Qui aime-bien châtie bien
Durant les deux derniers jours qu'ils nous restaient, nous avons réussi à convaincre le studio de ne pas tourner et de prendre une pause pendant les cinq jours où nous ne serions pas là. Nous avions également préparé tous ce dont nous aurions besoin chez mon frère. Et pendant ces deux jours, je fus très surpris de voir Matt ne tenter aucuns actes sexuels ou autre envers moi. Quelques câlins et bisous par-ci, par-là.
La veille de notre départ, nous avons convenu de dormir chez moi, le trajet étant beaucoup moins long.
- Matt, pendant que je prépare le dîner, va mettre les valises dans le coffre. On doit partir tôt pour arriver à temps, intimais-je en venant faire claquer ma main sur les fesses rebondies du beau châtain qui était en train de ramasser les poussières.
- Ehh !!! Pourquoi moi j'ai pas le droit et toi si !? s'exclama-t-il en devenant rouge, se relevant pour me faire face. C'est malsain, comment tu veux que je résiste ? Ça fait deux jours que je tu me fais ça, t'es méchant...
- Ahah, c'est pour plaisanter, mais vas-y si tu veux, plaisantais-je en me mettant dos à lui, roulant du cul pour le tenter encore plus.
Je le sentis me reluquer avant de pester et de tenir bon malgré ma provocation. Je suis parti dans la cuisine, préparer le repas pour ce soir. Je l'entendis faire glisser nos valises au sol, allant mettre les valises dans sa voiture comme demander.
Je me suis enfin mis à la tâche, espérant pouvoir nourrir suffisament nos deux estomacs. Il fallait avouer que Matt mangeait pour deux et pourtant gardait ses beaux abdos si bien dessinés. J'ai soupiré, me rabattant sur des pâtes carbonara, la seule chose qu'actuellement je pouvais faire n'ayant plus fait de courses depuis au moins une semaine.
Alors que je commençais à préparer la sauce, les deux bras de Matt vinrent m'enlacer et je sentis sa bouche venir titiller mon oreille.
- T'es sûr tu ne veux pas qu'on le fasse ce soir ? Ça te manque, avoue, persista une nouvelle fois mon grand châtain.
- Je suis sûr de moi. Si on tient deux jours, c'est qu'on pourra tenir les cinq jours chez mon frère.
- Une semaine sans sexe... S'il-te-plaît ?! Au moins une fellation ou de la masturbation ! Je vais pas tenir moi, continua Matt en me mordant timidement le lobe.
- Matt... Le dîner va crâmer.
Il souffla sur la salive qu'il avait laissé, me faisant frissonner. Il se recula et me laissa continuer la préparation du repas. Pour m'aider, il commença à mettre la table. Ce geste me fit sourire et il ne le remarqua pas.
Dès que j'eus finis la préparation du repas, Matt m'ordonna d'aller m'asseoir et il attrapa nos assiettes avant de nous servir de belles assiettes. J'ai presque louché sur les quantités qu'il se mettait mais je ne lui ai rien dit.
- Bon appétit, dit-il en se rasseyant avec nos assiettes.
- Bon appétit, lui répondis-je en souriant.
oOo
- C'était trop bon Jayden ! s'exclama Matt en s'affalant sur sa chaise.
- Ahah, merci Matt, c'est gentil, répondis-je en m'essuyant la bouche. Je n'ai fait que des carbonara, rien de bien compliqué.
- Tu rigoles ? C'était meilleur que les petits plats de ma grand-mère !
- Oulà, je surpasserais la cuisine des grands-mères ? Sacrilèges ! m'amusais-je un peu en lui arrachant un petit rire.
Matt se leva et je l'ai suivi. Il partit dans ma chambre et je me suis presque précipité là-bas. Quand je suis arrivé, il était torse nu et enfilait un maillot simple.
- Tu fais quoi ? demandais-je.
- Je vais aller faire du sport. Tu viens avec moi à la salle ou pas ?
- Bien sûr ! Je vais essayer de faire gagner quelques petits muscles à ce petit corps maigrelet.
- Ahah, très drôle. Tu vas plus me regarder qu'autre chose, avoue ?
- Comment as-tu deviner ? avouais-je en venant poser ma main contre ses pectoraux.
- Assez évident, répondit-il en se laissant faire, retardant le moment où son maillot le recouvrirait.
J'ai passé ma main dans son dos, descendant jusqu'à sa hanche. Je me souevnais parfaitement de ce qu'il me faisait et je mettais en application sur lui ses petits gestes. Je l'ai carressé, le faisant onduler sous mes doigts. J'ai posé mon autre main sur sa seconde hanche, refaisant ce mouvement sur ses deux hanches.
- Jayden...souffla-t-il. Tu triches là...
- Ah bon ? Et me mordre le lobe ce n'est pas tricher ? lui demandais-je en voyant son visage rosir sous mes carresses.
- C'est pas pareil.. Tu me claques le cul en plus..
J'ai souris, le voyant essayer de contrôler sa respiration et lui-même. J'ai joué encore un peu attendant encore un peu pour le frustrer. De temps en temps, mes doigts venaient tirer sur les pans de son jogging, attrapant par la même occasion son caleçon.
Je sentais qu'il était excié, son bas-ventre étant déjà dur. J'ai collé ma jambe contre sa bosse, m'amusant encore. Sa peau était brûlante et je devinais assez facilement qu'il voulait absolument me faire l'amour pour se soulager.
J'ai tout arrêté, un sourire narquois sur mes lèvres. Je suis aller vers mon armoire, sous ses yeux ronds, surpris sans aucun doutre, frustré. J'ai attrapé des vêtements et je me suis élogné un peu de lui pour me changer à mon tour.
- Jayden ! T'as pas le droit de m'exciter et de me laisser comme ça !
- Désolé, chéri, le narguais-je. Tu peux t'en occuper tout seul. Ça ne doit pas être un problème.
Je l'ai entendu grogner de mécontentement et j'ai retirer mes vêtements. Autant rendre impossible son débandage. Je sentais son regard dévorer mon corps des yeux, chaque parcelle de mon corps. Je l'ai entendu se coller contre l'armoire et cela me fit sourire. J'étais peut-être trop cruel avec lui.
J'ai enfilé rapidement les affaires de sport que j'avais pris quelques temps auparavant. Je savais que mon bas de sport moulait parfaitement le bas de mon corps alors que mon haut, lui, était ample et pourtant ne descendait pas plus loin que le bas de mon ventre.
Je me suis retourné vers Matt et j'ai louché un peu avant de ravaler ma salive, un sourire nerveux sur mes lèvres. Sa tenue ne le moulait pas mais lui allait tellemtn bien. Rien en son attitude et son corps ne laissaient penser qu'il avait été excité quelques minutes avant.
- C'est bon Jayden, on peut y aller. Mais on y va à pieds, ce n'est pas vraiment très loin.
- D'accord, répondis-je en lui passant devant.
- Tu va sortir dans cette tenue ? tu n'as pas peur que je te saute dessus toi alors.
- Ahah, courage alors. Tu en auras besoin si tu veux faire le sport initial et pas...l'autre.
- Dans ce cas, j'ai choisi le sport qu'on va faire, répondit-il à ma provocation.
Il attrapa mes hanches et me tourna vers lui avant d'écraser ses lèvres sur les miennes. Il écarta mes lèvres avec ses doigts, y ajoutant sa langue. Je tapais contre son torse, essayant de le faire reculer. Mais il enfonça profondément sa langue et je sentais ses doigts quitter mon corps pour s'agripper à mes cheveux.
Matt parvint à me plaquer contre mon armoire, abandonnant mes cheveux pour venir poser ses mains sur mes fesses et me les pincer. Il décolla un peu ses lèvres et vint lécher mon cou, laissant des traces humides. Il souffla dessus et s'umecta les lèvres avant de soulever mon maillot et d'embrasser mon corps nu.
Je perdais la tête, ne sachant plus où en donner. Je me suis laissé aller. Il attrapa mes jambes et en plaça une sur chacunes de ses hanches. Il se raprocha et revint m'embrasser encore plus sauvagement. Sa virilité était proche de mon cul et Matt venait parfois la coller contre, m'arrachant des gémissement de plaisir.
Il posa une de ses mains contre la bosse que dévoilait mon bas de sport et appuya légèrement, me faisant gémir une nouvelle fois. J'étais haletant et je donnais des coups de bassins, espérant qu'il me soulage. Matt fit descendre mon pantalon de sport mettant encore plus en évidence le fait que j'étais plus qu'excité. Il abaissa le dernier morceau de tissu qui recouvrait ma queue. Il planta ses yeux verts dans mes yeux bleus qui étaient embués et esquissa un sourire sadique avant de me reposer au sol.
- Il n'en faut vraiement pas beaucoup pour te mettre dans cet état. Allez, moi j'ai assez joué. J'y vais, ciao, annonça-t-il en s'éloignant sous mes yeux alors que je m'affalais contre mon armoire. Je te laisse te débrouiller tout seul comme un grand même si débander va être très dur pour toi, mon amour.
Il me laissa là, partant faire son sport. Et moi j'étais assis au sol, haletant et brûlant d'excitation.
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