Une dizaine de minutes plus tard, voila les autres invités de la soirée qui arrivent. Il y a sans doute un code couleur, car les parrains et marraines sont vêtus de noir uniquement, alors que les bizus sont tous en blanc. Pauline rivalise largement avec la robe de Dorine. Cette grande blonde fine porte une robe superbe, courte, volante, une ceinture habille sa taille alors que le décolleté est étonnamment plongeant. Les deux garçons sont quand à eux très classes : pantalon blanc et chemise blanche, le tout assez moulant tout de même ! Tout le monde se fait la bise gentiment, les quatre bizu sont assez stressés bien qu’il n’y ait eu aucun débordement d’aucune sorte pour le moment.

Ils s’installent autour de la table, sur le canapé, commencent à grignoter en parlant de l’école, des cours, des profs… Lorsque 21h sonne, Olivier se lève et prend la parole de manière solennelle, d’une voix grave et sévère.

« Bizus ! Ce soir sera la dernière étape d’intégration de votre équipe ! Une étape capitale qui fera de vous la meilleure des équipes ! Sachez que vos parrains, marraines et moi-même faisions partis du même groupe de bizu ! Cela nous a tellement soudé, que nous sommes restés amis, très amis, une amitié fusionnelle qui nous rend extrêmement fort ! C’est ce que nous allons tenter de faire avec vous ! Et ce soir est une étape capitale, nous vous demanderons un abandon total, une confiance sans borne. Il ne faut pas prendre ce qui va se passer comme une punition, mais plutôt comme une prise de conscience de l’impressionnante force qui va vous lier… »

Avec cette voix forte, grave, ce ton solennel, les quatre bizus tremblent, leurs cœurs battent à toute allure… Alors que ce petit discours se termine, Julie se lève, ramasse les plats et assiettes, dans le même instant, Ophélie va du côté du bureau d’Olivier et ouvre un tiroir pour en sortir un paquet de cartes, David fait lever les bizus pour installer les quatre chaises les unes à côtés des autres alors qu’Olivier sort quatre bouteilles de vodka et les pose sur la table.

Chacun revient s'asseoir sur le canapé au même moment. Tout c’est fait en moins de 30 secondes, tout a eu l’air millimétré, orchestré, chorégraphié. Dorine est impressionnée par cette organisation, Olivier a dit vrai, ils sont soudés comme jamais elle n’a vu ça…

C’est Julie, cette jolie brune BCBG qui prend la suite toute guillerette, souriante.

« Alors, le but du jeu, c’est de terminer sa bouteille en premier ! Et pour ça, on va s’aider de quelques gages notés sur ces cartes. Le principe est très simple, nous allons tirer une carte, sur chacune est noté un numéro. Le 1, c’est pour Grégoire, le 2, c’est Tom , le 3 c’est Pauline et bien sur, le 4, ca sera pour Dorine ! »

« En dessous du numéro, se trouve un gage à faire, si ce gage est réussi, tu bois un verre de ta bouteille, s’il n’est pas réussi, on tire une autre carte dans le paquet noir, les gages y sont plus corsés ! »

« Pour chaque carte, chacun peut demander, ou proposer son aide pour la réalisation du gage ! La personne qui aura aidé pourra boire aussi un verre de sa propre bouteille »

« Le but ultime est de terminer en premier sa vodka ! Le résultat du jeu implique certaines choses qu’on vous dévoilera à la fin, mais une chose est sur… je vous conseille de ne pas terminer dernier ! »

Les bizus la regardent interloqués, figés, assommés par cette règle du jeu… Ils s’attendent au pire… Ophélie, installe alors des minis verres à digestif devant chaque bouteille…

C’est David qui dégaine la première carte

« N°3 ! »

Pauline est sous le choc, c’est à elle de débuter. Elle regarde son parrain avec désespoir, comme si tout cela n’était qu’une continuation d’une journée infernale.

En effet, Pauline et Dorine ont eu un peu de temps pendant le dîner pour discuter discrètement. Dorine avait surtout une question à lui poser : que c’était-il vraiment passé au restaurant dans les WC avec Olivier !

Pauline a pu lui expliquer dans les grandes lignes ce qu’elle avait subi depuis qu’elle avait quitté le bureau des inscriptions...

Elle n’a pas eu à chercher David très longtemps, la description sur sa lettre était très précise et il l’attendait dans le grand hall. Il lui a expliqué rapidement le but de la semaine, la soumission dont elle devait faire preuve. Pauline, ayant déjà subi un bizutage l’année précédente dans son ancienne école, connaissait les principales règles du bizutage. Elle était bien au fait de ces rituels de soumissions et de jeux sexuels. Elle était donc résignée et David s’en rendit compte très rapidement. Il a donc pu largement profiter en la caressant, la tripotant, l’embrassant.

En voyant qu’elle ne se rebellait pas, il l’a emmenée dans les vestiaires du gymnase de sport où elle se laissa mettre à nue sans objection aucune. Il fit de même et tout deux prirent une douche ensemble. Rapidement, elle s'est retrouvée à genoux pour montrer à son parrain comme elle excellait en fellation.

Pauline avait très honte d’avouer à Dorine quel plaisir elle a eu de sucer son parrain, malgré l’humiliation de la situation. Elle a toujours adoré pratiquer les fellations… Malgré ça, elle tomba en sanglots au moment où David se vida dans sa bouche. Elle s’étonna ensuite de la douceur de David qui l’a prise dans ses bras pour la réconforter. Il lui dit qu’il n’y avait rien de mal, que c’était le bizutage, que ca ne durait qu’une semaine, que tout se passerait bien, qu’il la protégerait… Pauline finit par se calmer et embrassa David qui ne tarda pas à retrouver de la vigueur. Il la regarda et en s’excusant presque, lui demanda de s’installer à quatre pattes. Elle lui sourit, lui montrant qu’elle comprenait, que finalement, ce n’était pas vraiment sa faute… Elle était étrangement sous son charme…

Et soumise, elle offrit sa croupe à son parrain qui ne se gêna pas pour la lui démonter, de manière assez virile, la pénétrant profondément, prenant un plaisir fou à jouir dans la capote qu’il avait pris soin d’enfiler. Pauline se laissa alors tomber à plat ventre par terre, se rendant compte que son parrain, aussi gentil était-il, profitait d’elle, de son corps, qu’elle venait d’offrir sans retenue, sans protester, en y prenant même du plaisir.

Elle culpabilisait de se montrer si facile… Dorine, en entendant ce récit comprenait tout à fait sa pauvre amie, qui, par des mots, des phrases enjoliveuses de son parrain, s’est elle aussi laissée convaincre qu’il n’y avait pas d’autres choix, que c’était normal, qu’il fallait y passer… Dorine a finalement fait la même chose en s’exhibant à Olivier plus tôt à l’appart…

Pauline a continué son récit pour finalement arriver à ce qui intéressait Dorine avant tout : le passage dans les toilettes du restaurant…

Pauline lui raconte un peu gênée qu’Olivier lui a demandé de se mettre à genoux pour qu’elle le suce. Il a été très autoritaire, très froid. Il a assez vite joui dans sa bouche. Il l’a remerciée pour son obéissance et lui a dit qu’elle ferait une très bonne bizu.

Elle avait honte. Elle a aussi dû se laisser largement tripoter, tout y est passé, ses seins, sa fente, son cul... Olivier n’a montré aucune compassion envers elle, aucun mot doux, juste une sorte d’exploration mécanique d’un corps offert par une étudiante docile.

Pauline a vraiment passé une journée très dure. Elle n’a pourtant jamais été coincée niveau sexualité. Elle a déjà souvent eu des aventures d’un soir. mais là, elle avait subi l’inimaginable, et cela sans même se débattre, sans se rebeller. L’emprise que ces deux garçons ont eu sur elle la terrifiait, et l’excitait tout autant. Elle reprochait souvent à ses amies de ne pas assez se laisser aller. Mais aujourd’hui, elle avait subi tant de choses… Elle était assez écœurée et était presque rassurée de ne pas être seule ce soir, d’être avec son équipe pour faire ce jeu…

Elle savait le bizutage difficile, sexuel, mais là, dans cette école, ça dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer… Et le plus dur, c’est qu’elle commençait à se résigner, à se prendre au jeu et à ne plus être offusquée par ce qui se passait, voir même à prendre un certain plaisir, et cela, en moins d’une journée…

Dorine n’en revenait pas, dégoutée qu’Olivier ait pu utiliser aussi facilement le corps de sa nouvelle amie, sans aucune douceur. Il était si différent avec elle…