et qu'en est il de la dernière tourelle?
- Elle est dans un angle mort Boss. Vous vous souvenez, le fabricant avait fait une erreur, c'est pour ça qu'on a eu une ristourne sur l'achat du vaisseau. On peut pas tirer sur la tourelle, mais la tourelle peut pas tirer non plus.
- Et galère! Bon! Retenez les, il faut que je prépare mon arme secrète.
- Votre arme secrète? C'est quoi?
- Tss! Tss! Peut pas vous dire. Elle est secrète.
- Mais M'sieur si vous l'utilisez elle sera plus secrète!
- Peut être mais elle doit rester secrète jusqu'au dernier moment.
- Mais c'est complètement con!"
Une alarme s'enclencha, emplissant tout le vaisseau d'une rengaine qui faisait mal aux oreilles.
- "Les boucliers ont lâché. Ils vont se téléporter d'un instant à l'autre!"

- "Messire… est ce bien sage de partir vous même à l'assaut…
- Évidemment!"
Le duc Clevelin se tenait au centre du téléporteur. Revêtu d'une toge blindée laissant découvert son torse velu et musculeux, il était équipé d'une queue de scorpion robotique, présentant un dard affûté, ainsi que de deux bras bioniques attachés dans son dos. Dans chacune de ses mains, qu'elle soit de chair ou bionique, il brandissait un couteau à désosser.
Il était accompagné d'une foule de soldats armés jusqu'aux dents de fusils à plasma et d'épées à décharges électriques.
- "Je ne suis pas rassuré…" fit le valet."Vous n'avez pas pris vos médicaments.
- Il est un peu tard pour ça. Mais je serais accompagné de mon fidèle Kayni." Il siffla en disant:"allez, viens Kayni."
Le chien de guerre s'avança jusqu'à son maître. C'était d'une bête d'un mètre de haut, presque aussi musclée que son maître. Il avait une peau écailleuse et une longue gueule aplatie avec des crocs saillants. Il portait sur son dos, deux grands pots de confiture de figue.
Clevelin flatta le bon chien chien, puis il se leva d'un air grave et déclara:
- "Activez la téléportation! Nous allons pénétrer avec violence sur les arrières de l'ennemi. On va les défoncer avec une telle vigueur qu'ils ne s'en relèveront pas. On va leur rentrer dedans comme on rentre dans un…"
Il y eut un flash lumineux, et l'instant d'après ils avaient tous disparu. Le valet eut un soupir de soulagement.

Ils réapparurent directement sur le vaisseau de Jory. Les soldats abattirent sommairement les quelques membres d'équipage qui avaient eu le malheur de se trouver à leur point d'arrivée. Puis ils avancèrent lentement.
Mais ils ne durent pas chercher bien longtemps. Au détour d'un couloir, ils arrivèrent à la salle du téléporteur, où Jory et tout l'équipage les attendaient. Les hommes s'immobilisèrent les uns en face des autres, leurs armes prêtes, mais ne faisant pas encore feu. Ils s'attendaient à ce que leurs deux chefs se battent en duel, conformément aux traditions.
Clevelin s'avança devant Jory de sa démarche chaloupée en déclarant d'une voix suave:
- "Je t'ai retrouvé, Jojo. Et je vais te tuer!… mais avant affronte mon chien pour faire durer le suspens."
Aussitôt, Kayni sembla surgir de nulle part, et la bête fit un bond prodigieux en direction de Jory Jorhn, lequel parvint in extremis à esquiver l'assaut. Le chien atterrit derrière lui mais fit aussitôt volte face, lui sauta au visage et referma sa mâchoire sur la tête du chasseur de primes.
Tous sentirent leur sang se glacer. Clevelin étouffa un juron. Jory, lui, souriait.
La gueule du chien s'était refermée sur la mirifique chevelure de Jory. Les crocs s'étaient plantés dans ses cheveux, mais ils s'arrêtèrent sur quelque chose de dur.
Avec un ricanement sardonique, Jory déclara:
- "J'ai toujours conservé dans ma manche, cette arme secrète. Je l'ai gardée secrète non seulement parce que c'est une arme invincible, mais aussi et surtout parce que, plus que le secret de ma puissance, c'est le secret de ma splendeur éclatante. Voici venu le moment de réveiller, la divine Pompadour!"
Il actionna une manette qu'il tenait cachée dans sa main. Ses cheveux se mirent à briller d'un éclat surnaturel en émettant le bruit d'un réacteur qu'on met en marche. Un rayon d'énergie d'une force phénoménale jaillit de sa banane et désintégra la tête du chien dont le corps sans vie s'écroula par terre, brisant les deux pots de confiture de figue qu'il transportait.
L'assistance en resta bouche bée. Les soldats du duc émirent des exclamation de surprise.
- "Oh putain il a tué Kayni!
- Espèce d'enfoiré!"
Et pendant ce temps, le beau, le splendide, le fabuleux Jory Jorhn prenait la pose adaptée à sa victoire.
Clevelin s'agenouilla près du cadavre du chien. Il trempa son doigts dans la confiture et le suça avant de s'exclamer d'une voix déchirante:
- "Kayni… tu as si bon goût."
Puis il se releva lentement, et soupira avec un sourire qu'il peinait à masquer.
- "Tu as l'air bien heureux pour quelqu'un qui vient de perdre son compagnon à poil." Lui lança Jory.
- "Ça, c'est juste à cause de mon plug anal auquel est accroché ma queue de scorpion. Mais ça n'enlève rien à la haine que j'ai à ton égard, Jojo.
- Et bien il va falloir que tu songes à ton… tes… ta…" Jory lança un regard vague vers les machines du vaisseau.
- "Penser à quoi?
- Rien, j'essayais juste de gagner du temps en attendant que la téléportation fonctionne. À plus, le duc!"
Il y eut un flash lumineux, et aussi bien Jory que ses hommes disparurent. Sous les yeux médusés des soldats du duc Clevelin.
- "Messire! On reçoit un signal de détresse. Ils se sont téléportés dans notre vaisseau amiral." S'écria un soldat. Un autre cria:
- "Le fourbe félon faquin fétide fécal fêlé!"
Le duc leva la tête et déclara d'une voix suave:
- "Rusé. Jojo est un connard, mais ce gars là a des couilles. Et j'aime ça… les couilles.
Un soldat se dirigea vers la console de téléportation.
- "Si on se téléporte maintenant, on pourra…"
Il n'avait pas fini sa phrase qu'une détonation se fit entendre, et que la machine volait en éclats.
- "Ah! Les fourbes félons fétides fieffés fumiers! Ils avaient prévu le coup.
- Il n'est pas trop tard." Déclara le duc. "J'ai un téléporteur individuel sur moi.
- Mais… messire… c'est de la folie d'y aller seul!
- De la folie? C'est cela être duc!"
Des éclairs jaillirent de sa ceinture, émettant une lumière aveuglante. Tous les vêtements de Clevelin furent consumés par des arcs électriques, puis il y eut un flash lumineux et il disparut.

Jory et ses hommes progressaient à bord du vaisseau amiral, en éliminant tous les valets sur leur chemin. Jory utilisait un pistolet plasma conventionnel, mais ses subordonnés lui vouaient un respect redoublé maintenant qu'ils savaient que sa chevelure était la plus dévastatrice des armes. Le beau, l'immense, le magnifique Jory Jorhn s'enorgueillissait de son plan si parfait. En effet, il lui suffisait maintenant de prendre ce vaisseau et de détruire l'ancien avant de filer, et il serait définitivement débarrassé du duc. Alors que d'un tir de pistolet plasma bien placé, il neutralisait la console de téléportation du vaisseau amiral, dans les fumées et vapeurs qui s'échappaient de la machinerie hurlante, il crut voir se dessiner une silhouette.
- "Qu'est ce que cette fumée étrange?" Dit il à haute voix.
- "Ah. Tu t'attendais à ne plus voir que de la fumée; mais en vérité c'était moi, le duc!"
Et à ces mots, la fumée s'écarta, dévoilant le duc Clevelin dans toute sa splendeur, prenant une pose dramatique pour mieux appuyer son entrée miraculeuse.
- "Palsambleu!" S'écria Jory. "Un homme nu!
- Et oui! C'est bien moi! Tu ne t'attendais pas à ce coup là Jojo!"
Clevelin déploya ses bras robotiques avec un rire sinistre, tandis qu'il activait son bouclier énergétique, le protégeant contre les tirs que les hommes de Jory faisaient déjà pleuvoir sur lui. Et le duc se jeta sur eux, entièrement nu, mais protégé par sa technologie, il mît en pièce chaque homme avec ses couteaux et sa queue de scorpion.

- "C'est fini pour toi Jojo. Tous tes hommes sont morts, et ton tour viendra incessamment sous peu."
Le duc avait fait un carnage. Il était un mélange parfait de la splendeur d'un homme et d'une machine. Nul ne lui résistait. Jory Jorhn se retrouvait à terre devant lui, visiblement désemparé face à ce parangon de la perfection et de la puissance, tout simplement surhumain. Mais il n'avait pas dis son dernier mot.
Jory se leva, et activa son arme secrète. Sa banane se mît à pulser d'une lumière éblouissante, et un rayon d'énergie destructrice vint frapper le duc de plein fouet, mais fut stoppé sans problème par le bouclier énergétique de celui ci.
- "Comment est ce possible!" S'exclama Jory. "Rien n'est supposé pouvoir stopper la divine Pompadour.  Comment peux tu résister au pouvoir de ma rutilante chevelure?
- Ah ah! Ton arme secrète est impressionnante, je te l'accorde. Mais j'ai moi aussi mes bottes secrètes. Mon bouclier énergétique n'est autre que la relique technologique la plus recherchée de cette galaxie, le bouclier Arverne, la protection ultime. Tu sais bien que quelqu'un comme moi a besoin d'une protection à sa mesure."
Mais pendant que le duc ricanait, Jory plongeait sa main gauche dans ses cheveux.
- "Tu me sous estime, Clevelin. La divine Pompadour n'a pas dit son dernier mot."
Et le rayon redoubla subitement de puissance. Le duc en fut ébahi tandis que sa protection était brisée. Dans un cri déchirant, il s'exclama:
- "C'est impossible! D'où peux tu tirer une telle puissance pour alimenter ta coupe de cheveux effroyablement phallique?
- C'est grâce au pouvoir de l'amitié!
- Mais tu te fous de moi! T'as aucun ami!
- Je t'encule Clevelin!"
La lumière du rayon se fit si intense qu'elle parut faire fondre la réalité même sous son éclat. Pendant un instant, tout fut blanc, puis le rayon s'éteignit enfin.
Jory, exténué, se laissa tomber sur le sol, tandis que le corps brûlé du duc s'écroulait par terre.
Clevelin n'en revenait pas. Dans un dernier souffle, il déclara:
- "J'ai perdu. Moi. Un chef d'œuvre de chair et de technologie. Mais tu as gagné Jojo. Je reconnais ma défaite. Il est l'heure pour moi de quitter ce monde avec sobriété." Il fit une pause, puis hurla: " Sobriété étant le nom DE LA BOMBE ATOMIQUE QUE J'AI DANS LE CRÂNE!"

Une explosion titanesque balafra l'espace. Toute l'armada qui s'était attroupée autour de cet endroit fut balayée et le champs d'astéroïdes lui même fut atomisé. La bombe ne laissa rien derrière elle, sinon une trainée verdâtre constituée grâce aux talents des chimistes concepteurs de la bombe, et qui traçait les mots: "Je ne regrette rien!"

* * *

Jory reposa sa pinte de bière, et tandis que le barman la remplissait pour la vingtième fois, il lança à haute voix:
- "Hé! Je vous ai déjà raconté la fois où j'ai survécu à la sobriété."
Tout le monde dans le bar se tourna vers lui avec de gros yeux. Conscient du malaise, Jory s'éclaircit la gorge et dit:
- "C'est vrai que dit comme ça, ça ressemble à une phrase d'alcoolique mais…"
Le barman lui posa brutalement sa monnaie sur la table et déclara d'un ton ferme:
- "Monsieur. Je crois qu'il vaut mieux pour vous que vous sortiez d'ici maintenant.
- Quoi! Attendez mais…
- Non, non, pas de mais. Sortez prendre l'air monsieur.
- Vous savez que vous ratez une super histoire. La façon dont j'ai échappé à la sobriété pourrait vous être utile à connaître si jamais vous vous retrouvez un jour face à un danger du même style.
- Sortez monsieur.
- J'y vais, j'y vais. Mais je peux vous assurer que vous vous méprenez."
Il sortit du bar, et flâna un peu dans l'astroport. Il n'avait plus de vaisseau, mais il pensait pouvoir s'en dégotter un ici, et redémarrer sa carrière de chasseur de primes.
Il remarqua un jeune homme qui venait de débarquer d'un petit vaisseau individuel. Jory le contempla un instant. C'était une sentinelle spatiale. Il portait un blouson orange avec des motifs géométriques verts et turquoises, ainsi qu'un pantalon moulant jaune moutarde avec des mocassins en cuir de girafe. Jory eut un sourire infâme.

Quelques heures plus tard, le beau, le grand, le splendide Jory Jorhn, ayant revêtu pour l'occasion un magnifique blouson orange aux motifs verts et un merveilleux pantalon moulant jaune moutarde, fuyait l'astroport aux commandes d'une navette de défense spatiale, talonné par les vaisseaux des forces de maintien de l'ordre local.
Tout en remerciant le pauvre homme qu'il avait dépouillé, le chasseur de prime filait au travers l'espace. Plongeant tête la première vers de nouvelles aventures.


À suivre…

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