JEUDI & VENDREDI
Il était un jeudi, un vendredi,
Mais qui est alors jeudi tout en i,
Mais qui est vendredi tout en u,
Ils sont des moments attendus.
Au tôt matin de sept heures,
Une grande attente demeure,
Au côte à côte est bonheur,
Deux se joignent en un cœur.
Ils sont assis et roulent à cent,
Et le cœur bat effervescent,
Quand il finit sa course de cent,
Le cœur est devenu adolescent.
Les yeux se croisent et se désirent,
Les yeux se croisent et s’attirent,
Les yeux se croisent tout aérien,
Les yeux sont un voyage saharien.
Au détour d’un carré éclairé à carte,
La lecture n’était pas de Descartes,
Sur la peau étalée et le cœur léger,
I en u sont regards de désirs assiégés.
Dans une parenthèse temporelle,
Au petit matin les regards sont réels,
Simples, tendres, pluriels et charnels,
Captivés d’amour intense et mutuel.
Elle roule, il roule, amoureux à cent,
Il roule, elle roule, en désirs indécents,
Elle roule, il roule, connivence hardie,
Il roule, elle roule, bientôt c’est lundi !
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