Dans la sombre bulle de ma solitude,

J’étouffe d’une grande inquiétude.

Dans la sombre bulle de ma solitude,

J’étouffe d’une grande incertitude.

Dans le miroir je me regarde,

Je ne vois que mille estafilades,

Je disparais de toute myriade,

Je disparais oui, mes camarades.

Pour il, elle est un sain refuge,

Pour elle, elle est un subterfuge.

Pour elle, elle est ignifuge,

Pour il, elle est hydrofuge.

Si tous les maux du mal sont féminins,

Je ne puis lui résister à la toute fin,

Quand si belle, elle me tend la main,

J’esquisse ses traits du plus fin fusain.

Solitude est ton amie,

Aussi ta pire ennemie,

Dans sa plus grande duperie,

Insignifiant tu deviens petit.

Dans la solitude, trouves-tu la paix ?

Recules-tu afin de mieux sauter ?

De solitude en pléonasmes esseulés,

A personne aujourd’hui tu n’as parlé.

Solitude est-elle synonyme d’apaisement ?

Rassérénée, foule et amis sont là maintenant.

Solitude est-elle synonyme d’épuisement ?

Je n’ai personne, alors adieu, là, maintenant.

La solitude m’a avalée,

La solitude m’a digérée,

La solitude m’a transformée,

La solitude m’a expulsée.

Voilà, je peux amodier mes fraises,

Avec tout ce qui fait mon malaise,

Puis trouver un sourire à mon aise,

Pour tromper, je suis super balaise.

Aujourd’hui, je me suis défiée,

A quelqu’un, je dois parler,

Mais ce n’est pas simple de causer,

Sauf si solitude a vos lèvres collées.

Pour vous enfin vous retrouver,

La solitude peut vous calmer,

Mais à bien trop en user et abuser,

Dans la solitude, vous vous perdrez !