3/8. Confidences sur l'oreiller.

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Les deux jeunes adultes étaient couchés dans les bras l’un de l’autre, se reposant après leurs ébats. Il était temps pour eux de discuter.

— Jack ?

— Oui, ma belle.

Elle ne dit rien pendant quelques secondes, se demandant si ce n’était pas trop tôt pour lui avouer qu’elle voulait une relation avec lui, et non pas seulement être amie.

— Je suis contente d’être de nouveau à tes côtés. Et ça me fait encore plus plaisir de voir que tu as tenu nos promesses. Tu aurais pu m'oublier, faire ta vie et partir, mais tu es toujours là, et tu m’as accueillie comme si on n’avait jamais rompu ensemble.

— J’aurais pu tout plaquer et faire ma vie ailleurs, mais j’ai fait des études près de chez moi, et je dois m’occuper de mes parents, alors, je suis resté à la maison. J’aurai pu te refouler parce que tu ne m’as donné aucune nouvelle en quatre ans, je suis toujours en colère et peiné par ton comportement, alors qu’on a toujours été proches pendant longtemps.

Gwen baissa les yeux, peu fière de son comportement.

— J’ai eu peur. Mon comportement est impardonnable, surtout que je suis revenue comme une fleur sans te prévenir. J’ai un peu perdu pied en déménageant en France, il y a eu beaucoup de problèmes, j’ai eu du mal à m’habituer à la façon de vivre des français, l’école où j’étais avait une ambiance dégueulasse alors mon moral en a pris un coup, et mes parents se sont séparés après deux ans de conflits incessants. Mais c’est vrai que ce ne sont pas des excuses, un message prend deux secondes à écrire.

— Je t’aurais aidé si j’avais su tout ça ! Tu n’as jamais répondu à un seul de mes appels ou messages.

Jack se leva, indigné, elle fit de même, se mettant devant lui pour essayer de le calmer.

— J’ai eu les jetons par rapport à notre relation ! Loin de toi, mais garder contact aurait été une torture, si t’avais eu des copines je n’aurais pas supporté, alors j’ai été égoïste.

Jack soupira, il ne savait pas ce qu’il devait dire pour lui faire comprendre tout le mal qu’il avait eu pour s’habituer à son absence. C’était comme si Gwen était de retour dans sa vie parce qu’elle avait senti qu’il se sentait enfin reconstruit par la séparation.

—Gwen, il me faudra du temps pour te pardonner.

— Mais.. Et ce qu’on vient de faire n’était pas assez suffisant pour toi ?

— Bordel mais tu t’entends parler ? Tu parles de toi-même comme si t’étais un objet sexuel ! Je ne suis pas sorti avec une salope à l’époque, et je ne tiens pas à en avoir une dans mon présent. Reprend-toi et respecte-toi, c’est pas parce que je suis un mec et qu’on a couché ensemble que tu es pardonnée pour toute la souffrance que j’ai ressenti par ta faute !

Gwen ne sut répondre, Jack avait utilisé des mots durs à son égard et elle luttait contre l’envie de le gifler.

— Tu réapparais en pensant que j’allais effacer quatre années de totale absence, mais ça ne fonctionne pas comme ça Gwen. Tu es de retour et j’ai déjà fauté en couchant avec toi, non pas que je regrette, c’était bon, voire même notre meilleure fois ensemble, mais c’est un comportement de salaud envers mon actuelle copine parce que ton retour m’a rendu incroyablement faible.

Gwen n’en crut pas ses oreilles, elle sentait son sang bouillonner dans ses veines. Elle ne mit pas longtemps à enfin asséner la claque qui lui brûlait la main depuis quelques minutes.

Jack entra dans une colère noire et secrètement Gwen se senti de nouveau affreusement excitée, le mélange entre la colère et l’excitation était toujours une bombe à retardement.

— Je peux savoir pourquoi tu me frappes espèce de conne ? !

— Et toi pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais une foutue copine, putain, mais t’es vraiment un chien aussi !

Les deux se regardaient avec de la haine dans les yeux, mais leurs corps montraient bien le contraire. Debouts, l’un en face de l’autre, nus, en colère mais excités par la dispute et tout un mélange de souvenirs et de sensations, la situation risquait de déraper à tout moment.

— Je suis en droit de coucher avec qui je veux, je suis en relation libre avec ma copine, la faute a été de ne pas la prévenir avant de le faire. Je n’ai pas de compte à te rendre Gwen, je fais ce que je veux de ma queue, et même si tu avais été au courant, tu aurais quand même couché avec moi, ne dis pas le contraire, parce que tu sens très bien le désir qu’on a toujours l’un pour l’autre !

— J’aurais résisté, pour me respecter justement, et pour respecter ta copine ! Bordel, mais tu crois vraiment que je suis une salope ou quoi ? J’ai tenu quatre ans sans aucune difficulté de coucher avec un homme, alors ne crois pas que je n’aurais pas su résister une fois de plus ! Abruti !

Sans prévenir, Jack porta Gwen et la jeta violemment sur le lit, où elle tomba la tête la première, en rebondissant sur le matelas. Cette vue fit un peu plus bouillir le basané, qui se maudit d’être toujours autant faible quand il s'agissait de son ex.

Il ne lui laissa pas le temps de se retourner pour être sur le dos. Montant sur le lit, il se posa ensuite sur Gwen, de façon à avoir son sexe de nouveau excité contre son fessier qu’il voulait encore mordre et claquer.

Il approcha son visage de l’oreille droite de son amante, parlant d’une voix lourdement chargée d’hormones sexuelles.

— Et là, Gwen. Tu sais que j’ai une copine, vas-tu résister ?

— Tu es en relation libre, utfais ce que je veux.

— Non, je ne fais pas ce que je veux. Couple libre ne veut pas dire couple sans aucune règle. Si tu ne résistes pas, ça me fera fauter une deuxième fois.

Il se frotta sensuellement contre elle.

— Alors ma belle, tu résistes ou tu me fais commettre une nouvelle connerie ?

Il ponctua sa phrase en déposant des baisers derrière l’oreille de Gwen, un de ses nombreux points faibles.

La respiration de la jeune femme était lourde et saccadée. Son cœur battait la chamade et elle sentait son sang pulser douloureusement dans chacune des veines présentes dans son corps, son sexe affreusement sensible et en demande d’action. Jack était sacrément doué pour la mettre dans tous ses états et jouer de ses faiblesses.

Elle se mordit plusieurs fois la lèvre inférieure pour ne pas craquer mais la tentation était tellement forte qu’elle savait d’avance qu’elle y succomberait.

Jack se posa un peu plus sur elle, pour qu’elle sente à quel point il était prêt à la prendre à la seconde même où elle craquerait. Et bien décidé à la pousser à bout, il continua de déposer des baisers sur son corps, bougeant ses hanches contre le fessier de Gwen, tout en laissant une de ses mains toucher ses courbes, passant par les endroits les plus sensibles pour la torturer, comme une punition qu’elle recevait pour l’avoir abandonné pendant des années.

— Jack !

— Oui ma belle, tu abandonnes ou je continue de te torturer ?

Elle leva la tête pour chercher le regard du brun.

— Hmm, Jack.. Je.. t.. oooh.

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