Ne faudrait-il pas trancher deux fois dans une flammèche, ou enchaîner deux flammèches tranchées pour avoir plus d’étincelles et avoir un joli rendu ?
Je me réveille avec ces pensées. Pyro, toujours contre moi, s’éveille en même temps.
— « Salut Pyro. Je crois que j’ai des idées pour ta compétence Tranche. »
— « Sala, sala salamèche ! »
— « Tu as l’air d’en avoir aussi, super ! On verra ça ensemble, peut-être ce soir. »
On s’étire et on commence à préparer le petit-déjeuner. Quand on est prêts, tout le monde est réveillé. On fait quelques étirements, mais pas d’entraînements ce matin. On mange, on range et reprend la route.

En milieu de matinée, on commence à voir des champs cultivés. Des céréales sont en train d’être récoltées, avec l’aide de Tauros. Comme ils sont costauds ces Pokémons ! Ils tirent sans avoir l’air de faire un effort particulier, une machine agricole récoltant les céréales. Peut-être du blé.
On rencontre également des vergers d’arbres à baies, notamment des rangés de baies ceriz. Elles ont l’air bien mûres, leur couleur rouge vif fait envie !
Vers midi, on aperçoit Pieuz. Il n’y l’air d’y avoir qu’un chemin central, bordé de grandes maisons accueillant parfois des engins agricoles. Quelques fontaines d’eau claire parsèment le paysage. Mais surtout, on voit pas mal de parcs avec des Tauros, ils doivent être d’une grande aide ici.
On pique-nique avec ce qui nous reste, et on agrémente de baies ceriz dans un champs qui semble en friche. L’herbe verte est tendre sous la main, mes amis s’en donnent à cœur joie !
Je rappelle Zippo et Sweety, puis me met en route pour le village.

Les gens observent un peu la nouvelle venue que je suis, ne me mettant pas vraiment à l’aise. Je salue poliment avec un sourire, Pichu et Pyro font de même.
Je repère une boutique qui semble faire épicerie. Des baies, des fruits et des légumes sont exposés sur un étal. Ils ont l’air bien mûrs et gorgés de soleil. On s’approche.
— « Tu ne comprends rien ! »
— « Isaac, ne me parle pas comme ça ! »
— « Si tu ne veux pas m’amener défier la championne de Cynel , j’irai pas mes propres moyens ! » Un garçon d’environ 12 ans sort précipitamment et me bouscule au passage. Il lève ses yeux embués vers moi, le visage rouge de colère. Il semble descendre en pression quand il aperçoit Salamèche et Pichu… lâche un « pardon » et s’en va, une pokéball à la main.
— « Isaac ! » Un quarantenaire gigantesque de mon point de vue, sort de la boutique et cherche le garçon du regard.
— « Laisse-le chéri, il a besoin de réfléchir. » Une fois féminine émane de la boutique.
— « Réfléchir réfléchir… réfléchir à quoi ? C’est tout réfléchi… Il est trop jeune. » L’homme bougonne dans sa barbe châtain clair et semble sincèrement inquiet. Il s’aperçoit alors de ma présence. « Oh, pardon ! » je reconnais le même air contrit qu’Isaac.
— « Bonjour ! »
— « Bonjour. Marie, il y a quelqu’un pour la boutique ! Allez-y entrez. » Il a changé rapidement d’expression faciale. Je le remercie et je le suis. Je fais le tour, ajoutant un peu de stock. Nous sommes proche de Cynel qui est une grande ville côtière, je pense que je n’ai pas besoin de plus de deux jours de vivre. Je prends du fromage frais, du pain, des baies, des fruits et des salades de pâtes. Je me dirige vers la vendeuse, qui parle bas à l’homme qui m’a fait entrer. Ils n’ont pas l’air d’accord. Je paye mes emplettes 10PS.
— « Merci mademoiselle. Nous sommes désolées que vous ayez assisté à tout ça. N’est-ce pas ? » Elle tourne un regard sévère vers son compagnon.
— « Oui oui » Il regarde ailleurs.
Alors que j’allais sortir, le dénommé Isaac revient. Il semble avoir couru et respire fort, une pokéball toujours à la main.
— « Isaac ? » La supposée maman d’Isaac semble un peu inquiète.
— « Papa, je peux te prouver que je suis assez fort pour y aller ! » Son père s’est retourné et allait répliquer, mais il enchaîne « Je vais défier cette dresseuse ! » Il me pointe du doigt, je m’y attendais.
— « Isaac ! Ne mêle pas une cliente à tout ça ! »
— « Mais maman… Tu veux bien, dis ?? » Il s’approche de moi, suppliant. Je ne suis pas sûre que je devrais m’en mêler… Mais je ne peux pas refuser un défi !

Isaac me guide donc derrière la boutique, dans une grande arrière-cour menant à des box vides. Son père nous observe, maussade. Sa mère est restée dans la boutique.
Isaac sert fort sa Pokéball… il la dirige vers moi et apparaît alors un Tauros. Il a l’air plus jeune que ceux que j’ai vus, dehors au travail.
Je décide de lui opposer Evoli.
— « Tauros utilise Koud’korne ! » Tauros est rapide et s’élance vers Evoli.
— « Esquive et utilise Vive-attaque ! » Evoli s’élance également vers son adversaire, commence à faire ses mouvements rapides sur les côtés. Tauros la manque, elle fait le tour du Pokémon buffle qui s’est stoppé net sur place, puis fonce sur son flanc droit. Elle l’atteint… mais ne semble pas lui faire très mal. C’est vrai que les Tauros sont costaud.
— « Hé, il est fort mon Tauros ! » Flatté par son jeune dresseur, Tauros se tient bien droit et meugle. Diversion !
— « Jet de sable ! » Evoli se retourne et avec ses pattes arrière envoient efficacement du sable dans les yeux de Tauros. Cette fois, il meugle de colère.
— « Eh, c’est pas gentil ! Utilise Frénésie ! » Tauros émet une étrange lumière rouge, se tourne vers Evoli qui est à portée, et l’envoie valser un peu plus loin avec sa tête. Mince, ses attaques seront plus fortes.
Ils sont de nouveau face à face. Tauros fonce vers Evoli, poursuivant son attaque Frénésie.
— « Reflet ! » 5 Evoli font maintenant face à Tauros. Il en fait disparaître un en le chargeant.
— « Jet de sable ! » Les 4 Evoli se retournent et envoie du sable vers Tauros, comme à l’entraînement. Tauros est submergé et commence à secouer vigoureusement la tête.
— « Heu, calme toi Tauros ! » Isaac jette un œil à son père… et son regard se fait plus sûr. « Écoute moi Tauros, fais-moi confiance ! » Tauros arrête de s’agiter.
— « Vive -attaque ! » Les Evoli disparaissent, visiblement ça a demandé un gros effort d’attaquer tous ensemble et Evoli n’a pas pu les maintenir. Elle s’élance contre Tauros l’atteignant de nouveau, mais ne faisant toujours que trop peu de dégâts.
— « Ecoute le son de ma voix Tauros, comme quand on était petits et qu’on aidait papa dans les champs... » Tauros semble vigilant aux ordres de son dresseur. Evoli a continué sa course… Elle se prépare à charger.. « Sur ta gauche ! » Tauros se retourne sur sa gauche et percute Evoli qui se retrouve de nouveau à terre. Avec Frénésie, il rougeoie de nouveau, gagnant encore en force. Bien joué.
— « Evoli ça va ? » Elle se redresse, décidée à ne pas se laisser faire. Nos attaques physiques ne sont pas très efficaces…
— « Continue Tauros ! Droit devant toi ! »
— « Esquive ! » Aidée par sa double attaque Jet de sable réussie, Evoli arrive à esquiver les attaques puissantes de Tauros. Mais elle ne parvient plus à le toucher, et ses attaques ne sont pas assez fortes… « Reste à distance... » Evoli a-t-elle sentie que je ne savais pas comment l’aider ? Elle saute, fait une pirouette...et des belles étoiles dorées se dirigent avec précision vers Tauros.
L’attaque Météores ! Cette fois, l’attaque, qui est spéciale, fait mal ! Tauros est surpris.
— « Encore, Météores ! » Commençant à fatiguer, le Pokémon s’écroule sous la 2e attaque Météores.
— « Oh non, Tauros... » Isaac rappelle son Pokémon, baisse les yeux, sa pokéball toujours à la main. Avant que quiconque n’ait le temps de dire quelque chose il enchaine « On va encore s’entrainer et devenir plus fort ! » Il s’enfuit dans le grand près derrière les boxes.

— « … » Son père ne dit rien, et le regarde s’éloigner. Je m’attendais presque à ce qu’il le suive.
La maman d’Isaac arrive à ce moment-là. Ou observait-t-elle la scène depuis l’intérieur ?
— « Merci. Je crois que mes deux hommes avaient besoin de voir Issac à l’œuvre. »
— « Si notre combat a pu être utile j’en suis ravie. Evoli aussi. » « Evoo »
— « Comment t’appelles-tu ? »
— « Lyn. »
— « Lyn, pour te remercier, veux-tu partager notre table ce soir ? »
— « … Je ne veux pas m’imposer. »
— « ça nous fait plaisir ! N’est-ce pas chéri ? » Le père m’observe une seconde. Il bougonne un « Oui bien sûr. » et s’en va vers un autre près.
— « D’accord, mais je veux vous être utile. J’ai travaillé quelques jours dans un ranch de Wattouat, je peux me rendre utile. »
— « Un ranch de Wattouat ? Dans les plaines ? »
— « Oui, un peu après Cynel. »
— « Tu étais chez Gill et Mike ! Leur électricité nous est bien utile. Et en échange nous leur fournissons du fourrage et du lait. » Les Tauros produisent du lait ? « Nos voisins ont quelques Ecrémeuh. » Ah. « Tu dois savoir t’occuper des boxes alors ? »
— « Oui, et Evoli peut vous aider à rassembler les Tauros. Certes ils sont plus gros que les Wattouat, mais elle fait une bonne bergère. »
— « Je serais curieuse de voir ça ! On rentre les Tauros donc quelques heures encore, tu peux en profiter pour aller te promener dans le village. »
— « Puis-je plutôt aller m’entrainer dans votre près ? »
— « Oui bien sûr ! J’enverrai quelqu’un te chercher quand ce sera l’heure. »
— « Bien, merci… madame. »
— « Haha, tu peux m’appeler Marie, Lyn. » Elle a le regard franc, j’aime ça.

Je vais dans un grand champ herbu. L’horizon est plat, on s’approche de la mer. L’air est chaud mais avec un vent agréable.
J’appelle Zippo qui était toujours dans sa pokéball.
Je propose à Evoli de faire une démonstration de sa nouvelle attaque. Elle est fière de la montrer à ses coéquipiers. Je lui propose ensuite de se reposer, elle a mené un beau combat.
On fait quelques étirements et nous reprenons l’entrainement. Je laisse rapidement Pichu et Zippo s’entrainer ensemble. Après leur habituel vol à deux, ils recommencent à entrainer leur capacité spéciale, Eclair contre Choc mental. Zippo l’a peu travaillée, Pichu rivalise bien !
Je me concentre sur Pyro. On fait deux séries de 10 tirs de Flammèche sur le bâton d’entrainement. Il n’en manque qu’un par série. On fait ensuite quelques mouvements ensemble, pour l’attaque Tranche. Une fois nos muscles chauds, Pyro lance une Flammèche vers le ciel, arme son bras droit et tranche dedans ! De petites étincelles volent dans tous les sens.
— « Et si on essaie avec deux Flammèches ? »
— « Sala ! » Il tente l’expérience. Il envoie deux Flammèches coup sur coup, arme son bras droit, tranche la première, mais ne va pas assez vite pour toucher la deuxième qui tombe au sol.
On fait plusieurs tentatives. Il arme ses bras pour enchainer, mais n’est pas assez précis et manque toujours la deuxième. Après plusieurs minutes, on est d’accord pour qu’il s’entraine à viser précisément deux attaques Tranches consécutives.
— « Qu’est-ce que tu fais ? » Je sursaute et me retourne. Isaac me regarde, interloqué et l’air encore un peu abattu.
— « On s’entraine. » Je regarde Zippo et Pichu, concentrés dans leurs exercices. Evoli dort dans l’herbe, prenant un bain de soleil revigorant. Pyro est près de moi et observe sans rien dire. « Chacun travaille ses propres talents. »
Issac semble réfléchir. Il tient encore et toujours sa pokéball à la main.
— « On peut s’entrainer avec vous ? »
— « Oui bien sûr, dit à Tauros de nous rejoindre. » Tauros sort de son Pokéball, il a l’air encore un peu fatigué. « Evoli, peux-tu donner une baie à Tauros ? » Evoli s’étire, fouille mon sac qui est resté à côté d’elle, et amène une baie oran à Tauros. Ce dernier la mange avec plaisir.
Tauros est fort, mais il a besoin d’un mouvement de défense je pense. « Que dirais-tu d’entrainer Tauros à l’esquive ? Evoli pourrait utiliser Vive-attaque et Tauros devra esquiver. »
— « D’accord ! » Je laisse Pyro s’entrainer seul et je soutiens Evoli, Isaac et Tauros. Isaac se montre très sérieux et encourage beaucoup son Pokémon. Alors qu’Evoli tente une nouvelle attaque Vive-attaque….
Tauros utilise Reflet !
— « Ouaii, Tauros tu es le meilleur !! » Isaac est ravi, et nous le sommes pour lui.
Alors qu’on allait continuer, j’entends des aboiements au loin.
— « Ah, pourquoi Ponchien vient-il ici ? »
Un Ponchien s’approche en courant vers nous. Une fois à notre portée, il court en faisant des cercles autour de nous… Ah !
— « C’est toi qui viens nous chercher pour aller chercher les Tauros ? »
— « Pon pon pon ! » Aboit-il en continuer sa course. Satisfait d’avoir passé le message, il part vers un autre près.
— « Zippo, reviens ! » Je récupère mon sac, rappelle Zippo. « Pyro et Pichu, je vous propose d’aller rejoindre Marie aux boxes, on vous y rejoint avec les Tauros.
— « Mais pourquoi tu fais ça ? C’est plus sympa de s’entrainer… » Je comprends sa réaction, être obligé de le faire tous les jours ne doit pas lui plaire.
— « Tes parents m’ont proposé de rester ce soir, je leur dois bien ça. » Il ne dit rien et reprend l’entraînement avec Tauros.
Pyro et Pichu se dirigent vers les boxes, où Marie leur fait signe. Je pars dans l’autre sens, courant aux côtés d’Evoli.

Courir comme ça dans les près avec elle est un moment génial ! Nous avons du mal à suivre le rythme de Ponchien !
Après quelques minutes, on arrive sur un parc clôturer où se trouve les Tauros. On aperçoit le papa d’Isaac, revenant avec l’un d’entre eux d’en champs.
— « Qui m’amènes-tu donc Ponchien ? »
— « Nous venons vous donner un coup de main monsieur. » « Evo ! »
— « … Si tu y tiens. Il faut rassembler les Tauros pour les diriger vers leur boxes. »
— « Ok ! Evoli, Vive-attaque, entoure les Tauros et dirige-les ! » Ponchien utilise son attaque Hurlement, captant l’attention de tous les Tauros. Evoli commence alors à faire ses mouvements rapide et à faire le tour du parc. Les Pokémons sont d’abord surpris. Evoli revient vers moi, indécise. « Ça va aller ma grande. Accompagne Ponchien, observe son attitude et fais des mêmes. » Les Wattouat se laissaient faire, ravie d’aller vider leur électricité. Il n’en est visiblement pas de même pour les Tauros. Ponchien se montre assez autoritaire. Evoli tente de suivre. Après plusieurs tentatives, elle finit par tenter d’utiliser ses étoiles dorées pour les empêcher d’aller dans une direction non voulue. Cette fois elle obtient de bons résultats. Le papa d’Isaac n’a rien dit, il observe. Voyant qu’on a la situation en main, il accompagne le Tauros chargé du matériel agricole.
On s’approche de la ferme, j’aperçois le toit des boxes. Evoli et Ponchien travaillent bien ensemble.
— « Pon pon pon ! » Les aboiements de Ponchien semblent inquiets Je me retourne, et voit que deux Tauros se provoque !
— « Evoli Météores pour les séparer ! » Evoli lance ses étoiles entre les deux Tauros, assez mécontents d’avoir été interrompus !
— « Laisse-les faire ! » C’est Isaac et Tauros qui arrivent en courant.
— « Pourquoi ? » Les Tauros vraiment mécontents, commencent à charger Evoli !
— « Tauros, vite, utilise Koud’korne ! » Tauros accélère le pas mais il reste une dizaine de mètres.
— « Esquive Evoli, Vive-attaque ! » Evoli esquive le premier, mais le deuxième l’envoie valser un peu plus loin. Je m’élance pour aller l’aider, mais je suis tellement loin !
— « Reflet et interpose-toi ! » Tauros est arrivé devant Evoli. Il utilise Reflet, trois Tauros se postent devant mon Pokémon et meuglent ensemble !
Il y a un moment de battement, le temps que Ponchien arrive en renfort. Il grogne, les menaçant.
Les Tauros finissent par se calmer et retourner avec les autres.
— « Ça va Evoli ? » Je m’approche d’elle, elle se relève et me sourit. Ouf. « Merci Tauros et Ponchien. Et Isaac. »
— « Tauuuu » « Pon pon pon » Les Pokémons sont contents d’avoir été utiles.
Je prends Evoli dans mes bras, je lui en ai beaucoup demandé aujourd’hui. On accompagne les Tauros jusqu’au boxes, où nous attendent Pyro, Pichu et Marie.
On les rentre, les examine.
Quand on a tout terminé, la nuit tombe.
Marie et Dominique, le papa d’Isaac, m’accueille donc à leur table. Isaac a oublié la frustration de sa défaire, et raconte avec entrain l’entrainement de Tauros qui a appris Reflet et son intervention pour nous aider.
Dominique ne dit pas grand-chose pendant le repas, Marie félicite son fils, fier.
Au moment où je monte dans la chambre que Marie a fait pour moi, j’entends le début d’une conversation.
— « Isaac, vient ici. » J’entends la garçon s’approcher. « Tu as bien travaillé aujourd’hui. Continue comme ça, et je t’accompagnerai à Ryne. »
— « Vraiment ?! »
Je vois Marie sourire, je suis contente pour eux.

Je dors dans une petite chambre sous le toit. Une petite fenêtre ronde donne sur les boxes, d’où l’on entend les Pokémons buffles.
Pyro et Pichu étirent leurs muscles ensemble. Je masse un peu Evoli avec une potion, elle a beaucoup travaillé aujourd’hui. Zippo lustre ses ailes.
Une fois qu’ils sont tous posés et au calme, je m’endors rapidement.