Lendemain matin, le réveil sonne. Dorine a un mal de crâne horrible, elle se retourne dans son lit, finit par arrêter le réveil, allume la lumière. Que s’est-il passé ? Elle est dans sa chambre, nue dans son lit, encore maquillée de la veille, le cul tout endolori… Elle essaie de se souvenir de la soirée, se rappelle du début, les gages, elle s’offre à Tom, puis, c’est flou… Aïe, ce mal de crâne !! Elle se lève, se laisse retomber immédiatement, un mal intense la fait grimacer : son cul, putain que ça fait mal... Après quelques respirations, elle finit par se lever, se regarde dans le miroir, quelle tête de déterrée !

La porte de sa chambre s’ouvre

« Alors cousine !! T’as fait la fête on dirait ! »

Et là, Dorine, debout, nue, nez à nez avec son cousin tout sourire, ses gros seins fermes et dressés exhibés, ses fesses cambrées, son intimitée lisse. Il la mate avec un plaisir immense, se mettant à durcir quasi instantanément.

« Oups, excuse Dorine, je ne savais pas… »

Il ne peut s’empêcher de rester quelques instants à détailler ce corps en souriant avant de refermer la porte faussement gêné.

Dorine enfile une nuisette et va prendre un café, la tête dans le cul. Son cousin part, lui faisant la bise, reluquant une dernière fois le décolleté de sa nuisette.

« A ce soir cousine ! »

Il s'éloigne après avoir effleuré le bord de sa poitrine, faisant frissonner Dorine.

Elle ne lui répond pas, et commence à se souvenir qu’elle a rendez-vous avec Olivier à l’école à 9h, et oui… c’est vrai… la tenue… quelle tenue de salope elle va devoir porter…

Après une bonne douche, elle enfile le string, la jupe bandeau au tissu très léger et le top dos nu, et ample sur le devant qu’Olivier avait choisi pour elle.

Elle découvre un mot d’Olivier posé sur sa table de nuit :

« Grâce à la soirée que vous avez passée, vous devez maintenant être unis, ne plus avoir honte de rien entre vous, tout est permis, aucun tabou, aucune gène, tout est possible dans votre groupe, votre équipe. »

En lisant ces quelques mots, le cœur de Dorine se met à battre à toute allure elle se rend compte qu’elle a tout donné hier soir et qu’en effet, une fusion s’est créée avec ses trois amis, que rien ne la gênera plus avec eux, tout devient en effet possible… Elle a hâte de les retrouver… Voilà que chacun d’entre eux lui manque déjà : la douceur de Pauline, les yeux complices de Tom, l’énergie de Grégoire…

Son téléphone sonne, c’est Pauline. Elle décroche rapidement.

« Oui allo ? » toute souriante, rassurée d’entendre la voix de Pauline

« Oui Dorine ? ca va ? Pas trop dur ce matin ? Moi c’était horrible ! »

« Oh moi aussi putain, trop mal à la tête ! Ca va ? Tu me manques je te jure ! Trop envie de te revoir ! »

« Moi aussi ! David m’a laissé un mot, et il a trop raison ! On forme une vraie équipe maintenant ! »

« Oué, Olivier a fait pareil, et c’est clair ! Personne ne peut nous atteindre ! Ce n’était pas facile, mais maintenant, on est un groupe uni ! J’espère que les garçons pensent pareil ! »

« Bah tu parles ! Avec ce qu’on leur a offert hier soir ! Ils ne vont pas se barrer ! »

Et elles éclatent de rire ensemble. Après quelques minutes de discussion sur les tenues qu’elles vont porter, elles se donnent rendez-vous 10 minutes plus tôt que prévu pour se voir sans les parrains, elles envoient des messages à Grégoire et Tom pour les avertir du rendez-vous.

Heureusement, elle n’habite pas très loin du campus, car dans cette tenue, malgré la veste qui cache un peu, elle ne se sent vraiment pas à l’aise.

Arrivée sur le campus, elle voit que toutes les filles bizu sont habillées très très sexy, ça la rassure un peu et elle retire sa veste pour être dans les règles.

Plusieurs mecs se retournent à son passage : sa jupe bandeau raz les fesses, son string qui dépasse de toute part, son top laissant son ventre nu, ample et largement ouvert devant… Elle ne passe pas inaperçu !

Elle cherche du regard et voit enfin Pauline. Qu’elle est belle ! Elle porte une jupette plissée raz les fesses, elle aussi son string dépasse un peu, et en haut, elle ne porte qu’un bandeau moulant autour de ses seins ronds.

Elle s’approche d’elle tout sourire, et l’enlace de ses bras, l’embrassant sur la bouche sans gène, éveillant la curiosité autour d’elles. Pauline, un peu surprise par l’enthousiasme de Dorine, répond à son baiser et elles finissent par rigoler en voyant les gens les regarder.

Pauline la prend par la main et l’emmène dans le grand amphi où est accroché un immense tableau avec les photos prises le premier jour. Elle reconnait rapidement ses photos, se rendant compte que les bikinis qu’elles portaient ne cachaient pas grand-chose finalement. Elles en rigolent alors que beaucoup d’étudiants restent à mater ces corps de jeunes étudiantes exhibés sur ce panneau.

Elles retournent ensuite vers l’entrée.

Quelques instants plus tard, voila Grégoire et Tom qui arrivent à leur tour. Tom porte une veste sans manche complètement ouverte sur son torse bien dessiné, en bas, il porte un mini short moulant. Elle sourit en le voyant, il a vraiment une dégaine efféminée ! Et elle repense à ce qui c’était passé la veille en le voyant marcher avec une certaine difficulté.

« Alors Tom , pas encore remis de tes folies d’hier soir ? En tout cas, t’as adopté la tenue ! »

Ils éclatent tous de rire.

Grégoire quand à lui porte un pantalon de toile fine ultra moulant, ne cachant rien de la forme de son intimité. En haut, il a un débardeur à maille. Il ne manquerait plus qu’ils se tiennent la main pour qu’on les prenne pour un beau couple débridé ! Ils forment un sacrée équipe avec ces tenues délirantes…

Voila ce groupe uni qui discute, se moquent les uns des autres gentiment, évoquant leurs souvenirs flous de la veille au soir, chacun amenant un souvenir qu’un autre avait oublié à cause de l’alcool. Dorine apprend donc que chacun a au final tout essayé, même s’ils ne s’en souviennent pas vraiment. Tout y est passé, chaque orifice a été visité par tout le monde ! Quelle soirée de débauche…

Ils n’ont pas le temps de discuter plus longtemps que leurs parrains sont déjà là.

Voila Olivier, David, Julie et Ophélie qui arrivent, sourire aux lèvres les voyant déguisés de la sorte.

Ophélie prend la parole

« Bonjour vous ! Vous êtes tous bien mignons ! »

Ils discutent tous ensemble dans un brouhaha sympathique, essayant de savoir ce qui s’est passé quand les parrains / marraines étaient revenus. Mais aucun n’a voulu expliciter ce qui s’est déroulé…

« Mieux vaut que ça reste mystérieux ! »

Une personne arrive vers le groupe et parle un moment avec Olivier qui annonce le nouvel arrivant :

« Voila Mr Bernaud, directeur des études des premières années, autrement dit, votre directeur »

Les quatre bizus blêmissent de se retrouver dans ces tenues devant l’homme qui décidera de leur avenir dans cette école. Ils le saluent poliment.

Il sourit, les complimente de l’intérêt qu’ils portent au bizutage, matte bien les deux demoiselles, et s’en va vers un autre groupe.

Ils se remettent à respirer, soulagés qu’il soit parti.

Olivier reprend la parole :

« Ne vous en faite pas, il est cool, je vous conseille juste de ne pas le croiser en soirée, il peut être surprenant quand il a un peu bu ! N’est ce pas Julie ? »

Julie rougit en entendant ça, la petite brune BCBG est très classe ce mardi, elle porte une petite jupe droite mi cuisse, un petit tanga s’esquisse joliment dans le bas de son dos, et un petit chemisier cintré à peine boutonné habille son buste dont les petits seins sont bien mis en valeur.

« Oui oui, Mr Bernaud… Pas la peine de s’étendre sur le sujet… »

Dorine est curieuse de savoir ce qui a bien pu se passer entre elle et le directeur des premières années… Pour couper court à cette discussion visiblement gênante pour Julie, Ophélie enchaîne :

« Bon, ce matin, c’est l’épreuve de la chaîne de vêtements par équipe, et au vu de vos tenues, ça ne va pas être simple de terminer premier… Mais on va vous donner quelques trucs… »

David emmène le groupe dans un coin plus tranquille, et tout le monde s’assoit en rond.

Dorine est étrangement surprise que depuis une heure que leurs parrains et marraines sont arrivés, aucun geste déplacé, aucun acte de domination ou d’humiliation… Ils ne seraient donc pas si sadiques que ça ? Elle regarde Olivier, ce beau blond au comportement si étrange. Il peut être doux, attentionné, comme il a pu l’être avec elle, mais il peut devenir aussi autoritaire et horrible, comme il a pu l’être avec Pauline… Que penser de ce bellâtre, ce mec qui a envahit son esprit, son regard a du mal à se détacher de ses yeux pétillants, de ses cheveux courts mal coiffés à la couleur d’or, de son t-shirt moulant, dévoilant un torse si musclé… Quel désir s’empare d’elle en regardant son parrain si sérieux, lui qui n’a pas abusé d’elle, lui qui l’a tripoté gentiment… Mais rien de plus… Olivier… Qu’il est beau… Oups, il la regarde, il a dû voir qu’elle avait les yeux rivés sur lui, n’écoutant pas ce que David disait… Elle baisse les yeux, honteuse d’avoir été démasquée dans ses rêveries… Olivier lui sourit et lui fait signe d’écouter David… Elle répond à son sourire et écoute attentivement ce que dit David concernant l’épreuve de la matinée…

David explique que c’est une épreuve importante, et que comme dans toutes les épreuves de la semaine, ce n’est pas parce qu’on arrive premier qu’on gagnera l’épreuve… Tout est très subjectif et soumis au bon vouloir des juges de chaque jeu… Il faut savoir les amadouer, les charmer, leur montrer votre volonté de gagner, mais aussi votre obéissance…

Tout cela parait bien compliqué à notre groupe de bizu…

Ophélie se rend compte que les explications sont assez mal vécues par le groupe :

« Bon, c’est pas compliqué, si le juge ne vous aime pas, même si vous gagnez l’épreuve, il pourra choisir une autre équipe pour la déclarer n°1, donc priorité absolue de ne pas se prendre la tête avec les juges ! »

Et Pauline qui rajoute :

« Donc s’il y a besoin de piper, je suis là ! »

Cela étonne tout le monde, mais l’instant de silence est suivi par un éclat de rire général.

Olivier continue :

« L’épreuve d’aujourd’hui consiste à créer la chaîne de vêtement la plus longue d’ici midi. Vous aurez donc besoin de vos propres vêtements, une fois que vous aurez utilisé tout ce qui vous appartiendra, il faudra aller demander la permission au juge d’emprunter à d’autres personnes. Dès qu’il vous aura donné l’accord, il faudra aller mendier des vêtements dans tout l’établissement. »

Tous écoutent avec attention.

« Vous partez avec un avantage certain… et cet avantage s’appelle Dorine »

Dorine est toute étonnée, ils la regardent tous.

« Pourquoi moi ?? »

« Et bien je connais bien le juge de cette épreuve, et peu de personne le sait, mais il a un fantasme absolu : les black ! Donc Dorine, il va falloir faire en sorte de l’avoir dans la poche ! »

Dorine se sent une pression énorme la submerger. Pauline passe son bras autour de ses épaules pour la motiver.

« Ok ! Vous pouvez compter sur moi !! »

Elle tire sur son string pour mieux le faire remonter, indiquant qu’elle est prête pour l’épreuve !

C’est alors qu’un mec arrive vers le groupe, les visages des parrains et marraines changent alors, les sourires disparaissent, David prend la parole :

« Bizu, levez vous ! »

D’un bond, et d’un seul mouvement, nos quatre bizus se lèvent sans broncher, comprenant qu’ils sont en compagnie de quelqu’un d’important.

Olivier annonce l’identité de cet inconnu :

« Nous vous présentons Pierre, le responsable, directeur et organisateur du bizutage »

Ils observent un silence, n’osant rien dire.

Ophélie demande alors :

« Pierre, que souhaites-tu ? »

« Hum, tout d’abord bienvenue à vos bizus, je vois que les règles vestimentaires sont respectées à la lettre, très bon point… Je souhaiterai une preuve de leur obéissance, étonnez moi ! »

Les quatre parrains et marraines se regardent l’espace d’une seconde et comme si une décision avait été prise, Julie se lève :

« Très bien, je vais te montrer comme nos bizu sont respectueux des règles, obéissants et soumis à leurs parrains ! »

« J’attend de voir ça… »

Les quatres étudiants ne bougent pas, tremblent, ne sachant pas ce que Julie leur réserve, ils s’attendant à tout. Mais dans un second temps, en se prenant tous la main, ils deviennent tous confiants, ils savent que rien ne peut les arrêter, que leurs parrains sont là pour les aider, que tout ce qui est fait, l’est pour le bien du groupe.

Julie continue :

« Tom ! Roule une pelle à Grégoire ! Dorine ! Pareil avec Pauline ! »

Les quatre bizus obéissent sans protester sous les yeux admiratifs de Pierre qui savoure la vue de la langue de Dorine pénétrant la bouche de la belle blonde Pauline. Les deux mecs se roulent une pelle, qui finalement, se passe plutôt bien. Ils n’ont pas de dégout, pas de répulsion, juste un beau baiser langoureux et bien baveux. Pierre est ravi de les voir obéir sans broncher.

« Pas mal ! C’est un bon dressage tout ca ! Autre chose avant que j’aille voir quelqu’un d’autre ? »

Julie ordonne aux bizu d’arrêter, ce qu’ils font dans l’instant, des filets de bave coulent sur le menton de chacun d’entre eux.

« Dorine ! Allonge toi sur le dos, Grégoire, prend place et simulez une copulation ! Pauline et Tom idem ! »

Du monde commence à s’attrouper autour de nos quatre bizus. C’est un sacré spectacle qu’ils offrent aux étudiants. Dorine prend place, écarte les cuisses sans pudeur, exhibant son string très serré, Grégoire prend vite place entre ses cuisses pour cacher l’intimité de la jolie black. Et il commence à se frotter, à gémir en simulant un grand plaisir. Dorine à son tour gémit de plus en plus fort, se caressant les seins, prenant son rôle très à cœur.

Tom et Pauline s’installent à leur côté et commencent aussi leur simulation. Cela a l’air de plaire à leur auditoire qui commence à crier, à insulter, à motiver les quatre amis.

« Oué, vas y ! Baise la bien ! Fait la crier cette pute de black ! »

« Sors lui les nichons à cette salope ! »

« Elle a même pas de seins cette putain de blondasse ! Grosse chienne ! »

Ils continuent, n’écoutant que la voix de Julie, n’obéissant qu’à ses ordres, faisant abstraction des mots assassins qui leur sont jetés, sans raison particulière, juste le plaisir pour eux de faire du mal à des étudiants dont ils savent qu’ils ne pourront en aucun cas se rebeller…

Dorine les trouve tellement pathétiques…

Après un regard à Pierre qui semble satisfait :

« C’est bon les quatre soumis ! Vous pouvez vous rassoir, sauf Dorine et Pauline... »

Ils obéissent, des bosses se sont formées dans le short et le pantalon ultra moulant de Grégoire. Ils sont bien contents de s’assoir, regardent Olivier, David et Ophélie qui les félicitent.

Julie demande aux deux filles de venir embrasser leur directeur de bizutage. Elles s’approchent tour à tour de lui pour lui offrir leur bouche, leur langue. Pierre savoure chaque baiser, agrémenté par une main au cul sur chacune.

Il s’en va satisfait, la cohue s’évapore et tout devient plus calme autour d’eux.

Les quatre parrains félicitent leur bizu respectifs, ils sont fiers d’eux.

Tous continuent de discuter, débattant sur ce qui vient de se passer, comment ils l’ont vécu, ce qu’ils ont aimé, détesté, etc…

De toute façon ils n’avaient pas le choix… Mais ça leur fait du bien de débriefer, de mettre des mots sur ce moment si particulier, si incroyable...