Enfin la fin de cette journée !

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 - Comment !? Quelle honte de nous mentir comme ça !

 - Mon fils est vraiment un gay !? C'est immonde !

J'ai baissé la tête, ne pouvant pas affronter leurs critiques. Seul Logan était resté calme, me fixant juste. Il regardait de temps à autre Matt mais restait silencieux. J'ai levé mes yeux vers lui et il m'adressa un sourire en levant ses pouces en l'air. Je lui ai rendu son sourire, soulagé qu'il ne le prenne pas mal, lui.

 - Papa, maman, laissez le, commença mon frère. S'il est gay ce n'est pas de sa faute. On ne décide pas, c'est normal et si il est heureux, je le suis aussi. Vous devriez le soutenir au lieu de le rabaisser.

 - Logan, ce n'est pas deux hommes qui sont venus sur Terre en premier. Ce sont un homme ET une femme. Comment veux-tu qu'on le prenne bien ? Et pourquoi tu le défends, t'es homosexuel toi aussi ? s'offusqua ma mère en posant deux doigts sur son front.

 - Non, je ne suis pas gay ou bi. Juste, je le soutiens. C'est mon petit frère et je ne comprends pas pourquoi vous vous offusquez alors que vous saviez qu'il était gay bien avant ! C'est moi qui aurait dû être choqué ! Je n'étais même pas au courant.

 - Ton père et moi pensions qu'il avait confondu amitié et amour. Bien sûr qu eça nous avais choqué à l'époque mais maintenat on a la certitude que c'est un PD.

 - Irène, tenta Matt. Votre fils est heureux avec moi. Et je suis heureux avec lui. Mais je ne pense pas que je vous porterais dans mon coeur. Je vais faire des efforts pour être à la hauteur. Merci Logan pour ton soutien, c'est vraiment touchant et aimable à toi.

Ma mère ne répondit pas et Logan nous adressa un sourire. La fin du repas se passa dans le silence et seul le cliquetis des couverts se faisaient entendre. J'ai jeté des coups d'oeil rapides à tout le monde mais ils semblaient tous obnibulés par leur assiette, sauf Matt qui, en sentant sans doute mon regard, qui tourna sa tête vers moi et m'adressa un grand et large sourire.

oOo

Tout l'après-midi, nous étions resté dans la maison, chacun vacant à ses occupations. Mes parents et mon frère parlaient, assis sur le canapé du salon tandis que Matt et moi buvions une tasse de café dans la cuisine. Les bribes de leur conversation nous parvenaient mais on ne disait rien. J'avais bien compris que mes parents ne voulaient pas me parler actuellement.

 - Mon ange, ne t'en fais pas. Ils vont bien te reparler un jour, dit Matt.

 - Je n'en sais rien. Je savais bien qu'ils étaient homophobes mais bon... Je suis.. Déçu ?

Ma mère entra dans la cuisine ert dès qu'elle posa ses yeux sur nous, le regard de Matt se durcit et il attrapa ma hanche d'une main et avala une gorgée de café. Ma mère fronça ses sourcils et servit un thé et deux cafés avant de retourner dans le salon.

Il continua de me tenir et m'embrassa légèrement. Je le sentais sourire contre mes lèvres et cela me fit lever mes yeux au ciel, amusé. Son petit manège était assez drôle à vrai dire. J'ai ricanné timidement, le faisant se reculer, me dévisageant, étonné.

 - C'est assez drôle ton petit manège. Tu comptes faire quoi ? La faire craquer ?

 - Peut-être, peut-être pas. Mais ce soir, comme promis, je vais te réconforter, me répondit le châtain en faisant rouler ses sourcils.

Il m'embrassa une nouvelle fois et termina sa tasse d'une traite. Il piocha dans une boîte un petit gâteau et l'engouffra, manquant de s'étouffer. J'ai éclaté de rire, faisant taire les voix du salon. Matt me claqua la cuisse sèchement mais pas trop fortement mais j'ai lâché un petit cri de douleur. Logan déboula rapidement dans la cuisine.

 - Qu'est-ce qu'il y a ? Tout va bien petit frère ?

 - Pas la peine de t'inquièter. Je vais bien. Mais ma cuisse ne va pas survivre.

 - Quoi ? Enfin, si tu le dis. Par contre, faites moins de bruits. On ne s'entend presque plus.

Il partit et je vis bien Matt reluquer le cul de mon frère. Je lui ai frappé le bras, le regardant séverement.

 - Tranquille ? Tu veux pas le foutre à poil tant que tu y es ?

 - Rohh allez. C'était pour plaisanter. Jaloux ?

 - Pas qu'un peu ! C'est avec moi que tu sors, pas avec lui. Alors arrête de le reluquer.

Il leva les yeux au ciel en souriant et tenta de m'embrasser. Sans succès. Je l'ai planté dans la cuisine et je suis allé prendre mon pyjama avant de partir à la douche. En me voyant, mon frère vint et m'avertit que la porte de la salle de bain ne se verrouillait pas.

Une fois dans la baignoire, je me suis détendu, mes muscles se décontractant. J'ai profité de ce petit instant avant de finalement sortir de l'eau et de me sécher rapidement et d'enfiler mon pyjama. Dès que je suis sorti de la salle de bain, j'ai constaté que tout le monde commençait à se mettre à table. Je me suis empressé de mettre mon linge au sale avant de les rejoindre.

Le repas commença et se finit dans un silence assourdissant. L'air pesant me donnait envie de vomir et me collait à la peau. J'ai lancé un regard désespéré à Matt qui lui me rendit un regard qui voulait dire qu'il voulait passer du bon temps avec moi. Une fois que nous eûmes débarrassés la table, Matt et moi sommes partis nous enfermer dans notre chambre.

Une fois la porte fermée à clefs, le châtain se jeta sur mes lèvres, me plaquant contre la porte, sa main venant carresser ma joue tendrement, l'autre jouant avec ma hanche. Mes mains vinrent se perdre dans ses cheveux, les décoiffant, complètement ennivré par son odeur.

 - On le fait comment ? demanda Matt en libérant mes lèvres, haletant.

 - Je vais essayer de prendre les directives, murmurais-je en descendant mes mains contre sa nuque. Tu veux être baiser ou pas ?

 - Pas dans mes habitudes. J'ai toujours été le dominant dans les relations, répondit-il.

 - Okay. Alors on baise ou pas ? m'impatientais-je en ruminant.

 - Avec tes parents et ton frère à côté ? C'est pas prudent.

 - Je gémirais moins fort, promis, répondis-je en baissant les yeux. Fais moi confiance, s'il-te-plaît.

 - Comme tu le souhaite mon amour.

Nous nous sommes dévêtus chancun de notre côté, pour éviter des ébats mouvementés. Une fois nus, nous nous sommes, au début, lovés dans le lit, chancun carressant le corps de l'autre, nos lèvres collées, étouffants les gémissements. Seul le bruissements des draps pouvaient indiquer qu'il y avait du mouvement dans la chambre.

À force de nous chauffer rien qu'en nous touchant, l'excitation était à son comble. Le sexe de Matt était dur et était déjà mouillé. Le grand châtain frissonnait, haletant et rouge d'excitation. Je n'étais pas mieux, à une carresse près et je jouis.

Matt se leva hors du lit et éteignit la lumière avant de revenir sur le lit et de s'y asseoir. Je me suis relevé, lui adressant un regard interrogateur.

 - On va changer un peu, murmura-t-il.

Il s'est légèrement penché en arrière et me demanda de m'asseoir sur lui. J'ai assez vite compris alors j'ai craché dans ma main pour lubrifier son membre puis de m'empaler dessus, doucement, la douleur de mes chairs s'étirants arrivant au galop.

 - Tu as mal ?

 - C'est supportable.. Mais je ne comprends pas pourquoi.

 - Pourquoi quoi ?

 - Pourquoi on essaye une nouvelle position.

 - Pour voir ce que tu aimes le plus.

Il se redressa, me faisant m'empaler plus profondément, m'arrachant un petit couinement de douleur que j'ai étouffé en plaçant mes mains devant ma bouche. Matt attrapa mes jambes et les releva avant de commencer à bouger. C'était moins brutal que d'habitude mais cette position me faisait mal. Le lit grinçait sous nos mouvements rapides et je commençais à avoir du mal à contenir ma voix. Matt dû me faire mâchonner un bout de la taie d'oreiller qu'il avait retirer pour m'empêcher de gémir trop fortement.

 - Matt.. Je vais venir... haletais-je en desserrant mes dents. Le drap.. Il va..

Il a attrapé mon sexe et s'empressa de renfermé sa main dessus, faisant de rapides vas-et-viens. J'ai resserré mes dents sur le tissu, alors que je relâchais mon plaisir dans sa main. Matt jouit plus tard, dans un râle.

Il s'allongea, me permettant de me retirer plus facilement. Je me suis allongé à ses côtés et je l'ai embrassé, passant mes mains dans son dos. Sa respiration se ralentissait et ses paupières se refermaient alors que je décollais enfin mes lèvres des siennes. Le grand châtain s'était endormi comme un bébé.

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