XXVII
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J’erre tel un orpailleur mélancolique le long des fleuves clairs de la vie. Tamis et fioles en main, je m’abaisse et commence à chercher les pépites qui raviront mon existence. Souvent, il faut extrêmement de temps pour trouver ne serait-ce qu’une petite pierre semi-précieuse qui se désagrégera à peine au creux de la main. Et parfois, le visage de la chance apparaît et sourit allègrement ; c’est là qu’un ou plusieurs fragments d’or jaillissent du néant pour nous illuminer.
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